dimanche 29 avril 2012

54 La ceinture de ma belle mère 4



Je n’ai pas pu résister à la tentation de copier sur ma belle mère et de suspendre la ceinture à la garde-robe. Manière de tester quel effet cela fait de l’avoir devant mes yeux à chaque fois que je passe à côte. Ce fut un frisson instantané comme si la ceinture me disait :

Désormais dans cette maison règne une discipline de fer !

Et j’ai compris mieux les vieux conseils de garder un instruments bien en vu de celui ou de celle qui est sensé de le recevoir en cas de mauvais comportement. Un rêve de mon adolescence qui se réalise : la discipline qui prend sa place au quotidien.

Mon homme en rentrant à la maison, surpris et amusé à la fois, ne put s’empêcher d’un petit commentaire :

Ah voila des excellents pénates !

La discipline domestique n’est ni la fessée sous un prétexte ou à n’importe quel prix. C’est ainsi que la ceinture prit l’air pendant quelques jours en attendant l’occasion pour servir. Non pas sans me rendre particulièrement nerveuse.

Expression qu’affectionne ma belle mère en décrivant ainsi un comportement caractéristique de mon homme étant jeune ado qui semble exprimer un fort besoin de discipline corporelle. De son  côté mon homme m’a confirmé cet irrésistible et inexplicable désir qui se calmait uniquement après un bon usage de la ceinture sur ses fesses.

Je pense que l’un des secrets majeurs de l’attirance pour la discipline domestique se trouve dans cette ladite « nervosité » qui nous éloigne bien du conformisme actuel qui préconise la fessée pur plaisir entre adultes.

Bref, j’affichai un comportement de plus en plus affligeant, ce qui n’échappait pas à la vigilance de mon chéri.

Je te trouve bien nerveuse, isabelle. Arrête de chercher les limites. Sinon je décroche la ceinture.

Soyons clair, il est très patient mon chéri. Il préfère me mettre en garde plutôt deux fois que l’une. Mais quand il y a un trop, il n’hésite pas de réagir. Et c’est justement ce que j’attend de lui et ce que j’aime en lui. Son sens d’initiative, de prendre une décision, son agir avec fermeté.

J’ai eu droit à la ceinture façon maison, c'est-à-dire toute nue, allongée sur ses cuises. Pour faciliter l’emploi, monsieur l’avait plié en deux en faisant surtout attention de tenir fermement la boucle dans sa main pour éviter tout débordement non désiré de ma punition.

Comme j’avais entendu de sa bouche, la ceinture causa une douleur soutenu, mais sans exagération. Par sa texture rugueuse, elle dégageait même une certaine sensualité qui s’accompagnait d’un « boucan d’enfer » dû à sa largeur. Voila donc une fessée qui ne passe pas inaperçu aux oreilles indiscrètes au cas où il s’en trouve dans les parages.  

Quand j’ai rejoint un peu plus tard mon coin pour ma méditation post-punitive, je sentais une brûlure uniforme dans mes fesses. Aussi uniforme que la couleur que je découvrît encore un peu plus tard dans la glace avant de me rhabiller. Et – louée soit cette ceinture- pas la moindre trace disgracieuse.

Effectivement un instrument judicieusement choisi.

Ce jour là je me suis couchée avec une fierté certaine d’avoir été « honorée » par le même instrument qui avait servi jadis sur mon homme. Cela crée des liens intenses.

La ceinture de ma belle mère n’a servi que d’une très courte durée chez nous. Toutefois elle a eu un destin assez singulier qui mériterait un de ces jours un post à part.

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