mercredi 3 août 2016

917 Fessée pour nudité provocante 3


Vers la puberté j'ai commencé à élaborer honteusement de différentes fantaisies tournant autour du fait de devoir me mettre toute nue dans le sens de la nudité troublante.

Il y avait déjà une prise de conscience que ce que l'on m'imposait, coïncidait avec mon désir de vouloir me monter nue de manière provocante . D'ailleurs la honte y associée sert infailliblement comme indicateur d'un contenu préalable sexualisé. C'était la perte de l’illusion d'innocence, l'expulsion du paradis de l'enfance par le regard d'autrui qui percé la source de notre secret du plaisir.

Mon fantasme de fessée aussi a changé de perspective. Il perdait son aura d'un fâcheux aléas de la vie, bien que fort jouissant à l'évocation, imposée par les adultes et devenait le résultat d'un comportement de ma part comme témoigne la charge émotionnelle de certaines phrases qui se mettaient à résonner en moi :

Tu la cherches ? Tu veux une fessée ?

Je devenais timidement actrice dans mes fantasmes ! Autant dans ceux qui étaient émoustillants que dans ceux qui servaient à exalter mes ambitions. Je m'imaginais avec volupté en faisant partie d'un groupe de filles exposant leur nudité dans un but artistique. Un groupe rassure par le fait de partager un idéal qu'il soit pulsionnel ou relevant des ambitions. « L'originalité » pulsionnelle étant partagée sous forme de sublimation (n'est pas danseuse qualifiée qui veut) perds son caractère singulier par un processus égalisant à l’intérieur d'un groupe, surtout quand il y a présence d'uniformes. Je me projetais sérieusement en danseuse du Crazy Horse Saloon et les costumes des danseuses me faisaient rêver. Et si je n'ai pas pris cette voie dans ma vie, c'est exclusivement pour des questions de physique et de talent. Ceci dit, je garde mes prestations pour mon chéri et pour les fêtes familiales ou entre amis très proche.

Vers cette époque j'ai pris bien conscience du lien entre mes désirs de nudité aguichante et mes désirs de recevoir une punition pour ce comportement comme s'il s'agissait
d'une forme de séduction interdite.

J'étais passée en espace de quelques années de la position d'observatrice ou de victime, d'une position purement passive donc, à une position de plus entreprenante, active. Et loin de moi maintenant de me voir sagement accomplir des exercices d’obéissance sous la tutelle d'un sévère metteur en scène. J'aime mieux que mon comportement suit son libre cours et soit considéré comme source valable de punition.

Dans mes fantasmes comme dans mon couple c'est moi qui cherche le bâton pour me faire battre.

Objectivement, il en va de soi qu'il n'y ait aucun mal pour aguicher entre adultes. Cela fait partie de la séduction tout court.

Notons toutefois qu'un « certain féminisme » a conservé et même fait sien les moralités d'un autre âge.

Par exemple il partage l'idée qu'il soit dégradant pour une femme de provoquer une excitation sexuelle du monsieur par les atouts de son corps. N'en parlons pas quand en plus la dame recourt aux artifices comme l'épilation intégrale, vêtements affriolants ou applique certaines techniques pour un « mieux jouir » de son compagnon.

Je pense qu'ici se trouve une majeure source de bien d'inhibitions féminines de nos jours !

Et aussi la raison que bien de dames acceptent de tels jeux uniquement sous prétexte de soumission...

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