jeudi 19 avril 2012

44 Logique inhérente à la discipline domestique 2

Puis arrive mon homme, chevalier galant des temps modernes qui sépare les dames avec un sourire et un mot gentil et bien choisi pour chacune, installant ainsi de nouveau la joyeuse l’atmosphère de la soirée en faisant oublier aussitôt le fâcheux événement.

Voila comment  il arrive à m’impressionner !

Me prenant à la main avec une fermeté qui passe inaperçue en m’éloignant du lieux de la dispute. Cette attitude je la connais trop bien. Variante publique qui correspond au geste quand il me chope à l’oreille à la maison pour une sévère mise en garde. Parce que franchement il en a marre que je cherche mes limites avec une insolence qui peut se justifier chez une adolescente (et encore), mais en aucun cas chez une « dame ».

Geste – quand le mal est déjà fait comme ce soir - qui signifie :

Une fois de retour à la maison tu vas voir tes fesses isabelle !

Et il tient toujours parole en me corrigeant sans me ménager, mais sans exagération et sans abus en installant un cadre disciplinaire à l’ancienne bien paternel ou - pour ceux qui choque ce terme - de plus bienveillant.

La certitude de devoir payer inévitablement rubis sur ongle pour mes erreurs me sécurise dans le sens que celui qui dispose du pouvoir de me châtier à la hauteur de mes méfaits, dispose aussi du pouvoir de me protéger en cas conséquences de mes méfaits.

Je ne me retrouve pas tremblante de peur, mais redoutant par expérience une punition bien douloureuse et qui met ma pudeur à rude épreuve, le sentiment de respect  devant l’autorité que représente mon homme à cet instant-là pour moi embrase mon monder intérieur.

Voila comment mon homme arrive à me faire frissonner !

Quand on rentre à la maison et il est question pour moi de recevoir en arrivant une punition, je suis l’amabilité même. C’est peine perdue, car Monsieur ne renoncera pas pour autant à me convoquer dans son étude pour me faire la morale de manière cuisante. Il en est de même pour toute tentative de corruption sous forme de petite gâterie sur la route. Du moins pour gagner un peu de sursis. 

Résultat : La tête encore plus reposée que d’habitude dans ce cas-la, mon homme prend plus de temps pour le rituel de ma correction la rendant ainsi particulièrement mémorable.

Ici se dévoile une autre logique inhérente à la discipline domestique. Le caractère exemplaire d’un châtiment peut susciter une nouvelle demande de la même intensité. En bref, Monsieur ne me/se refuse rien au retour, notamment quand je me montre d’une ardeur insolente. Quoi qu’il en soit, à la maison  je n’échapperai pas à ma bonne vielle éducation anglaise.

Voila comment il m’impressionne par la suite dans ses idées !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire