Ambiance
macho...
Extrait de : Live
nude girls ; 1995
Si j'avais une palmarès à établir,
sorte de top 10 comme c'est très à la mode un peu partout sur le
net et surtout dans la presse féminine, concernant mes extraits
favoris de cinéma qui mettent en image notre sujet, sans hésitation
la troublante correction de Dana
Delany en fera partie. Et sans trop m'avancer, je me
verrais également dans une telle séquence fantasmatique proche de
l'extase. Pourtant à priori je ne me sens pas attirée par un
machisme traditionnel dans toute sa splendeur avec un chef du clan
familial, dans le sens littéraire ou transposé et un fils
rapporteur qui demande à son papa de régler les affaires qui le
dépassent, bref de faire la loi familiale. En gros nous sommes sur
le terrain propre de la discipline domestique, conçue par les
patriarches. Discipline domestique qui octroyait à ces derniers un
droit de vie et de mort envers les personnes se trouvant sous leur
toit avec un marché sous-entendu qui échangeait obéissance et
loyauté contre protection et sécurité matérielle. Voila le cadre
posé, essayons maintenant de comprendre où se trouve ma charge
émotionnelle, car en fait il me paraît futile de spéculer sur les
vraies états d'âme de cette excellente actrice. J'ai un faible
pour sa tenue et notamment les robes rouges. Sans avoir la prétention
d'avoir inventé le bon goût quand je suis accompagnée et sur un
terrain sûr, je me laisse aller selon mes inspirations
vestimentaires. J'aime une certaine élégance conventionnelle sans
oublier le côté sexy. Bien entendu le petit chapeau à voilette
fait partie de mon attirail. Cela plaît beaucoup à mon homme et
voilà déjà assez de raison pour ne pas me frustrer dans mes
tendances théâtrales.
Je n'ai jamais fait de sujet « Fessée
et machisme » pour la simple raison que je ne suis pas tombée
dans ma vie sur un vrai macho. Dans mon pays ce type d'homme était
déjà en voie d’extinction quand j'étais petite fille. Il
continuait seulement à exister dans des légendes d'un féminisme
primaire comme le méchant qui fait pipi debout, dans les caricatures
en envoyant sa dame chercher une bière bien fraîche pendant qu'il
regarde son match de foot et dans … les fantasmes de certaines
filles où il claque les doigts pour que la dame se jette toute nue à
ses pieds. Bon, ici il s'agit d'un machisme dans le sens d'une
virilité poussée à l'extrême, très codifiée et qui essaye de
renvoyer la dame... à sa place. Mais pour que le machisme de mon
petit extrait me fasse tant d'effet, il faudrait peut-être essayer
de voir un peu plus loin qu'un hypothétique frisson à la vue de ces
mâles comme on en fait plus. Car croire que toutes les dames
« carburent » à l'excitation physique me paraît une
légende urbaine. Et même la poésie de l'autorité ne semble pas
suffisante pour une explication. Le pouvoir alors ? En gros pour
mieux cerner mes émois j'aimerais partir sur un petit fantasme
décrit par Karl Abraham dans la « Manifestation du complexe de
castration chez la femme » et qui se résume ainsi :
Comme
femme je voudrais être exceptionnelle !
Tiens je vais me gêner moi. Je ne vais
tout de même pas m'imaginer un truc du style, « comme femme je
voudrais être nullasse, insignifiante» etc. Et bien évidement
cette dame exceptionnelle aspire à un partenaire exceptionnel. Que
dis-je ? Un partenaire dépassant toutes les espérances par sa
toute-puissance. Alors quoi de mieux pour combler cette ambition que
de se voir présentée à dieu le père, le godfather (le parrain) en
personne. Ne serait-ce que pour une punition pour avoir prononcé un
blasphème envers son fils. Car une fois sur place, il sera plus
facile pour la dame de poursuivre ses propres « affaires ».
Voila on commence à cerner la vraie nature de ce fantasme, car
notre dame exceptionnelle semble concevoir son qualificatif en
rapport avec les hommes. Et le terme exceptionnel se rapporte
visiblement plus à son pourvoir de séduction sur la gente masculine
qu'à des mérites dans d'autres domaines ou comme disent les
féministes beauvariennes à sa propre transcendance. Fermement prise
au bras elle est amenée devant Dieu le père même qui la fixe de
son regard. Non, ce dieu n'est pas tout puissant, car il a besoin que
l'on lui rapporte des petits détails de l'affaire. Puis se déchaîne
toute une panoplie de machisme. Tandis qu'un blasphémateur masculin
aurait avec grande possibilité fini sa vie en dormant avec les
poissons, il est hors de question de s'attaquer à une femme de la
même manière. Elle ne sera pas tuée. Bien entendu, ce n'est qu'une
femme, machisme oblige . Mais déculottée par le père et
fessée sur le champs pour expier son horrible faux pas. Évidement
c'est un déshonneur suprême, car la dame étant adulte est censée
de disposer d'une libido adaptée aux inhibitions des conventions
sociales en réagissant ainsi par une pudeur fortement ébranlée. Il
est intéressant à noter que Karl Abraham pointe sur le regard fixe
comme élément du fantasme. C'est comme devant mon homme. Quand il
s'agit de me punir, il sait s'imposer d'un simple regard sans jamais
oublier de m'exprimer que pour lui mes yeux sont les plus belles au
monde. Voila la charge d'un moment particulièrement magique. Notons
également ce délicat déculottage dans lequel la culotte est
roulée. Signe d'un grand amateur de lingerie et selon mes
expériences rien ne trahit mieux les manières d'un homme au lit que
sa façon de s'occuper de la lingerie de la dame. Et voilà le point
faible de notre Godfather, l’éternel féminin qui lui vaut une
inhibitions particulière qu'il appellera respect. Respect envers les
dames, même envers une qui a osé afficher une insolence sans pareil
envers son fils. Respect et frisson à la fois devant leur corps,
devant leur nudité. Puis arrive cette fantastique scène de la
cigare clippée dans la jarretelle. On ne me l'a jamais fait ce coup.
Nul n'est parfait, même pas mon chéri! Et bien que je connaisse la
signification que Abraham attribue à un tel geste (le fameux cadeau
tant espéré par la fille de son papa : un membre viril), je ne
puis m’empêcher d'éprouver une intense émotion. C'est tellement
touchant comme geste. Je passe sur le charme de ce modèle de culotte
et de porte-jarretelles. Cela me rappelle bien les débuts avec mon
homme avant que je ne passe au porte-jarretelles à 6 agrafes. Qui
complique quelque peu la mise à nu du derrière en y mettant un joli
piment.
Il n'y a rien de bien méchant dans la
punition de la belle dame. Aucun doute, c'est la version de notre
passion qui amène à l'extase en mélangeant douceur de caresses et
ardeur. Ben oui, je connais. Mon faible pour la vraie punition, ne
m’empêche pas d'avoir goûté des chemins qui amènent au paradis
de la chair. Et on se doute bien que dans certaines positions de
vanille mon homme ne se prive pas de me donner quelque savoureuses
claques. Rien que pour le plaisir. Bien entendu dans cet extrait je
ne m'attendais pas à la pointe du glaçon. En fait le Godfather me
paraît un homme bien compétant en la matière.
Ce qui me fait particulièrement
craquer c'est l'aspect arroseur arrosé de la situation. Le fils,
espérant de profiter d'une satisfaction du style le père punit la
méchante fille devant moi, avale bien vite son triomphe sous le
regard défiant de la belle dame et qui semble lui donner une leçon
sur ce qui se passe entre vrais adultes. Déjà on ne demande pas à
son papa de régler ses problèmes avec les filles. Mais de plus il
se rend compte que même dans une situation punisseur et punie il
existe un lien qui lui avait échappé jusqu'alors. Le lien entre
punition et jouissance, cet consensus qui reste un non-dit, cette
provocation de la méchante fille qui en fait n'en est pas une, mais
une habille femme sure de son pouvoir de séduction et qui à force
d'en jouer arrive d'en jouir. Et inversement à certains fantasmes de
fessée quand le fils comprends qu'il s'est fait duper, que son
imagination l'a amené sur une piste qui n'a rien à voir avec ce qui
se passe entre papa et maman et que la fessée n'est ni le but du
coït, ni le coït lui-même, il y a ici la troublante découverte
qu'un cocktail de nudité féminine et de claques sonores puisse
ouvrir des chemins nouveaux pour ravir la dame. Bref le fils restera
à la place du fils en regardant faire son père se rendant amèrement
compte qu'il lui reste encore tant de choses à apprendre. Tandis que
notre dame exceptionnelle est arrivé au bout de ses rêves.
S'accaparer du Godfather en se mettant entre lui et son fils.
Vengeance accomplie pour le comportement de rapporteur de ce dernier.
Plat qui se mange alors contrairement aux idées reçues très bien à
chaud, si j'ose dire. Peut-être agrémenté par un glaçon quand
c'est vraiment brûlant...
Je connaissais cet extrait! Je crois qu'il était sur les pages "vidéos" du site Discipline Domestique, ou, franchement, on trouvait de bien intéressants extraits.
RépondreSupprimerC'est vrai, l'ambiance très "macho" ne devrait pas, a priori, correspondre à mes fantasmes/ mon caractère. Et pourtant, ce petit extrait me fait toujours un effet conséquent. Je trouve ton analyse tout à fait juste. En fait, je m'imagine assez bien à la place du Godfather. Se voir amener une jeune femme à punir, lui donner sa punition parce qu'on le doit, et penser à soulager la brûlure de ses fesses juste après, c'est plus fort que moi, ça me perturbe.
Je ne crois pas que cet extrait se trouve sur DD, mais bon le but de ma rubrique c'est de rajouter du blabla personnel autour d'un extrait de film et non de surprendre avec une nouveauté. Ceci dit il me semble que Mister No avait déjà compris, il y a une dizaine d'années ce que souhaitent vraiment les dames en matière de fessée. Comme le Godfather avec son glaçon... il faillait y penser !
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