dimanche 28 juillet 2013

375 Au cinéma (#20)


La poésie des internats !


Extrait de : Dortoir des grandes; 1984

Peut-être aurais-je dû appeler cette rubrique « Le petit cinéma d'isabelle », en faisant allusion qu'il s'agit des mes impressions, inspirations et associations personnelles à la vue de ces extraits. Aujourd'hui au programme une production pour adultes qui date d'une trentaine d'années et qui comporte une allusion à notre sujet. Une élève qui excelle dans l'insolence, mise par l'éducatrice excédée devant le choix de privation de sortie ou d'une correction sur le postérieur. Poussant le bouchon encore plus loin, l'élève opte effrontément pour cette dernière. Notre éducatrice n'en peut plus et réagit avec véhémence. Malheureusement pour nous, elle regrette bien vite son geste, ce qui donne naissance à une tendre consolation. Nous sommes loin de toute ritualisation de l'éducation anglaise avec convocation, annonce du châtiment, déshabillage partiel ou entier et exécution méthodique de la sentence. Rien de bien méchant, mais suffisamment explicite pour enflammer mon imagination.

Avant de me plonger dans le non-dit que m'évoque le sujet d'internat, je ne vais pas passer à côté du sujet le plus évident qui s'offre : la possibilité du choix de la punition. En lisant des témoignages (sont-ils vrais ?) des années 50 et 60, il semblerait que pas mal de personnes optent pour la punition courte. Étant partie prise, il me semble futile de spéculer avec le recul, comment j'aurais réagi, moi très jeune adulte, dans une pareille situation. Le cas ce n'est pas présenté et il me paraît impossible de déduire quoique ce soit à partir d'un non-événement. Aussi parce que je ne me retrouve pas des points en commun avec l'indisciplinée l’élevé. Disons que dans une fantaisie qui se veut réelle - des internats comme dans ce clip n'existent pas - mise en évidence pour ce que mon irrationalité admet comme une faute grave par une personne impartiale et bienveillante (tout ce joue sur la bienveillance), j'aurais d'abord refusé un châtiment corporel par fierté mal placée, en regrettant aussitôt mon choix. Et je serais revenue voir la personne en prenant mon courage en main, quelques jours plus tard pour me faire claquer le derrière. J'ai une nette préférence pour une dame qui me remet sur le bon chemin. En attendant de la part d'une femme une meilleure compréhension pour ce qui est une vraie punition. Sans tomber dans un excès frôlant la maltraitance et une certaine sécurité d'échapper à une main vagabonde d'un monsieur qui confond une remise en place avec un petit plaisir jovial.

Mais le non-dit peut aller encore plus loin. Il y a pas mal de pages chez Simone de Beauvoir dans le « Deuxième sexe » qui parlent d'attirance entre jeunes femmes - du moins au niveau du fantasme - pour se préparer ainsi à une future rencontre avec un monsieur. Événement redouté par pas mal de jeunes filles d'ailleurs. Sans oublier Marie Bonaparte qui voit dans l'existence et l'acceptation du fantasme de la fessée dans l'enfance chez les filles une sorte de mise en condition mentale pour une future volupté vaginale. Pas besoin de faire un dessin pour la similitude des mouvement. Me concernant ce n'est pas si faux, car au niveau de la vanille je me défend à la merveille. Mais en fait, ni l'un, ni l'autre texte donne une piste plausible pourquoi à certains moments j'aurais voulu que les rêveries d'internat deviennent réalité. De forme bien aménagée à mon façon bien entendu et non d'une façon qui m'impose des traitements qui ne me correspondent pas. Si, si, en femme moderne j'aime que même dans mes punitions mon choix soit respecté et loin de moi de vouloir gagner l'estime et l'amour de mon éducatrice en montrant une parfaite docilité.

J'ai trouve une piste de réponse chez les Freud, papa et Anna, qui parlent concernant la difficulté de l'éducation du jeune enfant de « la Scylla de laissez-faire et le Charybde de la répression (interdiction, frustration selon les sources ; note d'isabelle) ». Il me semble futile de discuter l'hypothèse de Marie Bonaparte à ce propos qu'une sanction vécue comme un retrait d'amour temporaire, soit encore plus sévère pour l'enfant que le panpan cucul. Restons proche du pragmatisme isabellien qui évite les prises de tête et qui se confond avec la convention sociale des pays qui interdisent les châtiments corporels chez les enfants. Allons donc à l'adolescence qui a pour but de finir le processus de rendre le jeune être humain indépendant et autonome. Il me semble que ce but est pour certaines personnes moins complexe à atteindre sur un niveau matériel que sur le niveau de la gestion des pulsions, non seulement sexuelles, mais aussi agressives, désormais à la charge du futur adulte. Décider soi-même ce qui peut être satisfait immédiatement et ce qui doit être différé dans le temps pour ne pas compromettre l'axe de la création d'une situation matérielle. Personnellement à cet âge-là, la découverte de la sexualité m'a fait peur. Peur dans le sens que je trouvais cela tellement agréable que ma petite tête s'est plus penchée sur la compréhension et les techniques comment séduire un garçon que sur les équations différentielles. Étant de plus une élevé peu douée, mais extrêmement travailleuse, je savais que j'avais besoin de trois fois plus temps que certains autres pour arriver à des bons résultats scolaires, puis universitaires. J'ai eu beaucoup de mal pour trouver un compromis entre mes pulsions et mon bon sens qui considérait une situation professionnellement solide comme le fruit d'un long travail. Alors mon équilibre se faisait par le biais de mon besoin de punition et à chaque fois que je passai trop de temps avec un amoureux, je ne souhait rien de plus dans mes rêveries qu'être attendue à la maison par une main ferme qui brandissait un Rohrstock (la badine) ou un Siebenstriemer (sorte de martinet avec des lanières de qualité) qui fait réfléchir trois fois avant de trop s'amuser. Évidement ce genre de fantasme peut partir dans tous les sens. Entre la gouvernante intraitable, la dame énergique tenant une pension, la tante éloignée, l'internat etc il y a beaucoup de chemins à explorer. Cette activité créative (accessoirement accompagnée de la vilaine main) - qui l'aurait cru - éloigne certes la pensée du prince charmant, mais la squatte de l'autre côté en imaginant les punitions pour tout genre de faux pas. Je dirais avec le recul, ce qui est vraiment efficace à mon niveau c'est bel et bien une véritable correction. A chaque fois que mon homme me prêtait main forte dans un contexte professionnel pour que je retrouve le bon chemin, je me sentais apaisée et chargée d’énergie. Ma capacité de concentration était à son comble et je pouvais à mon niveau donner le meilleur de moi. Comme dit mon homme...

... il suffit qu'on te baisse la culotte et qu'on te siffle la marche pour te remettre les idées en place, isabelle.

Il en va de soi quand j'étais encore célibataire que j'avais trouvé pas mal de solutions fiables pour apaiser efficacement ou plutôt temporairement mon besoin de punition. Que ce soit en solitaire ou avec assistance...

32 commentaires:

  1. Chez moi aussi, les fantasmes de fessée se sont épanouis à l'adolescence, alors que c'était une époque où, évidemment, je n'en recevais plus de ma maman (qui ne pratiquait d'ailleurs pas fréquemment).

    J'ai eu le fantasme de la gouvernante sévère mais juste, qui inflige la "punition des enfants" ainsi que d'autres soins.

    Bien entendu, dans mon cas, nul fantasme enfantin de "volupté vaginale", qui n'aurait guère de sens. Toutefois, adolescent, j'ai eu outre la fessée le fantasme que la "gouvernante" n'hésite pas à s'insérer en moi. Cela ne m'empêchait pas d'avoir également envie que la "gouvernante" partage avec moi des plaisirs plus classiques et "vanille".

    À l'époque je n'avais pas connaissance de l'existence des accessoires permettant l'inversion des rôles, et de toute façon cela m'aurait évoqué l'homosexualité, qui était un sujet assez tabou et sujet à plaisanteries.

    J'ai interrogé mon épouse. Elle a reçu des fessées enfant mais n'a pas associé d'envies sexuelles à celles-ci (elle dit avoir commencé à se toucher, mais que le panpan-cucul reçu n'avait absolument pas un effet excitant). Pour elle aussi, c'est à l'adolescence qu'il y a eu le fantasme de la correction, par une femme ou un homme, associée à l'envie que celle-ci se prolonge par une action intime.

    Vous aussi vous parlez de la "vilaine main"? Mon épouse vient d'une famille et d'un milieu qui, sans être répressive (au sens où l'on a pu l'être jadis) était assez coincé, et a eu assez longtemps une certaine honte des "manipulations". Peut-être est-ce cette idée que c'est "sale" qui lui a donné ce fantasme de se faire laver l'intimité...

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    1. Merci pour ce riche témoignage, cher Pecan.

      Je crois que le fantasme de la gouvernante à dû inspirer pas mal de personnes. Mon homme aussi, avant de vouloir se consacre lui-même à éduquer est passé par un stade de vouloir se faire éduquer. Sans oublier comme chez vous l'élément sévère et juste. Ce qui correspond au niveau du caractère très bien à ma belle mère d'ailleurs. Pas de fantasmes d'insertion, mais plutôt des rêveries de castration symbolique, d'abord sous forme d'une coupe de cheveux très courte imposée par la gouvernante, puis avec le temps une forte attirance récréative pour les gouvernantes avec des cheveux très courts comme moi à notre rencontre. Et pourtant esthétiquement il ne jure que par le long sur moi. Ce qui lui pose parfois des conflits internes, le pauvre.

      Quant à votre dame, il me semble difficile de me prononcer sur l'origine d'un faible pour se faire laver. La vilaine main peut en effet être une possibilité plausible. Je la comprend surtout pour l'agrément de la chose. Pour ma part j'ai été conseillée sur les lavements par... mon esthéticienne qui faisait deux cures Xantis chaque année et qui m'a donné envie d'essayer. C'est un geste de bien-être que j'aime beaucoup. J'ai même un superbe broc émaillé avec des joli motifs de fleur dans notre salle de bain. Mais de se faire appliquer ce traitement par son compagnon pour punir une mauvaise hygiène de vie est une toute autre chose.

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    2. Par "laver l'intimité" j'entendais tout simplement l'action de l'eau, du savon et de l'éventuel gant de toilette sur les fesses et le "devant", bref l'hygiène toute simple que l'on pratique d'habitude soi-même mais qu'elle m'a avoué vouloir que je la lui applique avec soin.

      D'ailleurs, quand elle a découvert en France le bidet, elle a vite voulu (avec un certain rougissement honteux) s'y faire laver.

      Elle a par ailleurs le fantasme de la fessée pour mauvaise hygiène (culotte sale, panpan cucul...).

      Quant au lavement, c'est différent. C'est un traitement qui était encore assez répandu dans les familles américaines de son milieu dans les années 1970, afin de soulager les constipations et autres maux. Elle l'a reçu parfois pendant son enfance, et a tout simplement poursuivi seule.

      (De nos jours, l'usage du "sac" est un peu passé de mode aux USA, les gens utilisent plutôt des lavements jetables.)

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    3. Je pense que l'association entre fessée et mauvaise hygiène n'est pas aussi rare que l'on puisse imaginer. Autant pour les messieurs qui appliquent que pour les dames qui reçoivent. Il suffit de lire le nombre de récits qui parlent de la culotte blanche, couleur loin d'être innocente, de l'examen soigneux de la culotte et autre vérification de la propreté de la dame. Va dans la même direction aussi l'épilation intégrale qu'affectionne tant mon homme. Et moi aussi, me sentant ainsi une hygiène parfaite. L'idée de me faire laver m’effleure peu, mais avant mon épilation définitive, j'aimais beaucoup me faire raser par mon homme. Ce qui implique aussi un lavage.

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    4. Je confirme que l'examen de la culotte de la dame, au moment de la fessée, peut être l'occasion d'ironiser sur certains signes d'excitations... ou sur son hygiène.

      Le rasage irrite mon épouse. Je lui raccourcis donc la toison avec des ciseaux, après lavage.

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    5. Moi aussi, comme votre dame, dans le temps je me suis heurtée au bout d'un moment à un problème d'irritations par le rasage. Je suis donc passée à la cire. La première fois c'est assez éprouvant, puis déjà à partir de la deuxième fois on ne sent presque plus rien. Seulement, il faut aimer le tout lisse.

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    6. Nous pourrions essayer, en effet.

      Mais la méthode actuelle a des avantages: madame doit régulièrement se prêter à un rituel qui, malgré l'habitude, lui fait encore de l'effet. Il s'agit non seulement de présenter son intimité bien ouverte, mais aussi bien éclairée; et je vais prendre soin de lui dégager soigneusement les endroits où je n'aime pas sentir "un cheveux sur la langue".

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  2. Moi, je ne pourrais pas parler de "vilaine main" mais de "vilain coussin", parce que je n'ai jamais pu pratiquer les plaisirs solitaires autrement. Je n'ai jamais reçu de fessée quand j'étais enfant, peut être que c'est ce qui me l'a fait associer à des fantasmes très jeune.
    Mais l'idée d'être une gouvernante/ tutrice très stricte qui veille au respect d'une bonne discipline et qui apprend à faire passer le travail avant le plaisir, ça, c'est quelque chose qui me poursuit depuis un bon moment!

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    1. J'avais déjà entendu parler de pratiques sur des coussins, oreillers, accoudoirs etc. mais ça m'avait toujours un peu étonné. Mon épouse me dit avoir presque toujours pratiqué avec les doigts, très rarement par frottement sur un objet.

      Elle me dit qu'une grande étape pour elle a été quand elle a osé introduire le doigt...

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    2. Mon épouse a également une position et une technique pour se frotter à moi en cas de fessée "récréative"...

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    3. Ah se frotter contre le monsieur! Là nous sommes vraiment dans la pure récréativité pour se procurer du plaisir mutuel. Mon homme aime également se coller derrière moi quand je danse toute seule à la maison...

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  3. Ah le vilain coussin, moi aussi je le connais. Je trouve cela plus mignon que les objets modernes sans poésie et âme. Il y avait également ma passion pour le vélo d'appartement et surtout pour le vrai vélo qui permet de … se détendre au bon air un peu n'importe où. Ni vu, ni connu !

    J'ai pu aborder le sujet de la gouvernante avec pas mal de personnes au cours de ma vie. Il s'agit d'ailleurs d'un excellent moyen d'aiguiller la discussion vers les châtiments corporels et notamment la fessée. Le lien se fait parfois de manière toute naturelle. Je sais que la notion d'enseigner de passer le travail avant le plaisir (en fait quelle noble tache pour une gouvernante!) a travaillé certaines de mes copines d'adolescence. Et selon mes discussions il me semble possible de concevoir des rapports gouvernante/jeune demoiselle sur un niveau purement éducatif en récréant un authentique contexte à l'ancienne.

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  4. Bonjour à tous!

    Parce que jusqu'ici Constance, tu ne te voyait pas comme veillant strictement au respect de la discipline? Ça promet pour quand tu vas t'y mettre pour de vrai....

    J'ai renoncé il y a longtemps à comprendre d'où me venait ce gout pour la fessée mais je sais qu'il s'est grandement développé grâce à un sentiment similaire à celui décrit par Isabelle. Le besoin de laisser à sa conscience une soupape de décompression. Marchant depuis tout temps au stress et à l'angoisse pour ce qui fut d'abord de mes études puis de mon travail, c'est un moyen efficace de se motiver et de forcer une tendance à la paresse et à la procrastination naturelle très développée. Mais c'est un methode pour gérer ses obligations épuisante et qui surtout ne permetant jamais d'être satisfait de soi même et tranquille avec sa conscience. On a toujours le sentiment de n'avoir pas assez fait et chaque moment de repos ou de détente est un plaisir coupable. D'où une très grande culpabilité. Remplacer cette auto-exigeance par l'imagination d'une tierce personne vous ayant pris en main et prête à punir sévèrement ces manquements permettait de les dédramatiser. S'accorder du temps pour lire, traîner avec des amis, aller au ciné ...ect alors qu'on a le sentiment d'avoir des choses importantes à faire à la place parait beaucoup plus acceptable lorsqu'on s'imagine devoir les "payer" d'une punition au retour.

    Pour la tierce personne autoritaire les fantasmes se retrouvent d'un esprit à un autre, j'ai aussi des gouvernantes strictes, des tantes aux méthodes d'éducation anti-diluviennes, des tutrices ou des profs particulières aux sanctions claquantes, voir des voisines sévère décidées à reprendre en main le petit voisin malgré son age pleins les fantasmes

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    1. Bonjour James,

      merci pour ce très joli témoignage. Pour l'instant il est encore très peu commun de parler de la fessée comme une « soupape de décompression » pour la conscience et voilà pourquoi j’apprécie beaucoup votre franchise qui dénote positivement du discours stéréotypé de la fessée pur plaisir. Enfin, tout timidement cela commence à bouger pour oser nommer ce qui se cache derrière les façades .
      En Allemagne, il existe depuis la fin des années 80 des groupes de discussion sur ce que l'on appelle le « flagellantisme éducatif » entre adultes, des personnes donc qui désirent des vraies punitions, et qui se distingue de la pratique du spanking. Je ne saurais dire à quel point la frontière entre ces deux versions est perméable ou pas selon les personnes.

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    2. James Sillycat1 août 2013 à 17:12

      Bonjour,

      Je suis content si vous avez apprécié mon intervention. Après je ne dis pas que mon rapport à la punition n'est qu'une histoire d'apaisement de mauvaise conscience, c'est aussi un fantasme érotique, d'ailleurs les quelques fois ou j'ai pu pratiquer la fessée c'était dans le cadre de jeux de rôles ou le système faute/punition était purement factice. Mais cette attirance pour le concept même de punition ne se limite pas à cette facette "récréative", j'imaginais que ce rapport double à la fessée était plutôt courant.

      C'est intéressant ce concept de groupes de punitions réelles pour adultes, je n'en avais jamais entendu parlé encore moins pas en France. Les groupes consacrés à la fessée semble être plus tourné vers l'aspect jeux de la fessée que la distribution de vrais punitions.

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    3. Bonjour James,

      j'aime beaucoup la réflexion sur le fantasme. Alors il n'y a aucune raison que je n'apprécie pas votre contribution. Peut-être je manque une certaine légèreté dans mes propos qui me donne un air austère. Enfin on ne se refait pas.

      Je pense que pour quasiment toute personne ayant eu des rêveries autour de la fessée avant la puberté, l'aspect « pur plaisir » c'est l'arbre utilisé pour cacher la foret. C'est le voile de la pudeur qui couvre des non-dits qui semblent gênants. Il y a peut-être une différence pour les personnes qui se découvrent le fantasme étant déjà adultes. Comme vous je penche donc sur un double aspect de la fessée, veut dire incluant les modifications apportées par la sexualisation du corps à la puberté. Je doute que la fessée purement récréative se suffisant à elle-même intéresse beaucoup de personnes. J'ai déjà discuté le fantasme avec pas mal de personnes, mais je n'ai pas encore rencontré une qui se limite à un seul aspect. Je continue donc à chercher. Pour ma part non plus, je n'en connais aucun groupe de discussion autour de la fessée punitive entre adultes en France. Je pense que ce terrain pourrait être fort fructueux, mais je crains qu'il ne soit noyé par des nostalgiques qui n'arrivent pas à se détacher de leur vécu ou fantasmes d'enfance sans pouvoir transposer les données à un niveau adulte...

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    4. D'accord pour la "soupape de décompression".

      Nous pratiquons la fessée aussi bien à titre purement récréatif (préliminaire sexuel) qu'à titre, disons, "correctif" (madame ou monsieur s'est très mal comporté, elle ou il va se faire rougir le popotin), avec des intermédiaires (madame ou monsieur a été un peu irritant, une fois la fessée reçue on passe à d'autres activités).

      Il y a dans la fessée comme une sensation de se laisser aller, ce que l'on peut si peu faire habituellement entre adultes...

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    5. Ah encore d'autres adeptes de la "soupape de décompression". Faut oser de l'admettre, mais concevoir la fessée seulement sous l'aspect de claquement de peau, rend à mon avis ce fantasme un peu trop vidé de son essence. Comme vous, je trouve un côté laisser aller dans la pratique, ce qui est fort agréable. Notons la différence avec le personnes qui décrivent un effet de perte de contrôle.

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    6. Oh je n'ai ressentie aucune austérité ne vous en faite pas.

      Le fantasme de la fessée étant très cérébrale (même dans son aspect purement érotique, il s'agit d'une pratique sexuelle sans acte sexuel, les pratiquants doivent donc bien y trouver leurs excitations et leurs plaisirs quelque part dans leurs têtes) on ne peut pas le limiter aux simples claques sur le derrière, bien que le coté esthétique d'un postérieur rosie pourrait le justifier à lui seul.Même dans le cadre du jeu de rôle: il besoin d'un contexte, d'une histoire, d'une faute même fictive à corriger.

      Mais je pense qu'effectivement pour avoir cette fantaisie, il faut dans un premier temps avoir ce désir ou besoin d'être corrigé ou de corriger pour de vrai.
      Cela renvoi logiquement à un sentiment de culpabilité à expier de la part du fessée ou d'un besoin de prendre en main et de guider de la part du fesseur mais il me semble que cela peut aussi chercher vers la volonté d'abandon à autrui ou de celle d'imposer sa volonté que l'on retrouve chez les soumis et dominateurs au sens plus large dépassant le contexte de la fessée.

      Concernant ces groupes d'émulation par la punition réelle, il me semble me rappeler en avoir vu sur yahoo-groups mais qui avait effectivement été rongés par des annonces de rencontres pour réalisations de fantasmes et d'ailleurs était inactifs depuis longtemps.
      Mais c'est dommage ce serait base fertile pour tout les adeptes de la fessée la concevant comme un catalyseur de motivation ou une soupape de décompression.
      J'ai d'ailleurs l'impression générale que la France si elle ne manque pas de "spankos" est assez pauvre d'initiatives dans le domaine, on y trouve pas ces écoles pour adultes (bon on reste dans le jeu de rôle ici) ou des discipliarian comme en Angleterre ou aux Etats-Unis.

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    7. Comme d'habitude très belle analyse, cher James, Soyons clairs déjà il n'existe à ma connaissance aucun endroit sur le net français qui réussit seulement à mener des discussions sérieuses sur l’aspect disciplinaire de la fessée entre adultes. Ce n'est pas par manque de lieu sympas et conviviaux , mais par mauvaise fois. Soit c'est saboté par des amis « humoristes » et leur probable gêne accompagnante de voir trahir leurs petits secrets. Soit par des amis inhibés et/ou manipulateurs qui souhaitent satisfaire leurs pulsions sans se poser des questions et notamment en exerçant une pression sur ceux et celles qui se posent des questions. Car se poser des questions évite de tomber dans des pièges.

      Il y a depuis quelque temps une tendance de vouloir voir plus loin que le simple « plaisir partagé », mais il me semble encore trop tôt pour la trouver significative. A croire qu'il serait impossible de se détacher du prétexte déculpabilisant de l'univers récréatif. Effectivement l'univers récréatif n'est pas à sous-estimer dans le fantasme, mais justement pour mieux le nourrir une plongé dans les racines s'avère bénéfique à mes yeux. Il semblerait alors possible de concevoir la fessée disciplinaire débarrassée du contexte récréatif comme cela se fait selon la tradition allemande depuis les années 30 ou selon l'approche british. Un site très intéressant, malheureusement en allemand : rohrstock.de.

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  5. Bonjour Isabelle,

    Puisque il m’apparaît que vous m’accueillez facilement sur votre site, je me permets quelques commentaires qui me sont inspirés par votre intervention

    Je n’ai jamais été interne, et la seule fois où j’aurais dû participer à un voyage scolaire de quelques jours, une angine malencontreuse m’en a privée. De ce fait, je n’ai jamais eu la moindre expérience d’une vie en communauté de filles. C’est peut-être pour ce motif que j’ai eu peu de vraies amies, mais plutôt des copines avec qui on se contente de banalités, à l’exception d’une voisine avec qui au contraire nous nous racontions tout, ou plus exactement, presque tout. Est-ce pour cela que je n’ai jamais fantasmé sur la vie dans un gynécée ou assimilé ? Manque-t-il quelque chose à mon éducation et à mon expérience ?

    Est-ce aussi à cause de cela, du moins en partie, que pendant toutes ces années de collège et de lycée, je n’ai pas cherché à séduire les garçons ? Cette unique amie, qui bien qu’étant quasiment aussi « sérieuse » que moi, s’était laissée aller à flirter un peu, me disait que j’étais trop romantique. C’est vrai que la plupart des fantasmes que je me racontais avant de m’endormir tournaient toujours autour d’histoires où j’étais enlevée, séquestrée, puis libérée par un prince ou son équivalent, fantasmes alimentés par les livres de Anne et Serge Golon, et ceux de Béatrice Small, lus et relus. Et puis, je l’avoue, ces fantasmes n’étaient pas non plus tout à fait innocents … J’ai eu, très jeune, et sans savoir ce qui m’arrivait, un orgasme en me touchant, dont je me souviens comme d’hier : mais cela m’a plu suffisamment pour que cela devienne un acte volontaire plusieurs fois par semaine ! J’étais ainsi devenue experte pour me faire plaisir de bien des façons, y compris avec un traversin ( !), ou plus discrètement (même en public !) en croisant les jambes et en contractant alternativement les cuisses …

    Tout ceci explique peut être aussi pourquoi ce n’est qu’en étant jeune fille au pair en Angleterre, l’été de mes 18 ans, j’ai réellement flirté pour la première fois, et commencé à pratiquer (encore assez pudiquement) l’art du « tout mais pas ça ».

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  6. Bonjour Christine

    J'ai été élevée dans le sens de ne pas me presser avec les garçons ou plutôt de ne me pas laisser presser par un garçon. J'ai pris alors le temps qu'il fallait pour rencontrer les bonnes personnes. Et j'ai su dire non quand je n'étais pas sure de mes désirs. Voila tout cela pour vous dire: chacune à son rythme. Je trouve personnellement affligeant une mentalité qui considère comme un tare une jeune fille ou jeune femme qui ne souhaite pas des rapports sexuels pour une raison ou une autre. Et la pression qui s'exerce à ce niveau me semble hélas incomber la-dite libération sexuelle. Autant qu'il y avait une réelle libération par la pilule, autant comme j'ai pu m'en apercevoir cela a ouvert les portes pour un pénible harcèlement de la part de certains hommes abusives qui confondent libération avec droit de cuissage.

    Bien évidement je connais Angelique, par contre je ne connais pas Beatrice Small. Mais votre romantisme pousse tout de même ma curiosité dans une direction bien particulière. Peut-être si le cœur vous en dit, pourriez-vous jeter un coup d’œil sur ce post de ma part :

    http://disciplinedomestique.blogspot.fr/2013/01/264-fantaisies-punitives-chez-les-filles.html

    qui donne mon opinion sur la thématique.

    J'ai beaucoup rigolé en lisant votre allusion aux jambes croisées. Je connais aussi et je me dis parfois que ceux qui trouvent un air coincé à certaines dames, le confondent peut-être avec la concentration pour un mouvement rythmique de contraction des cuisses. N'est peut-être pas coincé, qui on imagine de l'être...

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    1. Bonjour Isabelle,

      J’ai suivi votre conseil, et profitant d’un calme pré-vacances, j’ai lu attentivement votre intervention N° 264. Peut être vais-je laisser plus ou moins dubitatif quelques uns de ceux qui suivent votre site, mais il ne me semble avoir jamais eu le fantasme de la fustigation (un mot bien français et qui s’applique parfaitement à la chose !). Je crois que la punition corporelle m’a toujours semblé un passage hautement désagréable mais logique et inévitable lorsque j’avais grandement fauté., et qu’une sanction marquante , dans les deux du sens du terme, se justifiait. Pleurer, parce que ça fait mal et qu’on a aussi honte, devenait une externalisation rédemptrice de la faute de conduite.

      J’ai tellement eu la sensation (et la fierté), dès le premier jour, de m’être donnée corps et âme à celui qui deviendra mon mari, et que c’était ce à quoi j’avais toujours aspiré, qu’il m’a paru parfaitement naturel que celui qui dirige ma vie (ma destinée j’espère) assume dorénavant pleinement le rôle qu’avait pu tenir mes parents lorsque j’étais enfant. Cela s’est fait simplement sans qu’il soit même nécessaire d’en discuter. J’ajoute que je ne sens nullement infantilisée de m’abandonner totalement à lui, d’autant plus qu’il me soutient pour qu’à l’égard du monde extérieur je sois plus qu’avant une femme forte, déterminée et respectée.

      Les activités étranges sous la couette, comme le dit si drôlement Constance dans son commentaire, ne m’ont jamais faite me sentir coupable ! Est-ce parce que j’ai commencé aussi jeune qu’elle ? Est-ce parce que je n’ai jamais été surprise dans une telle activité par mes parents (ou s’ils l’ont vue, ils ont joué les aveugles !) ? Petite remarque en passant : je crois que la plupart des filles qui prétendent ne s’être jamais livrées à de telles activités, ou seulement vers la fin de leur adolescence, sont de fieffées menteuses !
      Au fait, n’ai je pas eu tort de faire allusion aux « cuisses croisées », un secret bien féminin ?

      Tout ceci me paraît se refléter dans les fantasmes qui « m’agitaient », si je peux dire ! Ainsi, à titre d’exemple significatif, car fantasme qui fut particulièrement récurrent, je citerais lorsqu’Angélique, enlevée par les Barbaresques, se retrouve, menacée certes des pires châtiments si elle se rebellait, être longuement préparée pour être mise en valeur, puis mise en vente dans un marché d’esclaves où nombre d’acheteurs potentiels vont admirer sa beauté, et se retrouvée finalement être acquise par SON Rescator !

      A propos de Bertrice Small, je n’ai possédé que ses romans qui racontent la « Louve d’Irlande Skye O’Malley ».

      Maintenant, pour s’amuser, Isabelle, j’ai envie de vous lancer un défi. Je regarde tous les liens que vous citez. D’une façon générale, ils ne me provoquent pas d’ « émotion particulière », même si souvent, ils démontrent oh combien je suis offerte sans pudeur à mon époux, lui donnant parfaitement la possibilité de voir, de détailler s’il en a envie, les détails les plus cachés de mon intimité : je suis à lui, je lui appartiens, c’est normal. Mais dans ceux de votre intervention 271, une photo m’a, disons, « émue ». Saurez vous la trouver ? Je vous donne droit à un échec ….

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    2. Honte à moi ! Il faut , pour le "défi", lire 374 et non 271 !....

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    3. Chère Christine

      Votre intervention m'intrigue fortement. Il me semble peu étonnant sur un « blog de fessée » d'échanger principalement entre personnes partageant le même fantasme. Il arrive également, très rarement, de tomber sur une personne radicalement contre ce genre de pratiques. Toutefois je pense que bon nombre de lecteurs n'ont pas - comme vous - « le fantasme de la fustigation ». Les motivations pour lire mon blog vont de la curiosité de s'informer sur le sujet, de se distraire en découvrant du peu habituel à une approche aussi finement construite que la votre qui voit un réel sens dans la punition entre adultes.

      Contrairement à beaucoup d'adeptes de notre sujet, je trouve une vraie punition très désagréable sur le coup. Cela fait mal sans parler de l'aspect honteux. C'est avec le recul (au coin souvent) que le tout se transforme en mélange explosif et on trouve dans les anciens manuels d'éducation que cette réaction « physiologique et psychologique » est - bien que ne pas une généralité - tout de même parfaitement normale. On conseille alors de ne pas tenir compte, de faire comme rien n'y était sachant que l'érotisation n’empêche pas l'aspect éducatif.

      J'en conviens avec vous que la discipline domestique comporte un aspect qui attribue au partenaire le rôle qu’avait pu tenir autrefois les parents. Voila le point d'attaque facile, un soi-disante immaturité de la dame. De l'autre côté vous parlez de « femme forte, déterminée et respectée ». Ce qui laisse entendre que rien dans vos comportements en société laisse deviner une dame qui se plie à l'autorité de son homme. Conclusion personnelle, la DD ne se lit pas sur le visage et passe outre des clichés.

      Comme pour vous, l'activité manuelle n'étais pas un désir coupable pour le fait pour moi, mais je craignais de passer trop de temps au point de négliger mes études ou mon travail. Par contre je vois un aspect coupable en couple, du moins entre la punition et le moment de réconciliation. Quant aux jambes croisées, je me demande sérieusement si cette pratique est bien répandue encore. A l'heure des objets conçus pour, je crois que le « goût d’effort » fait souvent défaut.

      Je retiens dans vos rêveries beaucoup de romantisme et une ascension vers la beauté. C'est bien mignon.

      Venons à votre énigme. Habituellement je suis peu douée à ce genre d’exercice. Alors d'après ce que j'ai lu de vous, j'opterais pour la « secrètaire bis »...

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    4. Il semble que je n’ai pas été aussi claire qu’il aurait fallu ! Pour tous ceux qui nous connaissent plus ou moins, à quelque titre que ce soit, je crois qu’il est clair et même évident que mon mari est le « patron », tout comme il est le chef de famille. Mais à l’égard des tiers, notamment et surtout sur le plan professionnel, il veut que je sois considérée comme une femme « forte et déterminée », et que je sois respectée, c’est à dire non pas une personne sans importance, et comme si hors la parole de mon mari, il n’y aurait rien, que je ne serais que quantité négligeable.

      Cela dit, pour ceux qui nous sont proches, famille et amis, il est évident que je ne fais rien sans avoir eu l’aval de mon mari et que même pour ma parole, je veille à ce qu’il y ait communion de pensée, en demandant chaque fois que nécessaire son avis. Un jour, ma sœur m’a brutalement dit qu’elle n’a jamais accepté pour elle semblable attitude, sur un ton qui manifestait désapprobation et reproche, et que jamais elle ne l’accepterait. Je n’ai pas répliqué, car à quoi bon ? Ce que je constate, c’est qu’elle a déjà vécu deux ruptures pénibles, et qu’elle est maintenant une mère célibataire avec les difficultés que cela implique …

      Jambes croisées : cela me fait me souvenir de ces heures dites d’études ou des cours que je trouvais particulièrement « barbants », entre 16 et 20 ans !...

      Pour le défi, erreur ! Vous avez une seconde chance ….

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    5. Bonjour Christine,

      effectivement je ne vais pas spéculer sur la nature des rapports avec votre entourage proche. Je préfère donc vos propres précisions qui mettent les choses bien au clair. Dans mon propre entourage proche c'est également mon homme qui est perçu comme chef de famille et moi un peu comme tête en l'air qui se repose sur son compagnon. Je me sens à l'aise dans ce partage des rôles. Quand nous envisageons un achat par exemple c'est mon homme qui a le dernier mot dans le sens que moi je me décide sur un coup de cœur et lui sur des critères de fiabilité. Alors s'il estime que l'achat ne fasse pas long feu, je ne vais pas le contredire. Mais dans le principe il approuve ou désapprouve ce que moi je choisis. Il en va de soi que dans bien d'autres domaines mon homme décide aussi. Et comme chez vous la recette semble bien marcher. Bien que critiquée par quelques rares personnes.

      Je vais essayer une fois de plus de trouver le lien qui semble vous inspirer, mais à vrai dire je ne saurais me baser sur aucun critère fiable, alors à tout hasard: Troublante. Tout en espérant que vous m'indiquiez la vraie solution...

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    6. Bonjour Isabelle,

      Tout d’abord, désolée (enfin pas vraiment !), vous avez perdu une seconde fois ! La photo qui m’avait « émue » est celle intitulée « jamais sans mon tablier » : c’est un peu comme si je me voyais dans ce que je peux faire bien souvent lors de dimanches matins où il fait beau et alors que je vaque à mes obligations ménagères : mon mari trouve que c’est nue que je lui plais le plus... La seule chose anachronique peut être est que je ne pends pas de culotte à moi (et pour cause…) et que lui ne met que des boxers.

      Je ne suis pas considérée, je crois, comme une fille tête en l’air ! Mais par contre, il me trouve trop dépensière, ou plus exactement trop sujette à faire tout à coup des achats inconsidérés. C’est pourquoi il contrôle mes dépenses, personnelles comme celles faites pour notre foyer. A cette fin, s’il a bien sûr son compte personnel, et si nous avons un compte joint où j’ai la signature (mais avec interdiction de m’en servir sauf cas d’urgence), j’ai mon propre compte qu’il alimente en fonction de mes dépenses courantes, et exceptionnelles si nécessaire.

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    7. Non, je ne m'attendais pas du tout à ce lien. Petite question par pure curiosité : Mettez-vous donc des tabliers pour faire le ménage ? Car chez nous, enfin dans ma famille, c'est une tradition de mère en fille. Ma mère en mettait lors des vacances naturistes pour échapper aux éclaboussures chaudes en faisant à manger. Et outre de ses deux mains gauches, j'ai hérité son intellectualisme et son sens pratique pour me protéger par un tablier. Cette habitude a surpris mon homme et il en était ravi. Alors oui, je mets très souvent des tabliers, aussi pour protéger mes vêtements...

      Je ne pense pas que mon homme me « trouve » dépensière. Mais disons que j'aime beaucoup votre formulation et tout compte fait, vous travaillez. Grande différence avec moi comme maman au foyer. Pour notre part, nous faisons très souvent les magasins ensembles et j'ai appris de lancer des petits : Tu me l'offres » sans les moindres scrupules. Ceci dit il arrive parfois qu'il soit... disons surpris... en regardant les relevées de la carte bleue. Sans toutefois tomber dans l'abus.

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    8. J’ai été étonnée par votre question : oui bien sûr, pour nombre de mes activités domestiques, je mets toujours et tout naturellement un tablier, cela me paraît naturel et évident. Ma mère l’a toujours fait. C’est logique pour éviter de tacher ses vêtements. Mais cela me paraît tout aussi logique pour protéger ma petite personne quand je suis nue. Mon mari ne le considère pas comme un habit, même si mon sexe n’est plus directement exposé à sa vue : il reste néanmoins parfaitement accessible s’il en a le désir !

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    9. Ne vous étonnez pas, Christine. J'ai l'habitude de poser des questions qui peuvent sembler un peu bêtes, mais il m'importe beaucoup de bien comprendre autrui. Je découvre donc avec plaisir votre approche qui rejoint la mienne. Le port d'un tablier est plutôt rare de nos jours et j'ai pas mal de moqueries gentilles à ce sujet de la part de pas mal de mes copines.

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  7. Christine: Mon épouse me dit qu'elle a commencé les activités "sous la couette" à la fin de l'enfance et y a pris goût au début de l'adolescence, mais avec un embarras marqué ("c'est sale" tout ça). Ensuite, avec les émois amoureux cela lui a paru un peu "anormal" (dans une société qui valorise le rapport de couple). Elle n'a commencé à accepter cela qu'à l'université...

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