Pour
commencer un peu d'humour avec cet...
Ne connaissant ni les rencontres
tarifaires, ni celles du net je ne vais pas me lancer d'écrire
quelques phrases sur ce que je n'ai pas vécu. Disons s'il existait
des endroits qui proposaient de la discipline pour dames dans un cadre sérieux, agréable et sécurisé, en
analogie avec un institut de beauté et étant célibataire, je pense
que je ne m'embêterai pas avec une rencontre. Avant tout parce que
je ne me sentirais pas de faire des centaines de kilomètres pour me
retrouver avec une personne dans une chambre d’hôtel pour vivre un
une situation qui me rappelle un couple illégitime. Dans un sens
plus large encore, l'idée de rencontrer dans le but exclusif de me
faire botter le derrière ne m'enchante pas. Quand j'étais encore
célibataire je choisissais mes partenaires en vu d'une relation
stable et en essayant de repérer des messieurs solides et posés. En
limogeant d'entrée le « bad boy », le monsieur mariée
en instance de divorce ou encore le monsieur pressé. Et à vrai dire
la plupart des hommes ne cherchent pas d'aventure, mais une
partenaire de vie, future épouse et mère de leurs enfants. Hein
oui, le couple traditionnel a encore des beaux jours devant lui. En
ce sens il me paraît plus fructueux de parler de notre penchant en
couple, car il me semble que les aspiration vraiment libertins ne
concernent qu'une minorité. Par contre il y a beaucoup de personnes
qui regardent ailleurs par la force des choses - honni soit qui mal y
pense - parce qu'avec leur partenaire de vie leurs désirs ne sont
pas compatibles. Je peux comprendre assez facilement la dame qui se
méfie pour son postérieur, d'un trop d'élan et d’enthousiasme de
son homme au feu de l'action. Mais je ne peux comprendre le monsieur
qui refuse une bonne déculottée à sa dame qui se languit de telles
caresses ardentes. Ou pire encore qui essaye de lui faire la
morale...
Je ne saurais dire
combien de mes post sont la conséquence directe ou disons plus
poétiquement le fruit d'une médiation au coin. Au début j'ai eu du
mal à m'adapter à cette forme de discipline après la discipline,
mais je pense que pour profiter pleinement du bienfait d'une fessée
à l'ancienne, il faut avant tout apprendre à l'accepter comme une
vraie punition. Et bien que cette méthode éducative soit pour le
moins que l'on puisse dire discutable pour les enfants, il me semble
qu'un adulte avec l'esprit ouvert et une inclinaison en ce sens peut
en tirer un réel bénéfice. Ce qui renvoie à la plus belle forme
qui puisse y être pour un consentement, la compréhension d'un
besoin de se trouver entre des mains fermes et de profiter de cette
aubaine pour travailler sur soi. Il en va de soi que l'introduction
de ce châtiment dans ma vie par le biais d'une belle aventure de
couple, m'a mis certains idées bien en place, fort profitable autant
pour ma vie sociale que professionnelle. L'expérience du coin de
préférence dans une nudité intégrale donne selon mon ressentir la
belle impression de recommencer à zéro, d'avoir une nouvelle
chance, de plus avec une conscience joliment apaisée par la douleur
dans le derrière. Certes, ce monde n'est pas aussi chaste que les
rêveries de l'enfance autour du sujet, car la poussé des hormones à
l'adolescence donne une nuance supplémentaire au fantasme. Mais
disons que l'on peut considérer le tout comme une forme de
discipline positive qui réussit un compromis entre punition et émois
récréatifs. Quant le côté récréatif est trop prépondérant,
cela tombe dans une variante de la pure sexualité, une sorte de
prélude ou but en soi selon les goûts, sans profiter des secrets
qui se cachent derrière cette pratique. Et quand l'acte se limite à
une pure et austère correction sans âme et chaleur humaine, nous
tombons dans le sadisme qui prétexte un contexte éducatif et qui
sert exclusivement comme gain de plaisir à celui qui applique sans
apporter grand chose à la personne punie. Voila pour dire que j'ai
appris à adorer le coin que ce soit pour mettre au clair mes idées,
pour me sentir pleinement créative, mais aussi pour déguster la
lente progression de sensations plaisantes dans mon bassin. Quant aux
mains derrière la tête cela va un peu trop loin à mon goût et je
suis bien contente que mon homme n'a pas de penchant dans ce sens.
Au temps des hippies je n’étais pas
née. Mais j’ai vu des photos de mes parents et des leurs amis qui
ont vécu cette époque. Gamine j’étais attirée surtout par les
coloris des vêtements sans me poser des questions sur la philosophie
hippie. Enfin s'il y en a une. Puis des récits de voyages aux
États-Unis, en Inde ou Népal ont largement nourri mes imagination
d’enfance. Plus tard j’ai appris que le mouvement hippie n’était
pas une première mondiale, mais une répétition de l’histoire et
que des telles tendances étaient déjà à la mode à la fin des
années dix du siècle dernier. Il y a pas mal de nouvelles de
Hermann Hesse qui décrivent ces recherches de forme alternative de
vie. Notamment une qui tourne autour d'un adepte « baba naga »
ce qui veut dire « moine qui vit nu ». J’étais donc
très étonnée en France de découvrir l’expression babacool. Je
ne sais pas s'il y a un rapport. L’idée de vivre nue me plaît
beaucoup -peut étonnant avec des parents naturistes- et quand mon
homme et moi, nous étions encore en rase campagne je passais les
journées chaudes de l’année toute nue. Malheureusement ce n’est
pas le trip de mon homme. Par contre il aime beaucoup me voir évoluer
toute nue en restant habillé lui-même. Cette situation ne manque
pas du piquant pour moi et me rappelle un peu une enfance quelque
peu attardée. Et quand je faisait une bêtise, mon homme me passait
sur place sur ses genoux et j’ai goûté d'innombrables fois à la
fessée en plein air. Notre maison était entourée par une épaisse
haie et nous avions qu’une seule voisine une centaine de mètres
plus loin. Mais la campagne porte le son et il est fort probable,
même certain qu'elle ait entendu la résonance de mes corrections.
Petit piquant mignon quand je la croisais et elle me disait :
quand je vous entends parfois je me dis que vous vous amusez bien,
vous deux. Je me souviens aussi des folles courses au travers de la
pelouse quand Monsieur me courrait après parce que j’essayais
d’échapper à ma punition. Je poussais des grands cris en courant
comme une gamine me souciant peu de la voisine. Et il y avait des
jours au début de l’été que j’exposais mes fesses toutes
rouges au soleil, bien plus rouges qu’un éventuel coup de soleil
qui me guettait. Bref des jolis souvenirs qui vont bien avec le temps
estival en ce moment.
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
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