vendredi 19 juillet 2013

371 Liens de discipline domestique (71 ème édition)


On montre tout ? Pas chez moi !


Il me semble que cette petite dame agit pour faire plaisir à son compagnon et le résultat reste pour moi dans le bien mignon. Je vois la preuve d'amour déjà par le fait de rentrer dans ce magasin faisant partie d'une grande chaîne nationale et destiné aux bricoleurs chevronnés. L'ambiance n'est pas girlie du tout. Il m'arrive d'y accompagner mon homme pour choisir une nouvelle couleur pour les murs, un nouveau carrelage, un robinetterie etc. C'est assez discret comme magasin et des filles en jupette on n'en vois qu'exceptionnellement. Pour ma part je m’adapte au lieu en évitant des bas à couture qui sont tout de même très voyants ainsi que des talons aiguilles pour ne pas me faire remarquer pas des clac clac. Et bien entendu je ne vais pas fouiller dans les rayons en bas. J'ai un galant homme à ma disposition, moi!

Il m'arrive aussi de tomber sur des clips nettement plus « intenses ». Et dans ce cas je suis très heureuse de ne pas vivre avec un monsieur qui - par caprice de sa libido ; n'oublions pas - souhaiterait me libérer de mes inhibitions, de me faire goûter aux plaisir de montrer mon derrière au premier venu ou qui est friand des clubs et endroits branchés pour exposer sa dame. Pas que je sois particulièrement prude et coincée à ce niveau, mais ce n'est vraiment pas mon truc. Et idem pour la ligné éditoriale de mon blog j'aime préserver le côté bon enfant. De toute façon il n'y a pas besoin de moi pour montrer comme sont faites les filles. Un peu dommage pour pas mal d'images qui passent ainsi à la trappe parce que l'on voit trop bien l'éternel féminin. Non, non, je ne fais pas la morale aux personnes qui aiment des telles images. Quand je vois par exemple le regard illuminé de mon homme après m'avoir corrigée, j'imagine sans difficulté la multitude de poses indécentes que je dois prendre en bougeant et sautant sur ses genoux. Il y a peut-être là aussi un puissant stimulant pour notre passion de se savoir par la force des choses si impudique. J'essaye parfois de tenir mes jambes bien serrées, ce qui marche pendant disons au mieux une minute. Puis une fois que je commence à chanter à haute voix, la façade s’effondre tout naturellement. Et mes mouvements et poses s'adaptent selon le meilleur soulagement de la douleur dans mon postérieur. Comme a confirmé d'ailleurs mon homme à maintes reprises : On voit tout, absolument tout. Surtout sur une fille intégralement épilée. Bon, pas besoin de faire un dessin pour certaines poses quand la canne entre en jeu. On comprend aussitôt que l'exposition qui ne permet aucune pudeur dans ce cas fait partie de la punition. Pour la dame, tandis que le monsieur peut se rincer l’œil pour la bonne cause. Enfin je ne suis pas contre les récompenses quand je me sens entre des bonnes mains...


… quand on se trouve sur les genoux d'une personne pour recevoir une claquante correction. Parfois j'aimerais m'y voir. Non, l'abandon (terme que l'on trouve souvent dans ce contexte) ne me pose aucun problème. Bien que je n'aime pas trop cette expression. Il en suffit une bonne série de claques pour que je me laisse aller sans retenue. Gigoter, sauter, piétiner, jurer, insulter (avec modération), implorer, c'est du grand spectacle avec moi. Et dans la vanille c'est pareil. Heureusement mon homme m'aime expressive. Selon ses dires il me trouve déchaînée sur ses genoux. Je ne saurais combler un monsieur qui base sa libido sur la fierté de la fille et qui aime une correction qui ressemble à la prise d'une forteresse quasi impossible. Et là je me pose la question si la dame qui résiste si fièrement, se montre de la même manière au lit. Calme ou bruyante, à chacune sa manière.


… pour exercice d'un très vieux métier ? Non, pas vraiment à mon avis. Plutôt deux gentilles jeunettes allemandes, peut-être étudiantes qui se rendent à une soirée de carnaval. Mais oui, il faut avoir vécu la folle semaine du carnaval au Bas-Rhin pour comprendre ce que c'est une transgression socialement admise. On peut même s'allonger sur les genoux de son homme pour quelques savoureuses claques. Pas sur le fessier tout nu bien sur, il y a des limites. Ce qui est intéressant avec cette festivité c'est un augmentation du courage masculin proportionnel à la consommation de la bière. C'est ainsi que l'on m'a demandée par exemple : Tu gardes ta tenue de majorette au lit ? Tu te rases tes jambes ?
Il t'arrive de porter des « strapse (porte-jarretelles)» ? Quant à notre sujet plutôt des menaces que des questions. Et il ne faut pas être psy pour comprendre la charge voluptueuse que met un monsieur dans des telles menaces. Je vois le plaisir de mon homme quand il prononce la belle phrase : Ungezogenen Mâdchen gehört der nackte Arsch versohlt ! (On devrait donner la fessée cul nu aux vilaines filles). Cela sort comme une évidence de sa part et étant sur la même longueur d'onde que lui je ne puis que l'approuver. Ceci dit, en voyant ces deux jeunes dames, il me arrivait quand j'étais ado d'imaginer de me faire choper sur le fait dans une telle tenue par une personne chargée de mon éducation.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !





Punie (en bas de l'écran)








4 commentaires:

  1. Eh oui Isabelle, je pense que les messieurs aiment voir tout, et que, lorsqu'on se laisse aller sur leur genoux, ils en ont, du spectacle.
    Je crois que je suis expressive aussi en la matière. Je dois dire que je m'aime bien comme ça; "impudique par obligation" sur les genoux d'un homme que j'aime.

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  2. "Impudique par obligation", voila une belle formulation a retenir qui me semble parfaitement décrire ce qui se passe. Et quel magnifique titre pour un récit. Moi aussi je m'aime bien comme cela. C'est tellement délassant sans prise de tête...

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  3. Bonjour Isabelle,

    Je suis admirative comment, en racontant une anecdote, vous pouvez laisser entrevoir plein de questions restées comme en suspens. Après la lecture, cela tourneboule dans ma tête, cela me donne envie de vous dire ce que cela m’a inspiré, comment moi je vis ce que vous évoquez. J’espère que vous ne me trouvez pas trop insistante, que vous ne m’en voulez pas de « squatter » un peu votre site.

    Cette fois-ci, je crois qu’apparaît en filigrane dans votre récit deux notions que certains souvent ont tendance à confondre, et qui en fait ne sont pas antinomiques : je veux dire pudeur (ou plutôt impudeur) et exhibitionnisme. Il me semble bien qu’on peut être à la fois pudique et exhibitionniste, tout comme l’inverse, n’est ce pas ?

    Personnellement, je ne suis pas exhibitionniste, et mon mari ne cherche pas à m’exhiber de façon impudique. De plus, dans notre cas, ce serait évidemment un problème socialement parlant ! Certes, il est fier que lorsque nous sortons en société, je sois élégante, que les gens autour de nous fassent des compliments sur ma tenue, et il me plait de lui faire honneur, tout en me sentant bien dans de beaux atours…

    Sur le plan de mon sentiment de pudeur, je me rends compte que mon « analyse » est plus complexe. Mes parents ne sont pas naturistes comme étaient les vôtres. Je n’ai jamais vu mon père tout nu (en fait, mon mari est le premier homme que j’ai vu intégralement nu !), et ma mère que très exceptionnellement. Mais, sans doute en raison de l’éducation stricte que nous avons eue ma sœur et moi, nous n’avons jamais cherché à manifester une fausse pudeur à leur égard, eux qui nous avaient faites, et qui nous éduquaient.

    Peut être est ce pour cela que lorsque, dès le tout début de notre liaison, mon « futur » ( !) époux m’a dit, et m’a bien fait comprendre, qu’il serait dorénavant le Maitre absolu de ma pudeur, je n’ai pas été vraiment étonnée. Pourtant, dans sa volonté que cela soit sans aucune restriction de ma part, il m’a fallu parfois au commencement me forcer pour agir tel qu’il l’exigeait, comme accepter de ne pas m’enfermer pour faire pipi s’il me le disait ! Ce temps est révolu. Je suis à l’aise maintenant d’être nue et ouverte pour lui chaque fois qu’il me le dit, et cette nudité m’est parfaitement naturelle dans maintes occasions de notre vie : il ne me viendrait plus à l’idée, à moins d’avoir des visiteurs, de mettre un maillot pour profiter de notre piscine ….

    Pour en revenir un instant au début de votre texte, vous ne serez pas étonnée de savoir que je ne mets jamais de mini-jupe, pour une raison évidente ! Ma période mini-jupe, vers mes 16 ans, n’a pas duré longtemps, devant le flot de critiques par mn père ! Et je me sens très à l’aise en ne portant que des jupes (ou robes) mi-longues et longues. C’est ainsi que j’ai parfaitement supporté ces quelques journées très chaudes au bureau, en portant des robes longues en imprimé fleuri, avec le dos mi-nu, d’autant plus que mon mari m’avait autorisée à me passer de soutien-gorge car cela restait très décent.

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  4. Chère Christine,

    exprimez vous comme bon vous semble et merci pour vos compliments. Je ne peux que vous encourager parce qu'il est quasiment impossible en langue française de trouver des témoignages sur la discipline domestique et des réflexions qui accompagnent le sujet. J'ai lu récemment sur un site allemand l'hypothèse d'une psychologue qui part de l'idée qu'il existe peut-être plus adeptes que l'on imagine, seulement ils restent silencieux car le sujet est un tabou social.

    J'ai comme vous l'impression que pudeur et exhibitionnisme sont deux notions qui peuvent exister l'une indépendante de l'autre et qui peuvent se conjuguer de multiples façons. Ne croyez pas que des parents naturistes garantissent un seuil de moindre pudeur. Toutefois j'ai toujours eu un excellent rapport avec ma nudité sans que je me donne pour autant en spectacle. Je vois une similitude entre votre mari et mon homme. Pour sa part il me dit souvent de laisser la pudeur au vestiaire et j'aime beaucoup quand il met ma pudeur à rude épreuve. Et comme par hasard lui aussi aime beaucoup « l'épreuve pipi ». Cela me touche beaucoup de voir mon homme s’intéresser comme un petit garçon aux secrets des filles.

    Il est intéressant de constater qu'avec des éducation très différentes que l'on puisse arriver à apprécier des mondes fantasmatique plutôt proches sur pas mal de points. Tout comme depuis l'adolescence de chérir le désir de fonder son couple sur une structure peu commune comme la discipline domestique. Merci pour vos jolies confidences !

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