Un
départ raté en vacances et ses conséquences
Je doute un peu que les jeunes parents
de nos jours (moi y compris), arrivent à la cheville de leurs
propres parents en matière de « ré-créativité ». Sous
prétexte de libération des mœurs beaucoup de choses ont été
essayées. Alors avec mes fantasmes bon enfant je me sens toute
petite. S'il y a un psy dans la salle qu'il s'abstienne de rire.
Effectivement moi aussi quand j'ai écris mes trois premières
phrases j'ai marqué un temps d’arrêt pour rire. Passons. Ce petit
clip publicitaire pose la question du regard des enfants à l'âge
adolescent sur leurs parents. Période qui cherche à séparer le
vrai du faux, de comprendre que sont les parents en réalité en
dessous de leur apparence. Bien évidement j'ai ma propre réponse à
cette question et comme il est souvent coutume dans le monde
isabellien, il y a peu de place pour la métaphysique. Je dirais
alors qu'un homme et une femme se sont aimés (du moins physiquement)
et ont eu ensembles un enfant : moi. C'est ainsi qu'ils sont
devenu parents et plus particulièrement mes parents. En dessous de
cette trivialité - en apparence, encore - se cache tout même une
compréhension qui va un peu plus loin que le bout de mon nez et que
j'exprimerais ainsi : Entre mes parents tout genre de
réalisation de fantasme ou « jeu de docteur » niveau
adultes me semble non seulement possible, mais permis. C'est moi qui
leur permet, concernant leur image de mes parents. Pourquoi leur
plaisir suivrait un fil que moi je souhaite qu'il suive. Et si je les
découvrais dans une mise en scène quelque peu délirante, j'aurai
certainement un sourire bienveillant en pensant tant mieux s'il
s'éclatent encore. Seulement je ne suis pas une ado, mais une
adulte.
Alors quelle réaction j'aurais eu ado en les découvrant comme
le couple du clip : Un grand soulagement ! En pensant, si
mes parents peuvent le faire, pas de raison pour moi de me priver.
Mais au lieu de la consternation des jeunes du clip, j'aurais eu
envie de rire pour ainsi exprimer mon propre malaise dans mon
fantasme à cette époque. Retenons : Nos parents sont ce qu'il
sont, pas ce que nous imaginons. Et idem pour toute autre personne.
J'ai pu parler avec des personnes ayant des fantasmes les plus
divers. Et leurs fantasmes ne se lisent ni sur leur visage, ni dans
leur présentation. Seul moyen de les connaître: Savoir écouter.
Mais aussi de savoir mettre à l'aise une personne. En fait,
concernant notre sujet il s'agit chez certaines personnes d'un
non-dit, veut dire quelque chose que la personne n'ose pas s'avouer à
elle-même. Le contenu n'est pas inaccessible comme dans le refoulé,
mais considéré subjectivement comme très gênant et est par
conséquence censuré. Le fait de pouvoir communiquer librement
autour du sujet avec une autre personne peut avoir des conséquences
bien positives. Comprenons-nous bien, je ne parle pas d'une
conversation pour s'échauffer mutuellement, ni d'une douteuse
démarche « d’amener une personne à se réaliser », ni
de l'harceller pour qu'elle nous raconte ses fantasmes. Rester autour
du sujet n'engage à rien. Ni même de s'impliquer personnellement.
Parfois le sujet revient sur la table avec quelques jours, semaines,
mois de décalage. Avec plus de détails, plus de couleurs, plus de
personnalisation...
Cette photo est assez connue et
représente pour moi un double aspect : Provocation et/ou
insolence. D'abord celui de la provocation qui est à priori sans
risque, car mon homme n'applique pas une double sanction cuisante
dans une même journée. A priori, car il m'est arrivé une fois de
tester ses limites dans mon coin. D'abord en me déhanchant plus
sensuellement que demandait l'état de mon derrière fraîchement
châtié pour le soulager. Je savoure particulièrement cette phase
quand la douleur commence à baisser et l'alchimie hormonale et
psychologique oriente mes désirs vers les petits trucs entre un
homme et une femme. De plus mon besoin de punition apaisé, je me
sens d'attaque pour montrer avec moins de retenue encore que savent
faire les filles pour éveiller l'attention d'un homme. Pour cette
raison mon homme adore quand je fasse du coin et confortablement
installé dans son fauteuil, il ne se lasse pas du programme que lui
propose mon derrière tout rouge, uniforme après le paddle ou strié
de manières différentes selon l'instrument. Puis ce jour-là,
mauvaise influence oblige, je me suis laissée aller de lui montrer
ce l'on appelle en français un doigt d'honneur. En latin un digitus
impudicus (doigt impudique) et en allemand un Stinkefinger (doigt qui
pu ). Soigneusement questionnée par mon homme j'ai du expliquer
de A à Z d'où venait ce geste et mes motivation de le produire
devant lui. En fait, j'ai voulu jouer la fière après coup, non pas
dans le sens même pas mal, mais plutôt: Tu va voir mon coco,
maintenant c'est à moi de chauffer l'ambiance et tu verras comme ce
sera long d'attendre notre réconciliation le soir au lit. Je me suis
vraiment prise très maladroitement et j'ai du méditer l’étymologie
de l'expression allemande de mon geste en insérant l'objet de ma
hardiesse dans un endroit bien étroit qui ne permet point de faire
des gestes indécentes.
Quant à un acte d'insolence, il ne
s'agit pas de provoquer une attirance physique, mais de montrer sa
mauvais fois en mettant en doute l'autorité. Pour ma part j'aime
beaucoup conférer l'autorité quelque peu parentale à mon homme et
lui donner ainsi la légitimation de me corriger et de m'éduquer
pour mon bien et dans mon intérêt. Ce qui implique quand il veut me
botter le derrière par pur plaisir (si, si cela nous arrive) il est
tenu en principe de me demander mon accord. Il est hors de question
de procéder par un prétexte fallacieux qui met en marche la
structure DD. Enfin au fil du temps, plus besoin de communication
explicite. Nous sommes une équipe qui sait passer les message sans
qu'autrui ne s'en aperçoive ! Alors vu sous un aspect
d'insolence mon geste n'avait pas d'excuse. Je pense qu'il s'agissait
inconsciemment de ma part d'une mise à l'épreuve de l'autorité de
mon homme. Et avec le recul de passer un très long moment au coin
avec mon doigt dans mon c... , ce qui implique une position fort
inconfortable, j'ai payé chèrement mon geste. Et fidèlement à sa
parole mon homme n'a pas eu recours à un deuxième acte
douloureusement éducatif dans la même journée. (T'aurais pas pu
faire un joli récit, isabelle !- J'y songe mon chéri, j'y
songe !)
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Je crois que si mon épouse m'avait fait ce geste, je l'aurais interprété comme une invitation à ce que je m'introduise par la voie étroite... il faut assumer les conséquences!
RépondreSupprimerPas chez nous (rire) ! Nous ne mélangeons pas la discipline domestique avec les autres activités récréatives. Mais je pense que votre interprétation du sens de ce geste est parfaitement juste...
RépondreSupprimerC'est très ingénieux cette façon de donner une punition qui illustre littéralement la faute. Ça renouvelle les concepts de coin et ça doit amplifier grandement l'humiliation du châtiment.
RépondreSupprimerÇa me rappelle une des punitions décrite dans les mémoires de Lucie, où celle-ci devait faire pénitence en position "Humilité" prosternée les fesses en l'air. Pour s'être comporté comme un trou du C.., elle était condamnée à exposer le sien. Enfin si je me souviens bien, ca fait un moment que je l'ai lu.
Sacrée Lucie. J'avais complètement oublié ce texte sur mon autre blog. Merci de me l'avoir rappelé, James. Voici l'extrait qui se trouve dans le chapitre 12 :
RépondreSupprimerPour que son élève prenne conscience de ces valeurs anciennes, elle exigea des sessions de méditation à genoux au coin devant le martinet, des devoirs écrits sur des thèmes imposés et des séances de prosternation au milieu de la pièce pour chaque mot de travers. Lucie redoutait particulièrement cette punition pour écart de langage où elle dut exposer ses parties intimes bien en l’air et détestait de prendre cette « position de modestie » pour s’excuser. Elle aurait préféré le classicisme du martinet au lieu d’être rappelée si péniblement de s’avoir comportée en trou du c… en exhibant ce dernier.
Elle essaya d’argumenter sur l’indécence de la situation
punitive, mais Nadège lui répliqua ceci :
« Ce n’est pas la nudité qui crée l’impudeur, mes les pensées associés à cet état. »
http://autourdelafessee.over-blog.com/article-20462774.html
Ah oui c'était l'extrait que j'avais en tête, bien que si ma mémoire est bonne elle subit ce châtiment à plusieurs reprise dans l'histoire.
RépondreSupprimerJ'aimais beaucoup ces textes ou la discipline était autant axé sur l'imposition de règles, d'octroi ou de retrait de privilèges, d'infantilisation et d'humiliation que de claques sur le fessier.
Et la construction d'un petit univers cohérent permettant de normaliser l'administration de la dite disciplines à des jeunes adultes était délectable.
Au fait la ressemblance entre la punition de la position de modestie subit par Lucie et celle du vilain doigt dans le derrière qui vous fût infligée est une simple coïncidence, où l'une à inspiré l'autre?
Excellente observation James, qui mérite réponse. Je me sens en quelque sorte prise en flagrant délit avec le doigt dans le derrière (rire).
RépondreSupprimerD'abord merci pour ce joli retour sur Lucie. Un constat simple depuis que je fais du net : Mes fictions attirent beaucoup de visites, mais très peu de commentaires. Ce qui me semble normal. Quand je lis un livre ou une nouvelle, il ne ne me viendrait pas à l'idée de passer un mot à son auteur.
Enfin pour vous répondre. Il ne s'agit pas de simple coïncidence. Pour écrire Lucie je me suis basée en partie sur l'expérience et surtout les méthodes éducatives de mon homme. J'ai donc repris la punition du vilain doigt pour Lucie.
Bonjour Isabelle,
SupprimerIl n'est jamais facile de commenter des textes trouver sur le net en tant que lecteur même si on les apprécient, c'est très dure de se sortir des compliment bateaux et puis on se demande toujours quelle légitimité on peut avoir à critiquer un récit. Ceci dit cela doit être frustrant pour l'auteur de ne pas avoir de retour sur la façon dont son texte à été reçu par son public.
Alors la pauvre Lucie doit tout ses malheurs à vos bêtises à vous et les punitions qui en ont découlées?
C'est un procédé amusant de décrire vos propres déconvenues par l'intermédiaire de votre malheureuse héroïne, cela réalise un petit peu ce fantasme de la punition publique dont vous parlez quelques fois sur le blog.
D'où cette impression d'avoir été surprise un doigt dans le derrière peut-être?
Par simple curiosité verra t'on un jour de nouvelles aventures de Lucie ou un autre série de textes-feuilletons?
Vous étiez très douée a cet exercice.
Cher James,
Supprimernon, Lucie ne paye pas pour toutes mes bêtises. Rire. Seulement pour une partie. Il y a quelques chapitres où j'ai pris en compte des suggestions que l'on m'a faites. Alors si vous avez une piste ou une idée, n'hésitez pas de m'en parler.
Je suis très sensible à la suggestion et par exemple mon feuilleton des « Bonbons amers »
(http://disciplinedomestique.blogspot.de/2012/09/168-bonbons-amers-ou-lart-de.html?zx=33798a7cc6d8583c)
est parti sur un petit texte d'un de mes lecteurs. Quand l'idée me plaît, j'essaye de me glisser dans cet univers, puis j’aménage à ma sauce. Je me sens à l'aise dans des contextes d'éducation entre adultes. Alors oui, j'ai un brouillon d'un long feuilleton sur dame Éléonore et Georges-Henry. Puis un autre projet de feuilleton , abordé aussi sur ce blog :
http://disciplinedomestique.blogspot.fr/2012/10/188-la-danse-du-martinet-fiction.html
Je vais voir à l'automne ce que je peux faire selon mes disponibilités.
Sinon, je trouve votre interprétation sur mes rapports avec Lucie très justes. Effectivement c'est comme être prise sur le fait avec le doigt dans le c...
Chère Isabelle, vos fictions se lisent comme des feuilletons... n'écrivait-on pas jadis aux journaux publiant ceux-ci afin de se prononcer sur la suite?
RépondreSupprimerCher Pecan, vous avez tout compris. Moi-même je considère mes fictions comme des feuilletons pour distraire sans prise de tête. Bien souvent l'inspiration m'est soufflée...
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