lundi 10 novembre 2014

601 Ces larmes qui font tant de bien (Lundi cinéma)

Laisser libre cours à ses émotions !

Je trouve à ce petit clip un air très réaliste. Il correspond bien à ma vision de la fessée dans la discipline domestique. Il ne s'agit pas d'explorer le côté sensuel, ni dans le sens érotique , ni dans le sens de douleur abusive, mais plutôt d'une recherche d'un intense bouleversement émotionnel qui se manifeste sous forme d'une jouissance névrotique, un flot de larmes qui fait tant de bien. A vrai dire, nous sommes très proches de ce qui se passe à la maison, sur les genoux de mon chéri quand j'ai été odieuse par exemple. Un instant avant, j'étais encore sous le charme de mon propre égoïsme et ivre de ma propre vanité, puis subitement ce rappel à l'ordre. Prononcé sur un ton sec et calme, mais surtout avec beaucoup de détermination.

Fin de la rigolade isabelle. Je veut t'entendre chanter ta contrition !

Oh la belle gifle pour mon narcissisme et le fait de devoir trousser ma jupe et de baisser mon string devient subitement une charge de plus vexante. Notamment quand mon chéri ajoute en me regardant un de ses fameux :

Le ridicule ne tue pas,

en faisant allusion à mon enthousiasme pour les strings. Difficile de cerner sa vraie position envers ce petit bout de tissu. Parfois j'ai l'impression que cela lui plaît beaucoup en jugeant son état... d'excitation. D'autres fois j'ai l'impression qu'il se paye ma tête.

Rien que le fait de porter ce truc, mérite une fessée !

En gros, il poursuit en « phase préparatrice » une stratégie purement verbale pour me remettre à ma place. Et cela marche bien pour me mettre les nerfs à vif. Je bouillonne vite et il m'arrive même de trépigner quand il m'annonce avec un grand sourire le moment de la vérité :

Jetzt gibts ordentlich was auf den Arsch !

(Maintenant ton cul a droit à une bonne dose !) Reste toujours ouverte la grande question. Pourquoi je me plie tout de même à un rituel indigne d'une dame de mon âge ? Réponse simple. Parce que je connais le bénéfice que je tire de mes corrections. Un état d'apaisement, je dirais presque apesanteur, qui m'envahit une fois installée dans mon coin, la partie douloureuse de mon châtiment finie. Et si les préparatifs sont bien menés, il suffit de rien de bien méchant, une fessée cul nu sans excès comme témoigne le postérieur de la dame dans le clip, pour que je commence à pleurer de bon cœur. Condition indispensable pour mon futur état de bien-être.

Passons sur le fait que comme cette petite dame j'avais - quand j'ai rencontré mon chéri - un tatouage. Sorte d'affiche de révolte postpubertaire et en y réfléchissant j'aurais bien aimé que l'on me guérisse de telles envies par une magistrale fessée. En me posant un clair et net :

Non, isabelle !

Notons aussi que c'est la première fois que je tombe sur un tel clip. Évidement je me suis projetée à la place de la dame et - peu étonnant- c'est mon narcissisme qui s'est aussitôt manifesté. Je doute fort que je fasse meilleure posture que cette petite dame et heureusement je ne me vois pas quand mon homme se charge de m'inculquer les bonnes manières. C'est clair, je ne fais pas la fière en brayant les fesses en l'air...

14 commentaires:

  1. bonjour chére Isabelle
    je partage le méme avisl que vous ; pour q'une bonne '' fésséel " punitive ( où limite punitive ) apporte du bénefice à la personne qui là reçoit c' est a dire un effet libérateur.... elle doit étre malgré tout accompagnée d'un support verbal approprié et étayant et suffisamment " forte " pour amener la décharge émotionnelle attendue et liberatrice ++ c'est a dire les larmes ; la contrition ; les regrets et ensuite l'apaisement ... lors de la mise au coin ...
    Jacqueline

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  2. Merci pour la confirmation Jacqueline. Le sujet est délicat, mais me semble indissociable de la DD. Peut-être sa quintessence....

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    1. bonsoir isabelle il me semble que le string pendant l la discipline ne devrais ne pas étre porté car effectivement il indispose et prive celui qui donne la féssée de ce moment si précieux !! du retrait de la petite culotte
      ( et qui normalement fait parti du protocole )
      ce qui d'ailleur pour le reste ne nous empéche pas de porter ce que l' on veut ensuite
      . nos hommes sont en général trés pointilleux sur ce sujet !!.
      Jacqueline

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    2. Je crois que c'est le pointillisme de mon homme quand il s'agit de me corriger qui m'émeus le plus, chère Jacqueline. Un grand garçon avec une bonne raison de déculotter une dame et qui en prend plaisir. J'ai l'impression, « malgré  son âge » de voir un éternel ado devant ou plutôt derrière moi. Ce sont les incohérences qui rendent l'être humain le plus humain à mes yeux et non l'idéal de l'être humain que l'on essaye de nous caser depuis le siècle de lumières...

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  3. vous avez un regard tout à fait juste juste et pertinent chére Isabelle
    vis à vis de votre chèri et cela est très touchant

    Jacqueline

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  4. Voila pourquoi j'ai un peu de mal à prendre au sérieux certaines histoires qui parlent de dominants et de soumises. Je vois toujours derrière une grand garçon et une grande fille...

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  5. chére Isabelle
    de toute façon on peut pratiquer la discipline conjugale " sérieusement dans la forme ' tout en l' émaillant d' une pointe d'humour et étre ludique votre chéri semble trés à l'aise sur ce terrain là en tout cas et celà se perçoit trés bien à travers vos écrits et c'est bien ainsi et en plus ... fin psychologue
    Heureuse Isabelle !!!
    Jacqueline

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  6. Vous avez bien cerné le caractère de mon homme, chère Jacqueline. Il a un humour moqueur qui lui va bien et qui me plaît beaucoup. Il n' y a pas d'ordres dans sa façon d'envisager la discipline domestique, mais un ton paternel qui me rappelle toujours qu'il faut que je paye le prix de mes bêtises si je veux calmer mon besoin de punition. Et lui il est là pour s'en occuper parce cela lui plaît de jouer au papa fouettard...

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    1. chére Isabelle je suppose que malgré tout vous astreinte à une certaine obeissance pendant ce moment là et que vous ne faites pas ce que vous voulez ? et que votre homme est directif tout en restant paternel
      Jacqueline

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  7. J'aurais envie de dire, chère Jacqueline, il faut bien un qui commande. Et l'idée du monsieur en chef de famille avec de responsabilités réelles au service des siens ne me déplaît pas du tout et fait partie du fonctionnement de notre couple. Ceci dit, il y a une manière de le faire. Je ne suis ni un objet, ni une subalterne, ni une soumise. Pour que la DD me donne envie de la pratiquer, il faut savoir me parler. Je dirais avec Simone de Beauvoir : « les femmes se soumettent avec joie dès qu’elles se rendent compte que le partenaire ne veut pas les soumettre »...

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  8. chére Isabelle nous partageons le méme etat d'esprit et vous le savez ; aussi je laisse monsieur étre chef de famille cela ne me déplait pas non plus et je me laisse gentiment dominée puisque celà se fait dans la bienveillance tout est là!! et j'aime votre réference à Simone de Beauvoir ( que j'ai lu ) c'est exatement çà
    Jacqueline

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  9. Pourquoi dire dominée, même gentiment, chère Jacqueline. Je trouve que choyée convient mieux !

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  10. Bonjour Isabelle,
    Je lis régulièrement votre blog, même si je ne commente que très rarement. Mais cette article à eu un terrible échos en moi. Je l'ai trouvé d'une justesse dans laquelle je me suis parfaitement reconnue. J'aime la fessée juste pour le plaisir parfois.. Mais j'ai ce même besoin de vraie discipline domestique, cet état libérateur où on s'effondre sur les genoux de Monsieur... et malgré tout la fessée continue... Et après on est dans cette sorte de bulle, que je vit pour ma part comme un gigantesque apaisement... un besoin presque vital.
    Et tout comme vous je n'ai jamais vu pareille vidéo, même si elle à une drôle de façon de pleurer, ça illustre parfaitement ce besoin de s'abandonner, d'être punie, de se sentir encadrée, punie, contenue et aimée... une libération.
    Encore merci pour tous les liens vers mon blog.
    Au plaisir, Lee.
    PS: Votre blog est un régal !

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  11. Merci pour vos gentils mots concernant mon blog, Paille Lee et aussi pour votre confirmation du bienfait de ce grand laisser aller pour fondre en larmes. A chacune ses mots pour décrire cet état et à espérer que de plus en plus de Messieurs comprennent la nécessité d'un tel bouleversement pour certaines dames. Alors si mon blog pourrait contribuer au changement des mœurs, je serais très contente.

    Pour ma part je lis également régulièrement votre blog qui me séduit aussi pour sa mise en page particulièrement soignée.

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