mercredi 20 avril 2016

863 Les bons conseils de mon docteur #3 (petite fiction)

Selon lui la fessée devrait être strictement réservée aux grandes filles !

Voila qui m'a fait pointer mes oreilles lors de ma dernière consultation. A la base j'étais allée voir mon docteur parce que malgré de la gym régulière, j'avais l'impression de ne pas réussir à réduire le volume de mes fesses. Rien de grave en soi. Mais étant sérieuse, constante et acharnée quand je m'engage dans une activité, je me suis sentie en quelque sorte volée de ma récompense. J'ai raconté donc à mon docteur que cette absence de résultat me rendait - au grand chagrin de mon entourage – de très mauvaise humeur. Avec une sensibilité à fleur de peau, prête à exploser pour un oui ou un non. Ne tolérant pas ce genre de dérapages publiques, les jugeant indignes d'une personne adulte et plus spécialement d'une dame qui se veut bien élevée, mon homme avait donc décidé, malgré mon âge, le recours aux remèdes maison qui ont fait jadis leurs preuves sur bien de caractères difficiles...

Lesquels madame ?

Malgré le cadre confidentiel de cette consultation, j'ai eu du mal à avouer que depuis quelques semaines le martinet avait fait son entrée dans notre ménage. Et ceci par la grande porte. Accroché bien visiblement dans le bureau de mon chéri, il témoignait en permanence d'un esprit orienté vers une discipline stricte qui s'appliquait en cas de besoin sur mon derrière, préalablement dénudé. La cohabitation entre le martinet et moi me posait quelques problèmes. A chaque fois en passant devant cet instrument j'avais l'impression qu'il se moquait de moi.

Alors isabelle, je te manque pas ? Tu vas encore prendre ta médecine contre la mauvaise humeur aujourd'hui ?

Hélas malgré une discipline bienveillante, mais sans faille, mon soucis de masse fessière se révéla plus fort que la persuasion assez redoutable d'un solide martinet. Je devenais même allergique aux compliments concernant mon popotin y voyant une façon subtile de se moquer de moi et en refusant catégoriquement de continuer à porter des guêpières, pourtant vivement conseillées par mon docteur. Pour en avoir le cœur net, j'ai demandé à ce dernier si en sortant systématiquement le martinet pour me rappeler à l'ordre mon chéri ne faisait pas fausse route.

Avec tout le respect que je dois à votre mari, je suis absolument de votre avis, Madame !

Je fus stupéfaite de cette réponse inattendue, mais avant même que je puisse crier victoire à haute voix et savourer mon triomphe, je fus confrontée à un chute de plus rude.

Voila ce qu'il vous faut !

Avec ses mots, mon docteur sortit de son tiroir un beau paddle en cuir, pour le poser négligemment sur son bureau. Visiblement un travail d'artisanat avec un aspect du flambant neuf. Il manquait encore de la patine qui se crée par la sueur de la main qui applique de claquantes fessées et également par le jus de cuisson du fessier qui est invité à un acte qui a pour but de produire un comportement irréprochable. J’ai essayé d’évaluer l'effet punitif de ce paddle. Sous ses jolies apparences il me semblait bien dissuasif. Monsieur le docteur devina mes pensées en restant strictement professionnel.

C'est un instrument de soin cutané intensif qui vient des États Unis et qui s'emploie quand les bonnes paroles ne portent pas de fruit.

Il me fit comprendre pour l'occasion qu'il jugea plus dangereux mes sauts d'humeur que l'apparence de mon fessier.

Et cela marche, Monsieur le docteur ? Car mon conjoint ne jure que par le martinet !

Le martinet est un instrument... comment dire... plutôt convivial, Madame. Nous allons voir en fin d'examen, s'il y a besoin de vous prescrire un traitement plus adapté pour vos troubles de comportement.

Il orienta son discours vers le problématique de la cellulite en pointant justement sur la difficulté de l'endiguer, même par la gym. Jouant ainsi avec des angoisse archaïques qui hantent beaucoup de femmes. Étant encore sous le charme du paddle sur sa table, je n'ai pu m’empêcher de lui demander si une bonne fessée thérapeutique avec cet instrument ne saurais pas réduire ma cellulite.

Mais Madame, pour pouvoir appliquer en toute sécurité un traitement contre la mauvaise humeur, il faut un postérieur suffisamment rembourré. Ce qui est une disposition naturelle de la femme adulte. Vous verrez par vous même avec ce paddle l'utilité de vos rondeurs. Je pense que vous réconcilieriez vite avec votre anatomie.

Avec le recul je dirais qu'il avait - comme d'habitude – vu juste. Je fus congédiée avec ce paddle et une lettre pour mon chéri, préconisant un traitement de fond pendant trois semaines tous les soirées avant de me coucher. Au bout de quelques jours j'ai regretté vivement notre martinet et j'ai décidé de mettre de côté mes ambitions démesurées. Je me suis dépêchée dès le matin de reprendre mes bonnes habitudes en me glissant dans ma guêpière. Puis j'ai pris le téléphone pour m'excuser auprès de nos proches pour mes humeurs massacrantes en affirmant que cela ne se reproduira plus.

27 commentaires:

  1. Voilà un médecin sérieux qui prend à coeur la santé de ses patientes. Je serais curieux de voir comment il a rédigé son ordonnance... Et comment le pharmacien a réagi! :D
    Ceci dit, je ne suis pas sûr que toutes les mutuelles remboursent l'investissement...

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  2. Votre curiosité mérite réflexion, Monsieur le Professeur. Voila des pistes fort intéressantes pour une suite...

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    1. Bonjour chère Isabelle ,
      j'irais mèmes bien plus loin de tels instruments devraient être remboursés si prescrits sous ordonnance et achetés en pharmacie ! ( rire)

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    2. Il serait déjà bien chère Jacqueline, de les trouver un pharmacie au lieu de devoir se déplacer dans un sexshop, non?

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    3. Bonjour Isabelle, bonjour Jacqueline,

      Votre proposition m'a bien fait rire. Imaginons une telle scène à l'officine.
      Remarquez: il serait nécessaire d'y aménager un comptoir discret entre la balance et le rayon des accessoires pour personnes âgées qui sont souvent les moins encombrés.
      J'avais lu dans un magazine grand public que le chocolat, par ses bienfaits relaxants dû au magnésium qu'il contient, était au début du 20è. siècle vendu uniquement en pharmacie. Avant d'être sur les rayons des commerçants pour son plaisir gustatif quelques temps plus tard. Excellente initiative saluée par tous les gourmands. Cela va de soi.

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    4. Enfin, je me souviens d'une époque assez récente où l'on vendait des martinet dans bien de drogueries et supermarchés sans que cela posait de problème...

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    5. Bonjour Isabelle

      C'est juste. Il y a encore une quinzaine ou vingtaine d'années les martinets étaient relégués au rayon droguerie ou en animalerie (pauvres bêtes!). Ou bien encore, on pouvait en trouver dans certains commerces genre bazar en province et souvent dans des petites communes. Commerces souvent tenus par des personnes d'un certain âge, des dames en majorité, ayant conseillé(?) à l'occasion le dit-instrument, j'imagine. Et contemporaine des vieilles méthodes.
      Je me souviens en particulier d'une épicerie
      tenue par un couple assez âgé, à l'époque (1979)dans notre village de vacances, dans lequel le martinet côtoyait la mercerie et le journal local. Belle époque...
      Mac-Miche.

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    6. J'aimais bien acheter mes martinets dans les petits commerces de proximité. Malheureusement ces objets n'étaient pas destinés exclusivement à un usage pour adultes...

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    7. Bonjour,
      Rassurez vous, j'ai également connu cette époque, et parfois les martinets achetés dans les commerces de proximité, c'était pour les adultes.
      Dans les villages ou petites villes, tout le monde le savait, surtout quand le couple qui venait n'avait pas d'enfants. Le martinet qui sert à fesser madame est toujours celui qui a été acheté dans un droguerie.
      Milu

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    8. Voila qui retrace bien mes impressions, cher Monsieur Milu. Il y avait un aura de non-dit autour d'un tel achat dans une droguerie. De plus on trouvait dans la grappe des modèles avec des lanières différentes et pour ma part je prenais le temps pour faire mon choix. J'ai souvent entendu que le martinet accroché derrière une porte sert à chasser les mauvais esprits... Bref on savait mettre les clients et clientes à l'aise !

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  3. Bonsoir Isabelle,

    Je suis bien d'accord avec Professeur Max et j'ajouterais même qu'il serait presque amusant,de réaliser, avec votre aimable permission, une sorte de fac-similé de la prescription rédigée à votre intention. Un peu à l'image des récits rédigés avant Noël dernier à partir d'une simple idée. Mais il ne faudrait que cela devienne déplacé dans le contenu. A défaut, proposition nulle et non avenue. Bien sûr.
    Mac-Miche.

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  4. Vous avez ma bénédiction cher Monsieur Mac-Miche. Je suis bien curieuse...

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    1. Bonjour Isabelle,

      Voilà la "pseudo-ordonnance" concoctée par mes soins:

      " Dr T. Rapeuthe... Mme/Mlle...
      ...
      ...
      Synthol s/Mer le......
      Conventionné


      1/ Arnican pommade :à la demande -après chaque soin
      2/ Doliprane 500 - 1 ttes les 4 heures
      3/ Eosine boite de 20 mini-doses
      4/ Duoderm pansement - 2 boites - 15 x 15

      QSP 1 mois - AR 2 fois


      Signature du médecin...

      ..../...

      + ordonnance : massage régulier pour perte de masse celluliteuse pratiqué à domicile par IDE ou spécialiste conventionné. 30 séances. AR 2 fois. "

      Acte gratuit à titre expérimental.
      signature...


      ( Dr Mack/ Mac-Miche )

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    2. Un doliprane toutes les 4 heures? Je vais tomber dans les pommes moi. En général il me faut des doses très petites style un doliprane par jour ...

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    3. Mac-Miche Cher ami;
      je vous reconnais bien là ;toujours aussi inventif ; réjoissant ; plein de fantaisie !

      Jacqueline

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    4. Bonjour Isabelle,

      Je ne vous imaginais pas aussi sensible aux médicaments. Allergique ?
      Dans ce cas, en anti-douleur, gardons l'Arnican uniquement. Mais la posologie est juste.
      Ou bien encore rafraichir la peau avec des gants de toilette imbibés d'eau fraîche (que je mettais après chaque injection d'antibiotique, quant j'étais gamin... Waouh !!!). A défaut, demandez conseil à votre pharmacien.
      Mac-Miche.

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    5. Bonjour Jacqueline,

      C'est un réel plaisir de vous lire, également. Vous vous faites rare. Mais chacun de nous à ses priorités...
      Le truc des gants humides est assez efficace et coupe un peu la cuisson de la peau.
      Mon kiné me conseillait de frotter énergiquement la peau meurtrie par un coup . Cela activait la circulation sanguine et atténuait la douleur.
      A force de fréquenter le monde médical (et Dieu sait que je n'ai pas encore terminé, loin de là), on finit presque par deviner l'origine des problèmes.
      Hippocrate insistait sur le fait que le ressenti et les explications du patient comptaient tout autant que le mal lui-même. Et notre médecine moderne a parfois tendance à l'oublier. Mais bon.
      Mac-Miche.

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    6. bonjour
      Chers amis du blog ; Isabelle ,Mac-Miche professeur Max (je vais aussi sur votre blog que j'apprécie )
      Figurez_ vous qu'à la suite d'une chute malheureuse sur le carrelage ) j'ai été obligée de subir ; ça n' a rien à voir avec le blog ; début avril ;une petite intervention (sous arthroscopie et anesthésie générale )de l'épaule gauche pour reprise d'un tendon mais cela a éte rapide: entrée le 7, opérée le 8 ; sortie le 11 Avril.
      Tout va bien ;j'en suis quitte pour une contention et immobilisation pendant six semaines et une réeducation des le troisième jour de l'intervention mais passive et progréssive dans un premier temps ; active ensuite et pour trois mois .
      j'ai le droit de quitter ma contention pour la toilette etles moments de réeducation
      Je voulais vous faire partager mon infortune chers amis; mais cela n'entame en rien mon moral .
      Jacqueline





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    7. Chére Isabelle ;
      Il me semble que les médecines douces devraient mieux vous convenir; qu'en pense notre excellent thérapeute le docteur Mac- Miche ?
      Jacqueline


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    8. Isabelle et Mac- Miche;
      Hélas! le temps des drogueries et petits bazars est révolu oû l'on trouvait de superbes martinets de qualité à la mesure de nos attentes; aussi j'ai suivi à la lettre les explications pratiques de notre cher "Waldo" dans la rubrique Bricolage:comment confectionner un martinet".
      Et je suis devenue une véritable experte en la matière ;je pense que Waldo serait satisfait de mon travail ; ils sont trés solides;fabriques à l'ancienne avec chaque lanières cloutées et de beaux manches en bois cirés avec une collerette en cuir .
      Jacqueline





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    9. Bonsoir Jacqueline,

      Waouh !!! Le printemps a mal débuté pour vous.
      Ma pauvre amie, je vous plains et vous adresse mes meilleurs vœux de prompt rétablissement.
      Espérons que ce ne fut pas votre bras dont vous vous servez le plus, selon que l'on soit gaucher ou droitier. Si vos êtes ambidextre comme ma sœur aînée, le problème est moindre. Mais comme l'on dit parfois, si le poids est partagé, le fardeau est moins lourd.
      Pour ce qui est des martinets, vestiges d'une certaine éducation, que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître, ils deviennent de véritables fossiles. Votre martinet fabriqué par vos soins, ressemble trait pour trait à celui qui trônait derrière la porte de la cuisine entre l'Almanach des Postes et le tablier de cuisine de ma maman. Et que mon père avait surnommé "le 125 Francs". En anciens Francs, bien sûr. Rires.
      Une autre époque...
      De plus, je ne suis pas doué en bricolage. Alors je fais du recyclage astucieux.
      Pour les médecines douces, elles peuvent être fort utiles notamment pour des problèmes où l'intervention des antibiotiques peut être évitée. Je pense dans ce domaine à l'acupuncture. Les médecins chinois l'utilisent depuis 3000 ans...La patience et la ténacité asiatiques sont légendaires. Comme chacun le sait.
      Mac-Miche.

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  5. Je suis désolée pour les malheurs qui vous arrivent chère Jacqueline et je vous souhaite de tout mon cœur un bon rétablissement.

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  6. Je ne suis pas une fan de la médecine douce. Je crois dans « la chimie » pour remettre le corps en état dans bien de pathologies. Ayant une (petite) formation de scientifique je comprends assez bien le fonctionnement des molécules. Alors bien souvent à partir de mes symptômes et/ou de mon bilan sanguin j'ai une idée assez précise de quel molécule il me faut. Puis j'ai un grand frère qui a un faible pour les dames médecins. J'ai vu ainsi défiler un peu toutes les spécialistes chez lui, ce qui m'a permis de poser tout genre de question. Voila qui est de la drague fort utile... rire !

    J'ai vu également le bricolage de chez Waldo. Pour ma part je suis nulle en bricolage, mais j'ai un spécialiste à la maison.

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    1. Chère Isabelle; vous avez de toute façon la chimie moléculaire tire ses compositions au départ de certaines plantes mais les effets
      secondaires en moins enfin pour la plupart ; j'ai pu avec l'expérience cibler les effets de certains traitements, bien sur ; mais en restant mesurée avec un esprit critique et en ne rejetant pas la médecine classique qui est bien entendu nécessaire et
      conseillée et qui ne peut pas toujours être remplacée par des plantes.
      D'ailleur même avec la phytothérapie ilfaut rester prudent et repecter les doses certaines plantes peuvent sinon s'avérer dangereuses .
      Par exemple pour moi en ce moment avec mon épaule je prends de l'extrait de bourgeon de cassis en gouttes(labo Vitaflor )qui diminue mes douleurs et je suis bien contente ; pas besoin de traitements lourds ( style ixprim = tramadol + paracétamol)je suis vraiment soulagée;et en plus sur les conseils de mon médecin qui ne rejette pas la phytothérapie
      lorsque cela est possible .
      Mais pour la médecine classique je privilégie les petites doses de préférence ainsi je n'ai pas de soucis avec mon traitement
      Je reste toujours prudente !

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    2. Bonjour Jacqueline,

      Je suis bien d'accord avec vous.
      Quant les problèmes sont d'ordre "mécanique" comme les articulations, les plantes, en phyto et en homéopathie, s'avèrent efficaces et sans accoutumance. Ma sœur utilise de l'Harpagophytum" pour ses pbs de douleurs liés aux os. Personnellement, je, j'ai du mal à m'endormir et une tisane avec Camomille/Verveine et fleur d'Oranger me facilite le sommeil pendant au minimum 4 heures. J'évite les somnifères. .
      Il y a aussi les magnétiseurs, appelés"conjureur" en Bretagne sud (où j'ai vécu jusqu'à l'âge de 18 ans). Je souffrais alors de douleurs abdominales dues, aprés vérif médicale, aux "vers" et ces personnes sont très efficaces, surtout celles recommandées par le bouche-à-oreille. Leurs surnoms varient selon les régions.
      Le principal est de soulager son mal tout en restant prudent. Bien sûr.
      Mac-Miche.

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  7. Ixprim je connais bien. Mon docteur m'avait marqué une fois une prise matin, midi et soir. Me méfiant de telles molécules, je me suis contentée d'en prendre un seul qui m'a largement fait l'affaire. C'est médicament très efficace. Il en va de soi si on peut le remplacer par quelque chose de moins lourd, il n'y a pas de mal. En général j'essaye de prendre le moins possible des médicaments. Toutefois j'ai vu dans les arrières campagnes pas mal de personnes âgées, voire très âgées prenant un nombre hallucinant de médicaments et se portant fort bien.

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  8. Bonjour Isabelle,

    Pour le Ixprim, il y a 2 dosages : le Ixprim à 37,5 mg dont Tramadol couplé au Paracétamol, et le 50 mg avec le Tramadol seulement mais plus fort.
    Mon père en prend à la demande (le 50 mg) à raison de 1 gélule toutes les 8 hrs . Car il porte une sonde urinaire permanente et pour bien dormir le médecin lui conseille plutôt le soir.
    C'est comme pour l'insuline (étant diabétique) : adapter les doses en fonction des repas et de l'environnement et ne pas bêtement appliquer une règle. Ce qui m'a évité souvent les hypoglycémies car les médecins sont des matheux avant tout. Et pour eux: A + B = C absolument.
    Car c'est le malade qui subit le moindre écart. Alors...
    La médecine, c'est un peu comme la conduite automobile: conduire et voir conduire, ça fait deux. Pour le médecin, c'est un cas parmi d'autres mais le malade, lui, est seul, face à lui même et il doit côtoyer et affronter la maladie quotidiennement, dans sa chair et son esprit.
    C'est très existentiel. Mais heureusement la science progresse et améliore notre confort de vie. Dieu merci.
    (Désolé, Isabelle, si je me suis éloigné de notre sujet favori. Mille excuses...)
    Mac-Miche.

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