vendredi 7 octobre 2016

945 Liens de discipline domestique (239 ème édition)

Au menu cette semaine: Délirant non-dit de nos fantasmes !


Ma mère va rappliquer d'un moment à l'autre et tu n'as pas encore mis ta jupe isabelle !

Et alors ? Crois-tu qu'elle va me donner une fessée si elle me verrait en culotte ?

Sujet très sensible. Parfois je me dis que mon chéri craint que sa maman ne découvre ma facette de « créature de débauche » sous mes airs de sainte ni-touche. Outrée par le fait de lui avoir caché cette vérité, à elle, sa mère, elle se sentirait obligée de lui infliger une bonne fessée comme jadis pour le remettre dans le droit chemin. Rien qu'en imaginant cette constellation je suis pliée de rire et j'avoue que je serais un excellent public. J'aime le côté délirant des fantasmes. D'abord pour les tenues vestimentaires comme dans certains fétichismes par exemple, puis surtout pour les constellations qui impliquent des personnes que je connais réellement. Certes, je n'ai aucune envie que cela se réalise, mais mes rêveries me mettent aussitôt d'humeur exubérante et me donnent parfois aussi des idées. Ajoutons que monsieur dans ce cas s'étonne à juste titre d’ailleurs de mes élans subites:

Mais qu'est-ce qui t'arrive, isabelle ?

Préférerais-tu que je me masturbe mon chéri ?

Encore un de ces non-dits qui nous démange. L'idée de me donner une bonne fessée pour comportement éhonté lui plaît autant qu'à moi. On parle souvent de la masturbation décomplexée, mais n'oublions pas qu'une petite touche de transgression ajoute un piment non négligeable.

Il en va de soi que transgression et punition forment un joli couple.

Dans la temps on y voyait « un comportement pervers », de nos jours on commence à évaluer l'idée d'une orientation sexuelle à part entière. En principe avec un tel état d'esprit tout devrait aller au mieux dans le meilleur des mondes. Notamment en prenant en compte que les « éléments atypiques » permettent d'intensifier le sentiment subjectif d’émoustillement.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !









Solide cadence (petit clip)



Les joies du otk (plusieurs images)








20 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,


    Votre récit m'a bien fait rire. J'imagine également en effet la surprise de "Belle-Maman" en découvrant "l'autre face du miroir".
    Mais qui Madame-Mère fesserait-elle en premier ?
    Son grand garçon qui se targue d'appliquer à la lettre les préceptes de l'autorité, hérité de sa maman ? Ou bien la compagne de son grand fils, en petite tenue presque apprêtée pour la journée ? Hum.... Peut-être même chacun, l'un après l'autre ! What a shame !!! Argh !!!
    Que nenni !!! A l'image de Bernadette Laffont dans le clip joué par Alain Chabat, gageons qu'elle adopterait une attitude de pleine décontraction, ponctuée par ces mots :
    "Alors, vilain garnement, tu joues encore au docteur à ton âge ? Ohhhhh, vilain garçon ! Approches que je te tires un peu les oreilles !" (Allusion à l'absence de la jupe dans votre récit fantasmé). Enfin, je vous laisse juge de cet épilogue, Isabelle...
    (J'y pense : ça ferait bien l'objet d'une petite saynète...)
    Mac-Miche

    RépondreSupprimer
  2. Plein dans le mille cher Monsieur Mac-Miche. Ma belle-mère est très "cool", du moins avec moi et elle trouverait surement la faute chez son fils pour que je sois sans jupe. Elle sait que je suis une fille de plus sage...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Isabelle,

      Votre récit ferait un excellent quiproquos dans une pièce de boulevard.
      L'irruption inattendue de Belle-Maman prenant un air faussement contrariée, l'air surpris (?) de votre compagnon "pris la main dans le sac" et vous Isabelle, faisant un gros effort pour masquer un fou-rire par ces mots: " Belle-Maman ? Vous ici ? Quelle surprise ! ".
      Mais connaissant son fils sur le bout des doigts, Belle-Maman vous rassure par ces mots : du style :
      "Ne vous inquiétez pas, Isabelle, je connais mon fils. Mon p'tit Philippe adooooore taquiner les filles ! C'est son péché mignon ! Surtout quant il les surprend au saut du lit et en petite tenue. / Et toi, vilain garnement, tu n'as pas honte de jouer encore au docteur ? Hein ? Tu as passé l'âge tout de même ! Tu es incorrigible !!! / M'enfin, Maman ! C'est un malentendu et ... /Bon, dépêchez-vous ! Le petit-déjeuner est en train de refroidir ! Ah la jeunesse..."
      Excellent, non ?
      Mac-Miche

      Supprimer
    2. Vous avez parfaitement raison avec votre jolie scénario, cher Monsieur Mac-Miche. Il me semble que l'aspect comédie de boulevard est inhérent à toute une famille de fantasmes de la fessée. Rien de bien méchant et du pur bon enfant qui donne envie de jouer la petite souris!

      Supprimer
    3. Bonjour Isabelle,


      Très juste votre remarque. Quiproquos et effets comiques.
      Je me souviens en particulier d'une comédie diffusée au début des années 1980 à la TV le Vendredi soir dans "Au Théâtre ce soir..." (votre compagnon s'en souvient peut-être de cette émission) et qui m'avait bien amusé par le talent des quatre comédiens et les divers personnages interprétés à tour de rôle : le sujet : une affaire d'héritage dans laquelle chacun tire la couverture vers lui : ainsi successivement apparaissait : la vieille tante fortunée et acariâtre, le neveu efféminé, la nièce dépensière, le domestique voyeur, la femme de chambre "légère ", le jardinier porté sur l'alcool et le prêtre, confident et confesseur attitré de la tante et bien sûr, le notaire de la famille. Une belle brochette de tempéraments ! Une heure trente de fou-rires, et de quiproquos. Mais je ne me rappelle plus du titre.
      Dommage...
      Mac-Miche

      Supprimer
  3. Bonjour Isabelle,

    Je pense que la rigueur morale et l'éducation donnée à son grand fils reste pour "Belle-Maman" le meilleure gage pour conserver l'harmonie qui règne au sein de votre couple où chacun a pleinement confiance dans le rôle de l'autre.
    Et comme disait Maria-Letizia, la mère du Premier Consul : "Pourvou que ça doure". Rires. N'en doutons pas.
    D'ailleurs, même adulte, nous autres les hommes, nous redevenons le temps de quelques instants, le garnement de nos vertes années dés que s'annoncent à l'horizon les terrrribles remontrances maternelles. Rires. Enfin, j'exagère peut-être un peu.
    Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  4. Je pense qu'étant adulte il faut voir ses parents avec des yeux d'adulte. Sans rentrer dans l'histoire de mes beaux parents, ils n'ont pas eu l'enfance facile et surtout ma belle mère s'est accrochée à un idéal de morale et de famille souhaitant bien évidement le meilleur pour ses fils, mais sans pouvoir se défaire de ses propres angoisses. Une chose me semble claire, là où il y avait la "fessée éducative" dans le temps, il y n'avait pas loin un adulte dépassé par la situation...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Isabelle,

      Voilà qui éclaire. Ceci explique cela. Je comprend tout à fait la situation car, très jeune, mon papa a été orphelin de ses deux parents avec ses deux frères.
      Ils ont été recueillis par grand-mères et tantes.
      Puis, ce fut l'école, l'apprentissage dés 13 ans puis son engagement volontaire dans la Marine...
      IL fait partie de cette vieille génération où les relations Père-enfants étaient parfois quasi absentes ou peu exprimées. Et pour cause...
      Et c'est ma mère très "mère-poule", à l'image d'une bienveillante Maman Ours qui régente la tanière et ses oursons turbulents (Rires) qui compensait à 100 % entre "gros bisous et fessées" oserais-je dire.
      D'où aussi cette importance pour elle du soutien moral de la religion sans aucune espèce de "bigoterie". Moral à laquelle je fais très souvent référence dans mes commentaires.
      Je l'avoue: l'influence morale de ma maman a été très importante dans mon éducation.
      Tout comme, je le pense, pour mon frère (5 ans de plus que moi) et ma sœur aînée (12 ans de plus que moi).
      Par conséquent, l'autorité parentale fut exercée par ma maman essentiellement, en raison du travail toujours en extérieur et en horaires décalées de mon papa.
      D'où ma préférence pour la DD inversée. On ne se refait pas. Mais c'est une autre époque ...
      Mac-Miche

      Supprimer
    2. La morale est une pierre d'angle dans la construction des fantasmes, cher Monsieur Mac-Miche. Il faut soigneusement analyser son contenu personnel, la place que l'on lui attribue... subjectivement est surtout sa charge émotionnelle sous-entendue. Notons par exemple avec quelle énergie certains « esprits libertins » s'en prennent à la morale telle qu'eux la conçoivent. Pour ma part je regarde les discours sur la morale avec bienveillance en y voyant un manifestation de l’irrationalité humaine...

      Supprimer
  5. Bonsoir Isabelle,

    On peut concevoir le concept de la morale sous différentes facettes et en faire un "prétexte" à tout un imaginaire fantasmé. D'où malheureusement, l'utilisation, parfois éhontée, voir abusive de cette dite-morale à des fins personnels ou intéressés.
    Votre dernière phrase :"une manifestation de l'irrationalité humaine" signifierait qu'elle serait une pure construction de l'esprit. Derrière le morale , on sous-entend aussi : société, règles, ordre . Tout ce qui constitue les garde-fous d'un groupe humain.
    Remarquez :les règles n'existent pas dans la Nature excepté celles concernant la "chaine alimentaire" entre prédateurs et gibiers, dénomination scientifique de "la loi du plus fort". L'Homme étant dépourvu de crocs et de griffes, il n'a eu que son intelligence pour survivre dans la Nature.
    Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  6. J'ai l'impression que vous ayez inversé mon raisonnement. La morale humaine est selon ma façon de voir les choses issue d'un imaginaire fantasmé, celui du petit enfant. C'est le noyaux qui contient la composante affective et émotionnelle de la morale. C'est sur cette morale rudimentaire que se greffe, enfin que l'on essaye de greffer ce qui est notre morale commune. Appelons ceci l'éducation. Mais disons que concernant notre sujet la raison ne nous est d'aucun secours pour comprendre ce qui se passe en nous..

    RépondreSupprimer
  7. Bonsoir Isabelle,

    A l'instinct naturel, ce qui est programmé en nous, comme notre "moi" génétique, vient s'opposer la morale, cette construction de l'esprit pour éviter raisonnablement les possibles débordements de chacun et chacune d'entre nous.
    Et la raison est bien souvent la base de l'éducation, tant au niveau scolaire que familial. Viennent s'y ajouter par dessus tel un mille-feuille les notions de Bien, de Mal, de péché et autres défauts de l'âme humaine. Les Sept Péchés capitaux, en somme. Et de la faute à la fessée, il n'y a qu'un pas !
    Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  8. Je doute que la morale à sa base soit une construction de l'esprit. Déjà par le fait que le moi est fruit d'un développement et non un acquis à la naissance. La morale me semble une façon d'agit base sur les expériences du jeune humain. Certains comportements vont procurer la bienveillance de l'adulte qui s'occupe de l'enfant, d'autres vont se heurter à un processus éducatif (comme dans l’apprentissage de la propreté). Voila qui me semble essentiel: Les ancêtres du bien et du mal n'ont aucun rapport avec une éthique quelconque. Ce sont les parents ou autres éducateurs qui superposent les concepts éthiques. Voila ce que je retiens personnellement de l'observations des premières années de ma fille. Un "sens moral" n’apparaît seulement vers 5, 6 ans.

    RépondreSupprimer
  9. Bonjour Isabelle

    La morale reste une notion difficile à cerner car elle varie selon l'importance que chaque individu lui donne. Cela fait beaucoup de variantes. Inculquer une certaine morale aux enfants semble délicat à enseigner. D'autant que le jeu prime sur tout le reste...
    La période charnière des 5-6 ans d'âge semble capitale dans la vie des jeunes enfants. Je le vois chez ma petite nièce. Ils communiquent alors d'une manière compréhensible avec les gens qui l'entourent (de même, la mémoire commence à se fixer à partir de cet âge).
    Deux "pédagogues" ont, me semble t-il, mis au point des méthodes pour l'apprentissage chez les enfants : Maria Montessori, au siècle dernier et Johan Pestalozzi, au 19è. siècle. Mais vous les connaissez certainement, j'imagine.
    Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  10. Voyez quel problème pose l'éducation d'un enfant aux parents! Rire. Il leur incombe l'ingrate tache de le préparer leur enfant à une morale parfois fort arbitraire, produit de son temps que l'on essaye de nous vendre comme une valeur absolue. Idem la façon de l'enseignement à l'école. A chaque époque sa mode. Je doute un peu que l'on puisse apprendre sans travailler. Il n'y a aucune méthode au monde qui transforme par exemple une table de multiplication en expérience ludique...

    RépondreSupprimer
  11. Bonjour Isabelle,


    Vous avez tout à fait raison. ( Mais pitié, pas les valeurs absolues !!! Par les dieux, Isabelle ! ).
    L'enseignement des maths dites "modernes" a traumatisé des dizaines d'élèves en Primaire (j'en fis partie).
    Il est impossible d'apprendre sans travailler car il faut bien vérifier les acquis avec les exercices proposés découlant de la leçon. Sinon, comment savoir les appliquer dans la vie courante. Logique.
    Ah aussi, les fameux exercices du Bled au Primaire. La punition préférée des institutrices en cas de bavardages: du style: " Tu as bavardé au lieu d'écouter la leçon ? Eh bien : quatre exercices du Bled pour demain ! ".
    "Jouer à faire des maths" aux Editions Nimbus (comme le nom du Professeur du dessin animé). Mais ne rêvons pas. Dommage.
    Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  12. N'ayez crainte cher Monsieur Mac-Miche ce n'est pas moi qui prêcherai les valeurs absolues!

    Quant au math modernes mon avis personnel est le suivant: Pour comprendre les maths il vaut mieux savoir calculer avant. Je le vois avec les manuels scolaires de ma fille. A force de vouloir rendre le sujet ludique, l'enfant (je me limite au mien!) perds l'orientation. Heureusement nous sommes là pour lui expliquer et surtout orienter son regard vers l'essentiel...

    RépondreSupprimer
  13. Bonsoir Isabelle,

    (Merci pour votre indulgence pour les valeurs absolues !)
    En voulant trop simplifier les choses, on finit par perdre le fondement du problème, voire faire comprendre l'opposé de la démonstration.
    Quant mes nièces, côté sœur ainée, étaient au Primaire, elles ont appris à lire chacune avec une méthode différente :
    l'ainée des filles utilisait la méthode avec les caractères simples pour la construction des mots et sa sœur cadette a appris avec la méthode dite "globale" en apprenant par cœur des listes de mots. Et seulement en cinq ans d'écart en classe. C'est fou ! Et à trop réformer comme pour essayer d'intéresser les enfants à l'école, on finit par embrouiller ces derniers dans les leçons.
    Et dire qu'on a tant critiqué l'époque des pauv' Beatniks !
    Comme je le dis souvent à mon papa. M'enfin !
    De nos jours, les parents doivent jouer à "Maitre Jacques", le cuisinier d'Harpagon (cf. L'Avare de Molière) : cumuler toutes les fonctions pour aider leurs enfants à travailler leurs leçons. Son crédo était : "il faut faire bonne chère avec peu d'argent". Parcimonie oblige !
    Mais je m'éloigne de notre sujet favori. Une fessée pour bavardage excessif ?! En voilà une idée qu'elle est bonne ! Comme disait un humoriste disparu bien connu...
    Bonne soirée. Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  14. Je pense - sans que cela soit dit - il a toujours existé et existe encore des parents qui surveillent de prés les études de leurs enfants, peu importe la méthode appliquée à l'école. Cela était ainsi chez moi et aussi chez mon homme et c'est ainsi pour notre fille. C'est un soutien scolaire régulier qui porte ses fruits. Il en va de soi que nous ne rentrons pas dans la discussion pour ou contre les devoirs à la maison. Enfin perso je n'ai rien contre le principe qu'il n'y en ait pas , car cela permet aux parents de disposer de plus de temps pour instruire leur enfant de leur côté...

    RépondreSupprimer
  15. Bonjour Isabelle,

    Vous le savez peut-être : depuis une loi de 1957, il n'est pas obligatoire de donner des devoirs aux enfants aprés l'école. Mais, si l'on manque de temps pour le faire en classe, il faut bien vérifier les acquis à un moment donné.
    Perso, c'était mon frère qui était le plus proche de moi question matières scolaires. L'aide de ma maman s'était limitée à l'apprentissage de l'écriture et de la lecture ( mon papa étant souvent absent pour son travail).
    Les matières littéraires m'étaient faciles. Et étant un garçon raisonnable et raisonné, mes parents me faisaient confiance sans systématiquement vérifier mon cahier de textes chaque soir. Et, moi, je ne voulais pas ajouter l'échec scolaire (honte absolue pour moi par rapport aux "sacrifices financiers de mes parents)à mes absences de l'école pour maladie (ALD). Une sorte de défi personnel.
    Le cas échéant,j'aurais du affronter la terrible colère maternelle...
    Mac-Miche

    RépondreSupprimer