lundi 17 novembre 2014

605 L'art de se tortiller et de se frotter les fesses (Lundi cinéma)

Pour amateurs de jeux de docteur

J'avais initialement prévu d'inclure ce clip dans une histoire de docteur que j'avais écrite, il y a pas mal d'années et que je souhaitais rééditer. Puis en visionnant, je suis tombée sur un détail qui m'a fait changer d'avis. Dans ce genre « d'ouvrage » chacun comprend ce qu'il a envie de comprendre. En gros, il y a des scènes qui s’enchaînent pour que la fantaisie du spectateur puisse prendre son envol. Pour ma part, j'imagine une équipe de chercheurs, chargée d'étudier l'effet et l'impacte de différents instruments de punition sur unfessier féminin. Cela se passe sous surveillance d'un médecin qui se sert de ses deux jolies assistantes comme cobayes.

Et me voilà partie dans mes souvenirs de fac. Quand je faisais mes études de science, j'aimais particulièrement les travaux pratiques. Cela se passait en petites groupes et ma préférence allait dans le sens de former équipe avec un de ces jeunes hommes brillants et doués en la matière. Loin du cliché d'un bad boy, marginal ou fantaisiste, j'aimais ceux qui respiraient la sérosité. Ceux que l'on imagine sans le moindre mal se marier un jour pour fonder une famille. Cela existe version timide et - pour que cela soit dit - difficilement associable à mes fantasmes de discipline domestique. Enfin si ! Mais dans le sens inversé. Peut-être suis-je passée à plusieurs reprises très près à côté d'un avenir de dame bien décidée qui mène son petit ménage (et par conséquence son mari) à la baguette. Puis, il y a aussi la version homme de tête, prêt à tout pour faire une impressionnante carrière. Celui que l'on ne voit jamais à la maison, car il oublie vite sa petite famille pour les exigences de son travail. Peut-être avec un ascendant «  cool » et qui se tape sa secrétaire en cachette « pour ne pas faire souffrir son épouse ». Bref, je n'ai pas rencontré à cette époque un partenaire pour la vie et pour mes petites rêveries de discipline j'ai eu recours aux partenaires sans visage, ni même avec un physique déterminé.

Alors pendant que je me suis remémorée mes 20 ans en regardant en accéléré ce clip qui fait éloge de jolis fesses roses, je vu subitement le petit détail qui tue. Paf, l’arrêt sur l'image pour capter toute mon attention. Une des dames (celle de droite) maîtrise l'art de se tortiller et de se frotter les fesses d'une manière particulièrement sensuelle (vers 42min 20sec). Tout à fait au goût de mon chéri et donc par conséquence des déhanchements... qui me correspondent assez bien. Petite scène qui prouve que l'emploi de la canne ne rime pas forcement avec un massacre sur la peau des fesses. Et aussi que les « vibrations » de cet instrument s’amortissent bien par des mouvements lents et langoureux. D'ailleurs mon chéri m'a avoué une fois de s'impatienter que je fasse de très grosses bêtises pour pouvoir sortir la canne. En vu d'un spectacle qu'il trouve particulièrement excitant.

Je compte sur toi pour bien aguicher la canne, isabelle!

Car pour adoucir l'impacte de cet redoutable instrument, je ne connais pas meilleure méthode que de me mettre soigneusement en position et de bomber mon fessier comme la petite dame du clip.

D'où l'impression que j'aguiche la canne.

Bref pas de gros dégâts chez nous. Il s'agit de m'éduquer et non pas de me maltraiter. Mais le feu au fesses est tout de même très tenace et perdure longtemps.

Cà te coupera l'envie de recommencer avec tes bêtises, isabelle !

Dixit mon homme et comme d'habitude il a raison... du moins pendant un bon moment.   

32 commentaires:

  1. chére Isabelle...... beau clin d'oeil et merci pour ce clip sur le monde médical médecin et infirmiéres bien des phantasmes en prévision !! imaginez que mon patron ait eu l'idée de vouloir mettre en place un service de thérapie par la féssée pour soigner certaines addictions et pathologies demandant la contribution de ses gentilles et dévouées infirmiéres comme sujet d'etude .....ho là là !! rire .....
    bonne soirée Jacqueline

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tenez, je suis en train de travailler sur une petite histoire de la fessée médicale...

      Supprimer
    2. Bonjour Isabelle, bonjour Jacqueline,


      Hum, la fessée médicale... voilà qui est intéressant dans le style :
      "remède non bu ? Pan-pan cucul ! allez venez sur mes genoux, mon cher patient. Allez hop, une bonne fessée pour vous apprendre à respecter la posologie du médecin !...." Imaginons la suite. La médecine par la fessée. Au Moyen-Age, elle était sensée aider à stimuler les défaillances masculines dans l'intimité.
      Plus proche de nous, citons la collection de vidéos "British Spanking" avec sa série de films sur la fessée médicale: de jeunes infirmières passent une "épreuve de fessée" sur les genoux de leurs chefs directs, en généralement une dame d'un certain âge, au talent confirmé. Elles officient sous le terme de "Matron" qui, phonétiquement, se rapproche du mot "matrone" en français. Ca m'évoquerait plutôt une femme au caractère bien trempé qui dirigerait sa maisonnée d'une main de fer... Dans l'Antiquité romaine, elles avaient, semble t-il, un rôle privilégié dans la société puisqu'elles assistaient toutes les futures mamans en tant que sages-femmes.
      Plus près de nous, citons le magazine "Phoenix" qui publie parfois des séries photos sur le thème médical (et dont je crois avoir un exemplaire dans mes archives).
      Nous attendons avec impatience votre récit, Isabelle, avec votre talent coutumier. Rires.
      sur ces mots, bon WE. Mac-Miche.
      (Ps : perso, j'ai un grand respect pour toutes ces dames qui accomplissent un travail, hélas, pas toujours reconnu à sa juste valeur. Mais c'est un autre débat...)

      Supprimer
    3. Je ne suis pas du tout une spécialiste de vidéos modernes sur la fessée, cher Monsieur Mac-Miche. A vrai dire je choisis mes liens selon quelques critères simples comme par exemple un « dosage quelque peu raisonnable » et surtout absence de dégâts fessières. Voilà qui limite énormément mon choix. Mais bon, hors de question que je regarde des trucs qui s'éloignent du style « bon enfant », car ce n'est pas mon monde et je zape tout de suite. Dommage que l'on ne trouve quasiment jamais des vraies histoires qui contiennent une fessée. Ceci dit j'adore le sujet « médical » ce qui me rappelle aussi les jeux de docteur quand j'étais gamine. J'avais même une trousse d'infirmière. Je vais voir pour quand je pourrais finir mon histoire de fessée médicale. Peut-être pour cette semaine sans vouloir rien promettre...

      Notons que moi aussi je porte le respect le plus grand envers les infirmières qui font un métier vraiment difficile et loin de moi de confondre mes fantasmes avec la dure réalité de leur métier.

      Supprimer
    4. Bonsoir Isabelle,

      Je partage votre goût pour le "semi-soft" en matière de fessée. Je n'aime pas voir une séance de punition qui se termine avec du sang sur les marques. Ca frise la torture plus que la punition. Les vidéos US me semblent beaucoup plus "violentes" en ce sens . On a l'impression que tout doit toujours y être plus démesuré qu'ailleurs... Il faut réussir à convaincre sans blesser tant sur le plan moral que physique.
      Pour votre récit, prenez votre temps, Isabelle. L'écriture , c'est un peu comme en cuisine: préparez les ingrédients et laissez mijoter...à feu doux . Rires.
      Côté jeunesse, le métier d'infirmière reste encore , avec celui d'institutrice, celui qui est le plus souvent choisi par les fillettes.
      Je me souviens, en revanche, que ma nièce qui est infirmière en structure, voulait au départ devenir vétérinaire car elle était toujours entourée d'animaux. Puis, elle a choisi, Bac S en poche, celui d'infirmière, qui n'est pas de tout repos. La Médecine, c'est un peu comme l'Armée: les médecins sont les officiers et tout le personnel soignant , les "soldats de la vie" qui se retrouvent aux premières loges pour affronter... les reproches de certains patient/es irascibles et leur pathologies respectives... Pas toujours facile de rester zen.
      Mac-Miche.

      Supprimer
    5. cher monsieur Mac-Miche merci pour pour votre bienveillance envers mon ancienne profession je suis trés touchée par votre gentillesse , car vous avez raison ; malheureusement je le reconnais sans amertume , je n' ai' pas toujours eté remerciée et reconnue pour mes efforts , mon écoute attentive et ma patience ' sans limite malgré souvent un épuisement énorme
      mais comme je suis plutot positive et " gentille de nature ' je préfére retenir les bons moments car j' ai eu aussi des patients qui ont eté malgré leurs problémes vraiment adorables et avec
      un comportement chaleureux à mon égard et c'est celà que j"ai envie garder en moi comme un précieux trésors
      bien cordialement Jacqueline

      Supprimer
    6. Bonjour Jacqueline,

      Il me semble normal de reconnaître la valeur humaine et les qualités de chacun/e dans son métier respectif. Il faut saluer les efforts fournis ne fut-ce que d'un sourire ou d'une parole aimable. Il n'y a pas seulement le geste médical qui compte mais tout le côté "moral". Et personnellement, je comprend fort bien le problème. Car malheureusement, vous l'avez remarqué, la douleur rend parfois égoïste. D'où les groupes de paroles pour se soutenir et échanger ses expériences. Il y a des personnes au caractère irascible que vous n'arrivez jamais à rendre plus sympa quoique vous fassiez pour elle. Et d'autre, en revanche, vous soutiennent de quelques mots aimables quant vous même, vous n'avez pas le moral. Malgré leur souffrance, ils trouvent la force d'être gentils avec leur entourage. Incroyable !
      Il faut retenir les bons moments qui deviennent de bons souvenirs. C'est cela qui est le plus important. Et ne jamais rester sur un échec mais rebondir sur autre chose. La vie est pleine d'imprévus.
      "Carpe diem" disait le poète. Bon Dimanche. Mac-Miche.
      (Désolé, encore une fois, Isabelle, pour cette digression !)

      Supprimer
    7. Je doute un peu, cher Monsieur Mac-Miche que les vidéos de fessée, peu importe leur provenance poursuivent un but moral quelconque. Ceci dit quelques remarques :

      Il semblerait selon ce que j'ai lu sur un blog en anglais que les photos de terribles marques augmentent considérablement la fréquentation d'un blog.

      Il paraît selon un forum qu'il n'existe pas de clip proprement anglais depuis des décennies car il est interdit de publier de produire tels ouvrages en Angleterre. Alors les entreprises ont leur siège social au Danemark.

      Je constate en cherchant mes liens pour le vendredi une nette augmentation de photos « effrayantes » sur bien de blogs tumblr.

      Supprimer
    8. Bonjour Isabelle,

      Merci pour toutes ces précisions. Dans un sens, c'est bien connu : plus c'est violent, donc plus flatteur (?) pour le coté "voyeur", et plus les images attirent les curieux. Regardez les journaux TV : la majorité des nouvelles sont souvent négatives. L'esprit semble prendre un certain plaisir à ne retenir que ce qui nourrit sa curiosité "primaire". "le poids des mots, le choc des photos" pour reprendre une célèbre formule journalistique.
      Vous l'avez remarqué, le côté négatif et parfois morbide des évènements envahit de plus en plus notre environnement. On envenime les moindres accrochages de la vie quotidienne; on ne résout plus pacifiquement les choses comme il y a 20 ou 30 ans: on a tout de suite recours à la force. Dommage... Bien dommage. Mais l'homme est ainsi fait...
      Bon Dimanche. Mac-Miche.

      Supprimer
    9. Si on croit Freud, la fascination humaine navigue entre Éros et Thanatos. Et cela depuis toujours. Pensez par exemple aux jeux de Gladiateur chez la romains avec les boutiques fastfood dans le Colisée. Cela vaux bien nos habitudes devant la télé. Puis il y a trente ans c'était la grande époque Rambo ou Terminator qui montre quand même bien où va la fascination.
      Pensez aussi au terrorisme bien de chez nous et aux attentats à la bombe dans les années 80. Bon, j'étais enfant, mais je n'ai pas vu beaucoup de pacifisme en Allemagne non plus...

      Supprimer
    10. Bonsoir Isabelle,

      Très juste. J'avais oublié cet antagonisme. Eros et Thanatos, c'est un peu comme se pencher au bord d'une falaise et se prendre de vertige tout en se demandant si l'on va sauter dans le vide ou non .... Curieux dilemme. Une forme de sadisme et de masochisme tourné vers soi.
      Ah l'esprit humain et ses méandres tortueux...
      Mac-Miche

      Supprimer
  2. chere Isabelle vous nommez la canne comme l 'un des plus " punitif " parmis 2 où 3 autres instruments :; je dois dire que celà m' intrigue car je ne connais pas du tout ce que celà produit mais apparemment j'ai l'impression que ce doit étre terrible et je me demande si toutes les personnes qui la cotoie peuvent tenir pendant la correction sur la lonqueur sans se trouver mal ?
    jacqueline

    RépondreSupprimer
  3. En bonne allemande, chère Jacqueline, il en va de soi que le Rohrstock (la canne) ne me laisse pas indifférente. Par conséquence elle m'évoque involontairement une forte réaction voluptueuse quand elle sort chez nous pour travailler sur mon comportement et moins la frayeur d'un « instrument terrible ». Ceci dit, l'application, modérée je précise, n'a rien d'une partie de plaisir. Elle met les pendules à l'heure, veut dire qu'elle établit le juste rapport entre fantasme et (douloureuse ) réalité, me laissant avec un sentiment de vraie correction bien dissuasive pour recommencer. C'est un instrument qui livre indéniablement un bon résultat et hautement rassurant par ce fait. Puis je pense que cette attirance est aussi culturelle. J'ai des copines allemandes qui se sentent fortement inspirée à l'idée de la canne (en jugeant leur rires quand le sujet vient sur la table), mais qui voient dans le martinet une sorte de terrible fouet.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Isabelle,

      Visiblement, les instruments de correction provoquent des réactions presque "culturelles" parmi les personnes qui sont coutumières de sa présence. La canne semble laisser des marques difficiles à disparaître. Un peu comme une coupure avec un jonc ou un bambou...
      Le martinet, propre à notre "culture éducative, reste un instrument bien français. Et son cuir, comme une gifle, marque fortement sur le moment mais disparaît assez rapidement. En tout cas, pour nos voisin/e/s d'Outre-Rhin, il reste terrifiant. Autre culture, autre sensibilité. Non ?
      Bon samedi, Mac-Miche.

      Supprimer
    2. bonjour à Isabelle et à monsieur Mac-Miche ..... effectivement l' impact culturel n'est pas négligeable et s'ajoute l'histoire personnelle plus le rapport priviliegier et une sensibilite qui ne laisse pas different et qui oriente notre choix pour la préference
      enfin pour moi évidement le martinet représente la punition trés sévere de par mon vécu ( je le trouve l vraiment douloureux ! et trés punitif et disuassif ++ )
      mais Isabelle il me semble que vous n'étes pas insensible au martinet malgré tout ..... vois avez un jour également fait etat d'un martinet allemand trés sévére qui existe dans votre culture ?
      ah ! monsieur Mac -Miche et Isabelle que j'aime vos interventions toujours si interéssantes et enrichissantes et pleines de sensibilite et d' humour aussi
      bon we et à bientot Jacqueline

      Supprimer
    3. Pour Monsieur Mac-Miche : je crois que la canne a surtout mauvaise réputation à cause de maintes vidéos abusives et extrêmes. Un emploi raisonnable laisse de belles boursouflures qui disparaissent assez rapidement. Enfin la dame de droite dans mon clip emploie la bonne technique...ou disons plutôt que le monsieur manie la canne qui permet un emploi sans dégâts. Bref c'est un travail d'équipe...

      Supprimer
    4. Pour Jacqueline :

      Ah quel plaisir de vous découvrir en lectrice si attentive. J'ai parlé effectivement à plusieurs reprises de la version allemande du martinet, le siebenstriemer qui est très redoutable. Toutefois, encore une coutume locale, son emploi est régional (du centre de l’Allemagne) et se recoupe peu avec l'emploi du Rohrstock (plutôt employé au nord ; la fameuse discipline prussienne de Frédéric le Grand) . C'est l'un ou l'autre en quelque sorte. Mais j'en conviens avec vous, la martinet peut être redoutable aussi et je sais de quoi je parle...

      Supprimer
    5. bonjour chére Isabelle ... quelle différence il y a entre la canne et la badine au niveau de la sevérité ? et la canne anglaise et le Rohrstock est ce le méme instrument ? où 2 cannes différentes ?
      je sais !!! je suis vraiment ignare .....
      Jacqueline

      Supprimer
    6. Elle est parfaitement justifiée votre question, chère Jacqueline. Hélas je crains de ne pas être assez compétente pour y répondre correctement. Je pense que canne et badine s’utilisent comme synonymes. Ceci dit à la maison mon homme se sert d'une canne pas trop épaisse qui - pour éviter de se casser et surtout pour éviter de me blesser – se trouve... dans une gaine en cuir très doux. Le tout est trempé dans l'eau avant usage. Ben oui, nous cherchons une discipline mémorable, mais sans excès.

      Supprimer
  4. N'ayant pas pu trouver 50 minutes de libre depuis que vous avez mis ce post pour admirer cette vidéo je ne la découvre qu'aujourd'hui.
    Je ne comprends pas bien tout les tenants et aboutissants (ce qui pour moi reste assez important pour apprécier ce genre de film, j'aime bien quant il y a un scénario, même tenu) de cet étrange traitement qui s'applique d'abord à la patiente puis à l’infirmière. Celle- ci est effectivement la plus douée des deux pour recevoir une fessée ainsi que celle qui a, à mon avis, le fessier le plus approprié cela. Mais surtout cet art de se tortiller, debout le dos tourné ou bien cambrée allongée sur un lit comme un chat qui s'étire, grâce à vous Isabelle je vais faire de beaux rêves!
    je connais un peu l'Allemagne, plutôt le centre (Köln, Frankfurt c'est le centre?) mais pas assez pour avoir parlé des vertus comparées du Rohrstock ou du siebenstriemer (une sorte de chat à sept queues?). J'étais, lors de mon activité passée de fesseur surtout resté français avec le martinet, pour moi un objet presque sentimental, et un peu british (la badine, nettement plus douloureuse).
    Bon dimanche à vous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ravie que vous ayez passé un bon moment cher Bertrand. J'en conviens avec vous que le fessier de l’infirmière se prête plus à la fessée que celui de la patiente. Ce qui prouve tout de même l'utilité de ce film quelque peu décousu, son intérêt « scientifique » proprement dit. Idem pour la façon et la technique de recevoir les impactes. Je suis d'ailleurs de plus en plus convaincu que je supporte bien le traitement à la canne à cause d'un rembourrage bien rebondi, idéal pour amortir les chocs. Donc une prédisposition morphologique qui me permet d'échapper aux bleus.

      Oui le Siebenstriemer s'associe bien à la région de Frankfurt qui fait partie du centre.

      Supprimer
    2. bonjour chére isabelle
      ce Siebenstriemer peut on le trouver en france ,? et de combien de laniéres se compose t il ? en général ? est t il possible de l' acheter ?

      Supprimer
    3. Comme indique la traduction du nom allemand, « causant sept stries », il y a donc sept lanières, chère Jacqueline. Ce n'est pas un instrument « sympathique » comme le martinet français, car on utilise pour sa fabrication un cuir particulièrement résistant qui demande un « rodage dans la règle de l'art ». Je n'ai vu qu'une seule fois en France quelque chose qui lui ressemblait, en 1999, dans un supermarché dans un coin reculé de la Dordogne. C'était vendu sous la dénomination martinet « canaillou », lanières garanties 100% cuir.

      Supprimer
    4. Bonsoir Isabelle,

      La traduction littérale de ce redoutable instrument de punition me fait penser à l'expression des "Sept Plaies d'Egypte" qui précède la sortie du peuple hébreu du pays d'Egypte sous la conduite du patriarche vénéré Moïse. Ou éventuellement, "les Sept Péchés Capitaux": symbolique: une lanière pour chacun d'eux.
      Je me trompe peut-être (n'étant pas un expert en religions ; je me souviens de mes lectures uniquement) mais il y a aussi la symbolique du chiffre sept. Autrefois, les punitions étaient parfois appliquées avec des motifs pseudo-religieux comme la colère divine, le Purgatoire et autre qui justifiaient cette "violence" appelant confession et autre acte de contrition de la part de l' "accusé/e".
      Malheureusement, l'obscurantisme règne encore en maitre dans certaines régions du monde. Dommage ! Les religions doivent apporter un soutien moral à l'Humanité et non pas devenir un instrument de haine et de discorde. "Mais nul n'est prophète en son pays" dit-on. Dans ce cas... Mac-Miche.

      Supprimer
    5. Je ne suis pas une spécialiste du tout de la où des religions, cher Monsieur Mac-Miche. Il me manque tout sentiment religieux d'ailleurs. Mais je peux comprendre sur un niveau intellectuelle le réconfort que puisse procurer une croyance. Ceci dit ne confondons pas religion et aberrations humaines au nom de la religion. Quant à notre Siebenstriemer, il a été conçu à sa base pour dépoussières les vêtements des soldats. D'où le besoin d'un cuir solide. Notons qu'il existait une version pour officiers fait dans un cuir de très haute gamme. Ce n'est que plus tard que cet instrument à fait son entrée dans les familles.

      Supprimer
    6. Bonjour Isabelle,

      Au final, cette ustensile se rapprocherait par son usage premier, domestique, du tape-tapis de nos grand-mères, ce que nos voisins anglo-saxons nomment " carpet beater". A l'époque où la "Fée Electricité" n'avait pas fait son apparition au sein des foyers...
      Bonne journée. Mac-Miche.

      Supprimer
  5. Et comme le tape-tapis, il a été détourné à des fins disciplinaires!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il nous faudrait analyser culturellement pourquoi dans certains cas on utilise des instruments dédiés à la fessée (martinet, paddle) et dans d'autres cas on détourne un ustensile (pantoufle, brosse, tape-tapis, planchette à découper, ceinture, cuiller en bois...).

      Une part de la réponse est sans doute que les premiers supposent une industrie de production d'accessoires de châtiment corporel, d'où une reconnaissance ouverte de ceux-ci par la société... alors que possibilité d'hypocrisie et de dissimulation avec les ustensiles "détournés".

      Pour autant, l'usage de la brosse à cheveux "détournée" était parfaitement connu dans la culture populaire américaine (on voit des BD avec des mamans qui fessent leurs enfants), ce n'était pas caché.

      Supprimer
  6. Bonjour Mr Pecan,


    En effet, ce serait intéressant de ce pencher sur ce côté "domestico-culturel" des instruments de punition et de leurs "cousins" détournés de leur usage premier.
    Deux hypothèses : la première : utiliser ce qui tombe sous la main et selon la pièce d'habitation où le garnement/ ou vilaine gamine a exercé ses coupables talents. Et cela sans se poser de question.
    La seconde: la honte de se montrer un "mauvais parent" qui maltraite son enfant (fesser en fait-il partie ? ) donc , nécessité de punir sans franchement l'affirmer matériellement. Au cas où une personne arrivait de façon inopportune sur le lieu de la punition . C'est un peu tiré par les cheveux comme explication, j'en conviens, mais bon... Evidement, cela peut varier aussi selon le niveau socio-culturel de la famille, les convictions religieuses ou bien encore philosophiques... Mac-Miche

    RépondreSupprimer
  7. Je manque de compétences pour répondre à cette question qui relevé d'une recherche sur les mœurs. En effet dans les années 60 en Allemagne
    il y a eu une étude sur les punitions corporels dont j'ai parlé ici . La conclusion concerne aussi l'emploi des instrument proprement conçus pour châtier en leur attribuant un rôle pour ne pas dépasser « la juste mesure ».

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si je comprends bien, avoir des instruments spécifiques pour la fessée suppose d'aller les chercher et faire mettre en position, donc un certain délai, alors que prendre n'importe quoi qui traîne pour taper est plus dangereux?

      Pourquoi pas.

      Supprimer
    2. Personnellement je pense que c'est l'état d'esprit de celui qui applique qui compte. Punir n'est pas maltraiter. Après si lors du rituel de la correction on sort un martinet ou une brosse à cheveux reflété rien de plus qu'une préférence personnelle selon moi. Enfin, nous sommes entre adultes et cela se discute!

      Supprimer