Verbaliser
la brûlure
Celles qui n'ont pas la chance de
ressentir la fessée comme un agrément sensuel, mais plutôt comme
une indispensable étape pour se libérer d'un ardent besoin de punition,
se retrouveront peut-être comme moi dans une expression du style :
J'en connais
une qui va passer un mauvais moment !
Par conséquence il ne s'agit pas
uniquement de mériter une bonne fessée, mais également de mériter
durement un état de bien-être. L'attrait de cette carotte est si
fort que l'on se plie sagement à une discipline jugée indigne d'un
adulte. Il faut un certain courage pour baisser sa petite culotte
devant son partenaire. Moins à cause d'une réelle peur de ce qui va
arriver, mais par le fait de se mettre au travers de nos conventions
sociales. L'idée qu'autrui puisse savoir ce qui m'arrive quand « je
ne suis pas sage » me déplaît autant qu'elle m'attire dans
pas mal de mes fantaisies. Toutefois je m'abstiens de jouer avec le
feu et je préfère la discrétion.
Une
fois sur le genoux de mon chéri commence une laborieuse séance
d'expiation.
Souvent il suffit d'une seule minute
pour que la fessée commence à faire son effet. J'ai très mal aux
fesses et je le fais bruyamment savoir. Je peux crier, produire des
vocalismes de plus étranges, injurier mon homme, me montrer
grossière sans parler de sauter sur ses genoux comme dans un rodéo
en développant une forte activité avec mes jambes.
Je saurais te
dompter, isabelle !
Comme il a raison mon chéri. Je ne
mets à aucun moment en doute le bien-fondée de ce qui m'arrive.
J'aime sentir de cette façon l'autorité de mon mâle et je sais
pertinemment que sa façon d'agir montre des effets fulgurants sur ma
libido. Pas forcement quand je me trouve sur ses genoux, mais dans
maintes situations du quotidien quand je me remémoré la scène.
N'en parlons pas de ses menaces de me rappeler à l'ordre que mon
cerveau transmet directement à ma petite culotte.
Heureusement
mon chéri ne tient pas compte du contenu de mes verbalisations.
Ouf !
Il cherche un résultat, une
rédemption... et moi aussi. J'ai les larmes faciles et la plupart de
mes fesses punitives se finissent par une
jolie séance de chant. Rien à voir avec la douleur,
plutôt avec un débordement émotionnel qui fait tant de bien...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire