mardi 4 novembre 2014

598 Discipliner son mari de manière saine 2 (petite fiction)


Un préservatif mon chéri  ou puis-je compter sur ton sérieux pendant que nous travaillerons sur ton comportement ?

En mettant l'accent sur le mot « sérieux » elle fait allusion aux petits accidents de parcours, déjà survenus, qui tachent et qui fâchent par ce fait. Trahissant selon elle une attitude malsaine envers la discipline cul nu.

Non, hors de question que Monsieur prenne du bon temps en profitant du passage du martinet !

Et pendant qu'il déroule honteusement la petite chose caoutchouteuse, si étroite, autour de sa virilité, il ne peut s’empêcher de la comparaison avec l’étroit couloir de son épouse. C'est par là que se passent une bonne partie de leurs rapports conjugaux. L'épouse affectionne la contraception naturelle. Hélas, le tube de vaseline qui se trouve entre ses mains, va servir aujourd'hui à un autre emploi, moins réjouissant, moins glorieux. Surtout pour un homme comme lui, ne manquant pas de virilité dans sa présentation et de sa façon d'être.

Et maintenant les yeux droit devant et les mains au bon endroit mon chéri.

Veux dire écarter les joues du derrière pour exposer impeccablement ce petit endroit de l'anatomie masculine, susceptible à la pénétration et par lequel passe selon madame... l'égalité des sexes. Ce qui fait du bien à une petite dame, ne peut pas faire du mal à un grand monsieur. Rêve secret de Rousseau, être sollicité de présenter « l’objet honteux », lui par contre se sens plutôt embarrassé. Il regrette amèrement la perte de sa face et ne peut par conséquence que supposer ce qui se passe dans son dos. En imaginant le regard triomphant de son épouse qui commence ainsi un rituel bien rodé. Sachant qu'elle accorde une grande importance pour qu'il vaque « détendu » à sa correction. Jugeant un acte masturbatoire indécent comme préparatif dans une situation punitive, elle s'est renseignée auprès de son docteur, une dame fort énergique comme elle, pour d'autres solutions adaptés pour calmer les élan pervers de son mari.

C'est ainsi qu'elle a pris connaissance de la technique du massage rectal par le biais d'un appareil vibrant qui peut concurrencer par sa forme et sa taille ce qui fait habituellement la fierté d'un homme. Essai concluant qui amène depuis régulièrement son mari...

...à décharger rapidement son fusil.

Expression apprise étant jeune mariée. Non, elle ne l'a pas appréciée du tout. Toutefois, elle peut se vanter de ses méthodes éducatives. Monsieur rougit désormais copieusement à chaque fois quand cette allusion fait surface. Et il en va de soi que ces mots n'effleurent plus sa bouche.

Mais oui, nous utilisons parfois des préservatifs ! N'est-ce pas chéri !

Il a horreur de telles confidences devant les amis et personne ne se doute pourquoi il se tait promptement quand le sujet vient sur la table. Madame tient scrupuleusement à la propreté du foyer. Et la boite de préservatifs dans la chambre sert exclusivement pour les grandes occasions. Chaque préservatif manquant, une correction de taille. Il lui arrive de faire les comptes pour évaluer ses besoin en matières de discipline. Se tenir convenablement n'est pas aisé vu les exigences de sa dame. Alors il essaye de visualiser ces progrès, le nombre de jour de ses bons comportements. C'est dur de dépasser le seuil de trois semaines sans punition. Le martinet commence à lui manquer. L'atmosphère à la maison se charge et devient irrespirable. Heureusement son épouse, familière avec les méandres de l'âme de son mari, juge inadmissible de laisser un homme plus de quatre semaine sans lui rappeler les bases d'une éducation stricte. Sinon il risque de perdre le réflexe de baisser son pantalon quand il le faut.

7 commentaires:

  1. Bien que les choses ne se déroulent pas tout à fait comme ceci chez nous, je ne peux m'empêcher de constater de multiples similarités...

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  2. Bien que mon histoire soit une pure fiction, je pense tout de même que certains messieurs (comme certaines dames d'ailleurs) ont un réel besoin de discipline pour leur épanouissement. Je trouve dommage que de nos jours l'on ne puisse pas en parler plus ouvertement. Ceci dit, vos jolis témoignages Monsieur Pecan (et de mes autres lecteurs et lectrices aussi) me réconfortent dans l'idée que le choses sont en train de bouger...

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    1. oui Isabelle je ne trouve jamais ce sujet évoqué dans des journaux celà devrait .... c" est un comble alors que l'on étale bien des turpitudes sans retenue qui sont autrement malsaines me semble t- il
      Jacqueline

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    2. Disons que la mode du politiquement correct souhaite travestir certaines choses. Si je présentais ma DD sur mon blog, voire dans ma vie quotidienne comme une relation D/s, cela passera comme une lettre à la poste. Si je parlais du jeu et de fautes inventées ce sera encore mieux. Seulement j'aurais perdu la source de mon émotion et mon blog n’apportera rien à toutes ces personnes qui se trimbalent un besoin de punition...

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    3. chére Isabelle vous nous donnez un juste ressenti de la discipline domestique comme elle doit etre présentée et vécue à mon avis c'est parfait ne changez rien !!
      Jacqueline

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  3. Un besoin de discipline et de relâchement, où l'on présente « l'objet honteux » à un conjoint de confiance... Quant à l'égalité sexuelle de cet orifice, mon épouse a fait cette remarque aussi et lui prête des vertus éducatives pour le monsieur, qui ainsi a une petite idée de ce qu'éprouvent habituellement les dames.

    Même si nos habitudes ne sont pas exactement celles que vous décrivez, le côté psychologique semble vraiment très proche!

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  4. Pour mes fictions, cher Monsieur Pecan, je souhaite que la psychologie des protagonistes tienne rigoureusement compte de confidences réelles à ce sujet. Qu'elles soient basées sur du vécu ou sur la fantaisie m'importe peu. Comme d'habitude je suis enchantée par le bon sens de votre dame concernant « l'orifice de l'égalité ». Sans rentrer dans un contexte punitif, il en va de soi pour moi quand j'épile mon homme que je finisse la séance par un lavement. Prétexte de bien-être certes pour un acte loin d'être anodin...

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