lundi 24 octobre 2016

952 Compter les tapes (Lundi cinéma)

Sans oublier d'ajouter « Monsieur » à chaque fois !

Nous n'avons habituellement pas de formalisme concernant nos pratiques de fessée. Mais il m'est arrivé de vouvoyer mon chéri et de l’appeler Monsieur lors des jeux de soubrette. Cela donne un air plus authentique à la situation, même si « Monsieur » reste méfiant envers mes bonnes intentions.

T'es en train de te payer ma tête, isabelle ?

Selon lui quand je joue à la soumise c'est pour mieux dominer. Qui suis-je pour le contredire ? Alors quand je compte les claques, il s'agit d'une initiative de ma part. Mon chéri n'est pas un fan de mises en scène avec dialogues pré-écrits. Il préfère le naturel, veut dire mes réactions spontanées, surtout hystériques qui se lient à l'action qui se passe sur mon derrière. Et quand je deviens grossière son amusement atteint son comble, car c'est tellement rare que j’abandonne mes petites manières.

Bref il adore les effets secondaires de la cuisson !

Puis pour compter -selon moi - il faut une application comparable à un métronome. Voila qui conviendrait à l'emploi de la baguette où le nombre d'impacts sont définis par avance, 5 ou 10 selon mes écarts de comportement. Exercice qui demande concentration car la baguette n'est pas un instrument facile pour infliger une douleur qui incite à réfléchir sans laisser des traces qui persistent et qui se transforment en hématomes. Toutefois mon chéri aime trop se charger soi-même du comptage pendant l'acte punitif. Sans oublier sa façon inimitable de meubler l'espace temporaire entre les impacts en me sermonnant.

Créant ainsi une atmosphère chargée dans laquelle le coup devient une sorte de délivrance.

J'ai l'impression que la séance devient interminable avant qu'il ne prononce enfin ma délivrance :

Frotte-toi tes fesses isabelle. Elles en ont besoin !

Et bien que je ne sois pas censée de compter à haute voix, je ne saurais dire combien de fois je compte en silence dans un espace temporel qui se déforme selon l'intensité du vécu.

26 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Jouer pour mieux dominer. Excellent sujet de réflexion.
    Qui des deux conjoints domine l'autre par le biais du jeu ?
    Le jeu du chat et de la souris. Rires.
    Très intéressante, comme question.
    Mac-Miche.

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    1. Ces mots m'ont aussi fait sourire.
      Il ne faut trop se leurrer, s'il y a bien une sorte de jeu du chat et de la souris, derrière j'y vois comme un dialogue de deux personnes dont les fantasmes se répondent et se complètent. Les costumes de chacun habillent la scène et la rendent plus ludique, nos deux protagoniste plongent encore plus profondément dans leur imaginaire.

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    2. Bonjour Equilibre,

      C'est juste. Les jeux costumés donnent de la consistance et de la crédibilité au contexte théâtral et la comédie de Boulevard a toujours le bonheur des spectateurs... et des comédiens.
      Comme le dit l'adage populaire : "l'habit ne fait pas le moine... mais il fait rentrer dans l'abbaye". Rires. Merci Isabelle.
      Mac-Miche

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    3. Pour Monsieur Équilibre:Je crois qu'il s'agit d'un effet "vieux couple". Nous nous connaissons l'un et l'autre par cœur en quelque sorte ce qui permet de passer du simple quotidien à une mise en scène de plus ludique sans que cela ne soit dit. Je dirais que nos fantasmes se sont accordés pour les détails au fil des années.

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    4. Pour Monsieur Mac-Miche: vous commencez bien à cerner ma façon d’écrire. Rien ne vous échappe... rire!

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  2. Et si on mettait en avant le caractère ludique et joyeux d'un jeu au lieu de se perdre dans les considérations de domination et de soumission?

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  3. Bonsoir Isabelle,

    Le jeu est souvent la meilleure façon d'appréhender une situation délicate.
    On joue "pour de faux" comme on disait, étant gamin. Ca détend l'atmosphère. Et on ne se complique pas l'existence. Prendre plaisir à jouer une situation.
    Je vous avoue que ces deux mots me mettent mal à l'aise et donne un parfum de servitude extrême à une relation entre deux personnes.
    Enfin si d'aventure, des personnes s'accommodent de ce contexte particulier, plutôt réducteur, ma foi, tous les goûts sont dans la nature...
    Mac-Miche.

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  4. Pour ma part la D/s ne met pas mal à l'aise. C'est un contexte qui m'évoque plutôt un besoin d'être rassuré, notamment en ce qui concerne le dominant, parfois un grand gamin qui trépigne et qui crie: Je veux et j'exige. Peut-être une déformation par mes lectures analytiques qui voie derrière chaque construction fantasmatique... un être humain qui se met à nu. Enfin, la nudité concerne surtout le phantasme qui se cache derrière le fantasme...

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  5. Bonjour Isabelle,

    Voyez, dans le langage courant, l'orthographe peut différer et parfois donner un sens différent voire opposé. Je ne suis pas du tout un spécialiste en la matière.
    J'avais lu dans un magazine style "Ca m'intéresse" un article sur le sens parfois opposé de mots phonétiquement homonymes.
    Ainsi, le mot "fantasme" se rapprochait de fantaisie, comme un désir passager qu'on voudrait concrétiser.
    Quant au mot "phantasme", il aurait un sens plus "spirituel".
    En anglais, le mot "phantasme" se rapprocherait du mot "fantôme".
    Rappelez vous du titre d'un épisode de la nouvelle saga de "Star Wars" (je préfère la version de 1977): en anglais : "the phantom menace" ( c'est presque inutile de traduire). Bien que le mot "ghost" ("Geist" en Allemand ?)signifie "fantôme" au sens de "esprit". Donc une construction purement visuelle imaginée par notre cerveau ?.
    (Désolé pour cette remarque... frissonnante. Involontaire à quelques jours de la fête d'Halloween. D'ailleurs, dans la mythologie celte, au premier jour du mois de Novembre débutait la saison hivernale, représentée par la divinité Cernunnos qui s'endormait jusqu'au printemps suivant. Et l'Eglise a ensuite christianisé cette fête païenne.
    Une digression de plus. Je vois d'ici : "Mac-Miche, carton rouge ! Rires).
    Mac-Miche.

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    1. Selon ma compréhension le phantasme est un fantasme inconscient. Le fantasme (de la fessée par exemple) est la partie émergente du souterrain irrationnel, le sujet de mon blog. Le phantasme est le sujet de la psychanalyse qui permet à donner un sens au fantasme de la fessée. Cette distinction me paraît utile et pragmatique. Elle permet de ne pas perdre notre temps et notre argent en analyse. Tant que l'on s'accroche à un registre de fantasme (et de leur interprétation) notre analyse n'avance pas. Enfin, c'est un peu plus compliqué que ces quelques lignes...

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    2. Bonjour Isabelle,


      C'est tout à fait juste. Votre déduction est exacte. La thématique est vaste et il est bien difficile de la résumer en quelques mots. Mais vous nous y aider par le biais de votre Blog. Merci.
      Ma sœur ainée avait débuté des études de médecine en Fac à Nantes vers 1972-74 pour devenir orthophoniste.
      Mais c'était avant.
      Mac-Miche

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    3. Disons que pour ma part je doute de l’intérêt médical de la psychanalyse. Quand il y a de la souffrance rien ne remplace un vrai médecin, le psychiatre. Enfin, je ne tiens en aucun cas un blog médical...

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  6. Votre mention du "métronome" me rappelle un peu la méthode de ma femme quand il s'agit de donner une "bonne fessée", celle qui laisse le cul rouge.

    Une fois lancée, elle prend un rythme régulier et alterne gauche et droite. Parfois elle s'interrompt pour me parler, parfois elle peut lancer une petite rafale au même endroit. Mais dans l'ensemble elle s'y prend avec soin et ordre.

    Par contre, même si cela nous est arrivé, nous ne comptons normalement pas. La "bonne fessée" s'arrête quand le cul est rouge de partout. Elle m'a déjà fait admirer son travail dans le miroir.

    Ça lui est même arrivé de me repositionner de façon à ouvrir mes fesses et à pouvoir rougir les faces internes...

    Quand c'est moi qui fesse, il m'arrive d'interrompre la séance pour une vérification de l'état de l'entrecuisse de madame. Malgré son habitude, celle-ci a toujours un petit peu honte (enfin, cette honte fait partie du jeu) de l'effet que lui procure le panpan cucul.

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    1. Encore une fois, nous sommes proche dans nos habitudes en couple. Nous aussi, nous aimons la touche artistique de la fessée qui joue sur les couleurs. Fantasmes de la grande famille : Tacher, marquer, rougir, colorer, registre plutôt ludique d'éprouvant. Enfin, mes fesses ont courte mémoire comme dit mon homme...rire.

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  7. une methode anglaise de compter ou plutot de faire compter les claques qui tombent sur les fesses j ai beaucoup connu cela quand j etais eleve puis collegienne car pour tout vous avouer je suis anglaise et dans els annees 1970 la fessee (detention spanking) etait encore a la mode dans les etablissements prives anglais "spanking skirt up et panties down" administrees le plus souvent de la main de nos professeures ou surveillantes, mais parfois avec une brosse a cheveux en cas de fautes graves

    la punie devait compter les claques (20, 30, 40 jusqu a 60 suivant la punition) et ne pas se tromper sinon tout reprenait a zero

    Lise une admiratrice anglaise d Isabelle

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    1. Bonsoir Lise,


      Vous êtes certainement la plus qualifiée pour nous parler de l'autorité dans les écoles d'Outre-Manche.
      J'avais lu il y a quelques années dans la presse qu'une loi votée au Parlement britannique qui interdisait les châtiments corporels en classe avait eu pour effet la sortie de certaines écoles du système scolaire public, en raison de leur volonté de les maintenir dans leur propre établissement. Pouvez-vous nous éclairer sur la question ?
      Chez nous, en France, les châtiments en classe sont interdits depuis l'après-guerre. Ils ont persisté sporadiquement selon les enseignant/e/s jusqu'au début des années 1970 avant de disparaître.
      Merci pour votre réponse.
      Mac-Miche.

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  8. Bonjour Lise. Merci pour ces souvenirs de pratiques lointaines. J'appartiens à ces générations qui n'ont pas connu de telles pratique, mais il y a quelque chose d'émouvant de m'imaginer à la place d'une écolière insolente. Décidément le fantasme de la fessée comporte un charme qui traverse les âges.

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  9. bonjour Isabelle

    rassurez-vous je n'en suis pas "morte" de ces pratiques disciplinaires anglaises elles m ont permis d etre studieuse de 14 à 17 ans, de reussir et en plus a plus de 50 ans de conserver un fessier ferme et muscle !!!

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  10. Moi aussi je pense que la fessée permet de garder un fessier ferme et musclé. Mais pour ma part j'en reçois encore et j'avais attribué l'effet à l’entretiens régulier... rire!

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    1. bonsoir Isabelle

      rassurez-vous il m'arrive encore, pas plus tard que ce soir, de me voir troussee et bien deculottee pour etre longuement fessee ... (rires)

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    2. Merci Lise pour cette confidence qui part dans la direction de mon idée du bienfait d'un entretien régulier par le biais de la fessée pour avoir de belles fesses.

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  11. sans oublier bien sur de fermer volets, rideaux et fenetres

    pour la tranquilite des voisins !!! hi hi hi !!!

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  12. Effectivement, la fessée n'étant pas une pratique de plus discrète mieux vaut penser à prendre les précautions. Sinon c'est le voisinage qui va rigoler!

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  13. c est vrai avec le risque de devenir la vedette de l immeuble et du quartier pendant quelques temps mais parfois l n y a pas toujours le temps de fermer rideaux et volets et cela m est arrive une fois avec les fesses sans la jupe ni la culotte tournees vers la fenetre pour recevoir une fessee certes meritee mais bien sonore et claquante ... aussi quand je me suis relevee avec mes fesss bien rouges et chaude j ai tout de suite ferme les rideaux mon amant se moquant de moi et me disant :

    "tu as peur que les voisines voient tes fesses ?"

    je lui ai alors repondu : "non, je ne veux pas les rendre jalouses!"

    ce qui m a coute une deuxieme fessee immediate encore sans jupe et culotte mais cette fois rideaux fermes !!!

    Lise

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  14. Excellente votre réponse chère Julia et merci pour cette jolie anecdote. Parfois il me semble aussi que les fesses bien rouges soient la cible de bien de convoitises féminines...

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  15. surtout des fesses bien fermes et musclées !!!

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