Je saurais te
calmer jeune dame...
… dit-il mon chéri , en me
déboutonnant mon jeans, car je viens de l'agacer prodigieusement.
Quand il se réserve le droit de procéder lui-même à mon
déculottage, c'est mauvais signe. Considérant qu'il est plus utile
de faire appel à la compréhension par la peau de mes fesses que par
les bonnes paroles, je sais qu'il va me pencher sous peu sur ses
genoux pour me faire bénéficier du bienfait des méthodes
traditionnelles. Un retours dans le temps et une grande
fille, adulte depuis longtemps va se rendre compte qu'il n'y a pas
d'âge pour recevoir dans la règle de l'art une très sonore fessée
à la main. Depuis quelques mois en couple, je sais quelle importance
attribue mon chéri à une éducation classique. J'ai beau à être
parfaitement ancrée dans ma vie sociale et dans mon travail. Et même
si rien dans ma présentation laisse présager une gamine, je suis
rappelée à l'ordre comme telle.
Cul nu,
isabelle, c'est pas le moment de faire des manières !
La sévérité de mon compagnon me fait
frisonner. Je me sens entre de bonnes main avec lui. Impossible
d'échapper à une sanction quand je dépasse les bornes. Hors de
question avec lui de m'adonner à mon jeu favoris de la provocante
garçonne qui se moque avec insistance de ces messieurs.
C'est moi qui
porte les pantalons et c'est toi qui les baisses, isabelle !
Ne cherchons pas inutilement un
machisme en mon chéri. Mais en matière de sexualité il tient que
chacun occupe son rôle. Je suis bien d'accord avec lui. Je trouve ma
féminité revalorisée par cet accent sur la différence. Épanouie
dans ma vie de femme, j'ai envie en contrepartie de revaloriser sa
virilité.
Quand il me baisse le jeans c'est un
acte hautement symbolique pour moi. Il me débarrasse de ma deuxième
peau et - string ou pas string - ressortent les évidences.
Notre
garçonne est bien une fille.
Mon imposture me donne habituellement
des zèles. Tous ce qui concerne de près ou de loin la virilité
devient cible de mes moqueries. Monsieur n'apprécie pas et il me le
fait clairement comprendre, avec application et ardeur. C'est ainsi
qu'il faut comprendre mes amers regrets pendant ma cuisante punition.
Mon cris de cœur...
...je
ne le referai plus...
… ne se porte donc pas sur mon
imposture vestimentaire, mais sur mon comportement quelque peu
hargneux envers le porteur de l'objet de ma convoitise.
Nous
allons te ramener dans le droit chemin, isabelle !
Le « nous » indique que je
peut compter quand il le faut sur un coup de salutaire de mon chéri.
Puis la fessée, c'est un remède miracle. Elle met en relief la
distribution de rôles. Il y a un qui applique et l'autre qui tend
son derrière. Une sévère mise au pas qui me réconcilie avec mes
ambitions de féminité qui se cachent au fond de la garçonne.
C'est
ma féminité qui applaudit à chaque fois que la garçonne se fait
démasquer par le déculottage.
Et c'est la garçonne qui est gênée,
surtout par la troublante perspective de payer son insolence par un
acte hautement sensuel. Sensualité épineuse, car cuisamment
douloureuse. Après tout il s'agit d'une audacieuse variante de la
main aux fesses de la dame. Il faut oser et être crédible. Il faut
aussi être sur d'employer sa force dans la juste mesure. Hors de
question de livrer un bataille sur un mode guerre des sexes. Pendant
pleuvent les tapes, notre garçonne essaye de résister par une
attitude même pas peur, même pas mal, en vidant pour l'occasion
tout un arsenal colérique et composé de gros mots. Mon homme sait y
répondre par un franc rire.
Va s'y, vide
ton sac isabelle, mais crois pas que t'échapperas à ma main !
J'ai un faible pour un homme qui sait
s'imposer. Qui garde le cap et ne revient pas toutes les deux minutes
sur sa décision. Il sait bien que toutes mes corrections ne se
prêtent pas aux larmes. C'est une question de contexte punitif. Il
poursuit donc tranquillement sans vouloir me forcer ce qu'il estime
un juste châtiment. Sans se priver d'un superbe bouquet final qui
fait plaisir aux oreilles en étant ô combien douloureux pour
l'épiderme. Mais ce qui lui fait vraiment plaisir, c'est de voir me
lever de ses genoux, vexée à cause du traitement reçu. A ce moment
je conçois la fessée vraiment dans son sens primaire. Pour mon
chéri c'est un juste retour des choses. A lui de se moquer de sa
garçonne.
Allez hop,
file au coin, isabelle. Ça te feras du bien. On dirait que ta tête
fume autant que ton fessier.
A suivre... peut-être !
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