vendredi 12 juillet 2013

368 Liens de discipline domestique (70 ème édition)


Pour commencer un peu d'humour avec cet...


Ne connaissant ni les rencontres tarifaires, ni celles du net je ne vais pas me lancer d'écrire quelques phrases sur ce que je n'ai pas vécu. Disons s'il existait des endroits qui proposaient de la discipline pour dames dans un cadre sérieux, agréable et sécurisé, en analogie avec un institut de beauté et étant célibataire, je pense que je ne m'embêterai pas avec une rencontre. Avant tout parce que je ne me sentirais pas de faire des centaines de kilomètres pour me retrouver avec une personne dans une chambre d’hôtel pour vivre un une situation qui me rappelle un couple illégitime. Dans un sens plus large encore, l'idée de rencontrer dans le but exclusif de me faire botter le derrière ne m'enchante pas. Quand j'étais encore célibataire je choisissais mes partenaires en vu d'une relation stable et en essayant de repérer des messieurs solides et posés. En limogeant d'entrée le « bad boy », le monsieur mariée en instance de divorce ou encore le monsieur pressé. Et à vrai dire la plupart des hommes ne cherchent pas d'aventure, mais une partenaire de vie, future épouse et mère de leurs enfants. Hein oui, le couple traditionnel a encore des beaux jours devant lui. En ce sens il me paraît plus fructueux de parler de notre penchant en couple, car il me semble que les aspiration vraiment libertins ne concernent qu'une minorité. Par contre il y a beaucoup de personnes qui regardent ailleurs par la force des choses - honni soit qui mal y pense - parce qu'avec leur partenaire de vie leurs désirs ne sont pas compatibles. Je peux comprendre assez facilement la dame qui se méfie pour son postérieur, d'un trop d'élan et d’enthousiasme de son homme au feu de l'action. Mais je ne peux comprendre le monsieur qui refuse une bonne déculottée à sa dame qui se languit de telles caresses ardentes. Ou pire encore qui essaye de lui faire la morale...


Je ne saurais dire combien de mes post sont la conséquence directe ou disons plus poétiquement le fruit d'une médiation au coin. Au début j'ai eu du mal à m'adapter à cette forme de discipline après la discipline, mais je pense que pour profiter pleinement du bienfait d'une fessée à l'ancienne, il faut avant tout apprendre à l'accepter comme une vraie punition. Et bien que cette méthode éducative soit pour le moins que l'on puisse dire discutable pour les enfants, il me semble qu'un adulte avec l'esprit ouvert et une inclinaison en ce sens peut en tirer un réel bénéfice. Ce qui renvoie à la plus belle forme qui puisse y être pour un consentement, la compréhension d'un besoin de se trouver entre des mains fermes et de profiter de cette aubaine pour travailler sur soi. Il en va de soi que l'introduction de ce châtiment dans ma vie par le biais d'une belle aventure de couple, m'a mis certains idées bien en place, fort profitable autant pour ma vie sociale que professionnelle. L'expérience du coin de préférence dans une nudité intégrale donne selon mon ressentir la belle impression de recommencer à zéro, d'avoir une nouvelle chance, de plus avec une conscience joliment apaisée par la douleur dans le derrière. Certes, ce monde n'est pas aussi chaste que les rêveries de l'enfance autour du sujet, car la poussé des hormones à l'adolescence donne une nuance supplémentaire au fantasme. Mais disons que l'on peut considérer le tout comme une forme de discipline positive qui réussit un compromis entre punition et émois récréatifs. Quant le côté récréatif est trop prépondérant, cela tombe dans une variante de la pure sexualité, une sorte de prélude ou but en soi selon les goûts, sans profiter des secrets qui se cachent derrière cette pratique. Et quand l'acte se limite à une pure et austère correction sans âme et chaleur humaine, nous tombons dans le sadisme qui prétexte un contexte éducatif et qui sert exclusivement comme gain de plaisir à celui qui applique sans apporter grand chose à la personne punie. Voila pour dire que j'ai appris à adorer le coin que ce soit pour mettre au clair mes idées, pour me sentir pleinement créative, mais aussi pour déguster la lente progression de sensations plaisantes dans mon bassin. Quant aux mains derrière la tête cela va un peu trop loin à mon goût et je suis bien contente que mon homme n'a pas de penchant dans ce sens.


Au temps des hippies je n’étais pas née. Mais j’ai vu des photos de mes parents et des leurs amis qui ont vécu cette époque. Gamine j’étais attirée surtout par les coloris des vêtements sans me poser des questions sur la philosophie hippie. Enfin s'il y en a une. Puis des récits de voyages aux États-Unis, en Inde ou Népal ont largement nourri mes imagination d’enfance. Plus tard j’ai appris que le mouvement hippie n’était pas une première mondiale, mais une répétition de l’histoire et que des telles tendances étaient déjà à la mode à la fin des années dix du siècle dernier. Il y a pas mal de nouvelles de Hermann Hesse qui décrivent ces recherches de forme alternative de vie. Notamment une qui tourne autour d'un adepte « baba naga » ce qui veut dire « moine qui vit nu ». J’étais donc très étonnée en France de découvrir l’expression babacool. Je ne sais pas s'il y a un rapport. L’idée de vivre nue me plaît beaucoup -peut étonnant avec des parents naturistes- et quand mon homme et moi, nous étions encore en rase campagne je passais les journées chaudes de l’année toute nue. Malheureusement ce n’est pas le trip de mon homme. Par contre il aime beaucoup me voir évoluer toute nue en restant habillé lui-même. Cette situation ne manque pas du piquant pour moi et me rappelle un peu une enfance quelque peu attardée. Et quand je faisait une bêtise, mon homme me passait sur place sur ses genoux et j’ai goûté d'innombrables fois à la fessée en plein air. Notre maison était entourée par une épaisse haie et nous avions qu’une seule voisine une centaine de mètres plus loin. Mais la campagne porte le son et il est fort probable, même certain qu'elle ait entendu la résonance de mes corrections. Petit piquant mignon quand je la croisais et elle me disait : quand je vous entends parfois je me dis que vous vous amusez bien, vous deux. Je me souviens aussi des folles courses au travers de la pelouse quand Monsieur me courrait après parce que j’essayais d’échapper à ma punition. Je poussais des grands cris en courant comme une gamine me souciant peu de la voisine. Et il y avait des jours au début de l’été que j’exposais mes fesses toutes rouges au soleil, bien plus rouges qu’un éventuel coup de soleil qui me guettait. Bref des jolis souvenirs qui vont bien avec le temps estival en ce moment.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
















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