vendredi 30 janvier 2015

647 Liens de discipline domestique (151 ème édition)

Au menu cette semaine : Entre filles


Je ne connais que peu d'hommes qui ne se disent pas troublés par « les choses » qui se passent entre filles. Y compris leurs jeux de rivalité pour les plus cyniques. Par contre je ne connais quasiment aucune dame qui aimerait observer les ébats entre hommes. Je pense que cette différence vient du fait que nos messieurs aiment cultiver leur côté voyeuriste. Cela commençait dans le temps (hein oui, nous sommes dans l’aère du virtuel depuis quelques années) à l'adolescence avec l'achat, plus ou moins assumé, de magazines pour se donner des idées. Et, comme j'ai appris de la bouche de mon chéri, par une frénétique recherche de matériel sur tel ou tel autre fantasme. En haut de son trio de favoris se trouvait le "rasage intégral" chez les filles. Il n'as pas hésité de m'en faire part notre première nuit. Et si j'ai accepté sans hésitation de renoncer à mon gazon tondu très court pour adopter la sobre élégance d'un entrejambe lisse dans le moindre coin, c'est que la prestation de monsieur comme amant à été à la hauteur de mes exigence. Alors je me suis passée un petit coup de rasoir avant de... recommencer. Son deuxième truc était beaucoup plus banal, des rêveries glamoureuses autour des bas et les porte-jarretelles sans oublier les hauts talons. Puis enfin, c'est la que mon cœur s'est mit à battre très fort :


Enfin dans ce clip c'est plutôt des mises en scènes, mais avec mon chéri tout nouveau, tout beau, j'ai vite compris l'enjeu pour mes fesses si je me mettais en couple avec lui. Certes, il conçoit la discipline de manière bon enfant, veut dire avec une forte composante psychologique, sans abus dans l'accomplissement physiqueme, ce qui ne l’empêche pas de veiller avec intransigeance sur mes bonnes manières. Toutefois, si on passe sur le frisson, agréablement pervers, de se retrouver à l'âge adulte rappelée à l'ordre de manière cuisante quand besoin y est, je trouvé son imaginaire plutôt sage et très éloignée de la production P proprement dit. A croire que la passion de Rousseau crée vraiment une sexualité très sage

« Ce goût bizarre m'a conservé des mœurs honnêtes qu'il semblerait avoir dû m'ôter »

chez certains adeptes, se limitant plutôt à la « présentation » et/ou « l'observation ».


J'ai un peu l'impression que peu de dames s’intéressent aux ébats des autres parce qu'elle souhaitent être elles-mêmes au centre de l'action.

C'est le pragmatisme féminin dans toute sa splendeur.

Et s'il y a coup d’œil, encore ce pragmatisme, ces sera plutôt sur l'homme de la copine. Ben oui, cela existe, la bonne copine qui ne peut pas s’empêcher de faire la garce par le petit déhanchement en trop en présence de mon chéri. Il en va de soi qu'un tel comportement n'attire non seulement les foudres de ma part, mais m'éveille de sérieux envies de déculotter la coupable pour lui appliquer une bonne fessée pour la remettre à sa place.

Il en va de soi que cela plairait à mon homme.

Et à moi aussi, parce que donner une fessée, cela défoule. Voila, tout cela pour dire que mon chéri préfère regarder les fessées entre filles (merci Alain), tandis que le matériel plus classique, le monsieur qui s'occupe de la dame, le laisse assez distant. Je pense d'ailleurs, si la fessée était pratique socialement admise, qu'il laisserait volontairement la main aux dames qu'il m'arrive d'offenser par mes insolences. Par contre hors de question qu'un autre monsieur touche à mon auguste postérieur.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !




















45 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,


    Ah , l'éternelle rivalité féminine ! Et l'homme comme spectateur de ce duel !
    En effet, nous sommes, je pense , nous autres, pauvres diables, d'incorrigibles voyeurs... Et ce "vice" comme aurait dit ma maman, prend souvent naissance à l'adolescence, période fertile à l'éveil des premiers émois.
    Espionner les filles ? un pari amusant pour les garçons ados, du style ; "T'es pas cap' ? -Pas cap', moi ???". Les femmes restent mystérieuses au final, Nous les connaissons sans vraiment les connaître... D'où, peut-être cette curiosité précoce de notre part. Et cette manie fétichiste qui se développe chez la plupart d'entre nous, dès cette période du style "renifler la lingerie" ou autre délicatesse.
    Quant à la rivalité féminine, elle flatterait, par extension, l'égo masculin qui sommeille au fond de nous. Mais cette rivalité pourrait prendre un aspect protecteur de l'épouse dans le sens où s'installerait une sorte de "conquête" du conjoint opposé par la bonne copine. Naturellement, "l'instinct de survie" conjugal se ranime chez la femme légitime qui n'a pas du tout l'intention - et c'est bien naturel- de se laisser souffler son compagnon/époux...
    Du style : "j'vais lui apprendre les bonnes manières à cette pimbêche prétentieuse" (et encore, je reste poli. rires). Deux femmes se disputent les faveurs d'un homme. Voilà qui est original. Cependant, un brin de jalousie dans l'attitude de ces dames pourrait attiser... le feu de la passion. Dans ce cas, une cuisante fessée rafraichirait les idées.
    Mac-Miche

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    1. Le « monsieur spectateur » n'a pas forcement un rôle facile, cher Monsieur Mac-Miche. Le moindre faux pas et deux furies sortent leurs griffes pour le déchiqueter. Mieux vaut qu'il se contente d'espionner les filles qui se crêpent le chignon. C'est moins risqué. Je sais que mon homme adorerait d'entendre au travers de la porte une bonne fessée appliquée par moi à une copine ou l'opposé.

      Je pense pour « bien mener son homme à la baguette », il suffit souvent de lui laisser largement de quoi pour inspirer sa fantaisies. Un flou sur les sous-vêtements avec de belles surprises. De mouvement maladroite qui dévoilent ce qui se cache habituellement. Laisser ouverte la porte de mon boudoir pendant que j'essaye des tenues affriolants. Lui faire remarquer des tenues sexy en ville (sans la peur de la comparaison !) : Tu aimerais que je m'habille de cette manière. Mes bas je les prend avec ou sans couture. Que penses-tu de ce vernis, rouge à lèvres, parfum...

      Enfin un dernier mot sur les copines qui sont trop insistantes à mon goût : Ben, j'arrête le copinage tout bêtement. Et au cas d'un partenaire qui ne souhaite pas rompre tel ou tel autre « amitié », il se prend la porte avec moi. Voila, pas ambiguïté avec moi ! Pas cool la petite isabelle ? Non pas cool du tout !

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    2. Bonjour Isabelle,

      Le visuel nourrit notre fantasmatique et ensuite l'imagination fait le reste. La séduction permet d'attacher l'assiduité d'un homme avec tous ce luxe de petits détails insignifiants...De quoi, dirais- je, "mettre ses papilles en appétit". Saveurs culinaires et séduction : quel beau mélange. La séduction , c'est un peu comme en cuisine: préparation laborieuse, cuisson à feu doux et dégustation... rapide. Alors... bon appétit.
      Je dirais une chose : votre bonheur n'appartient qu'à vous, Isabelle, avec les joies et les efforts au quotidien que cela nécessite, j'imagine. Même s'ils peuvent paraître parfois superficiels ou inutiles aux yeux de l'entourage, si je puis me permettre.
      Personnellement, j'ai horreur de perdre ce que j'ai chèrement bataillé pour l'obtenir, dans quelque domaine que ce soit, affectif, ou matériel. Mais je ne suis certainement pas le seul.C'est un principe vital.
      Quant aux pique-assiettes de tout poil : Please , OUT !!
      Mac-Miche

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    3. Pour ma part, cher Monsieur Mac-Miche, je suis possessive et je ne le cache pas. Je ne tiens pas un cours sur la liberté en couple ou de compréhension que chacune puisse avoir envie d'aventures de son côté. Notons que ces principes ne me gênent pas chez les autres, mais je trouve que la moindre chose est d'en parler ouvertement à son partenaire. Pour ceux qui le font en cachette... enfin je n'en fréquente pas. Car là effectivement c'est chercher ouvertement le bâton. Ma sympathie va directement vers ceux et celles qui se font tromper...

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  2. Quand vous parlez d'une fessée entre meilleures ennemies, je pense à la scène dans l'Assomoir entre Gervaise et sa rivale à la blanchisserie: elles commencent à se balancer des coups de battoir puis Gervaise réussit à bloquer sa rivale sur le ventre, elle la déculotte et lui inflige un retentissant "paddling" devant tout le monde.

    (Et avec un battoir de lavandière ça doit vraiment laisser des bleus...)

    Il y a des clips d'une version film en ligne.

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    1. Bonjour Mr Pécan,


      Vous avez tout à fait raison. Quant on a lu livre (j'avais étudié le livre "Germinal" de Zola en classe de Seconde générale), il faut essayer de se représenter la scène mais au cinéma , il faut se laisser porter par l'œuvre. D'autant que l'actrice Suzy Delair, avec son franc-parler, n'épargne aucunement sa rivale, jouée par Maria Schell. Un moment phare du film.
      Comment n'y avais- je pas pensé , d'autant que l'on m'a offert le DVD. Lapsus de ma part. Impardonnable. En tout cas, ça fait plaisir de voir un connaisseur. Merci d'avoir rafraichi ma mémoire.
      Mac-Miche

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    2. Voila pour voir et revoir  la fameuse scène . Je n'aurais pas intérêt à le faire, même si je suis en mode furie. Mon homme me rappellerait alors plus tard à l'ordre pour m'avoir donné en spectacle...

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  3. Isabelle, merci pour le petit clip "des fesses très rouges", le "joufflu tout rouge", et "fesses rouges et vilaine main". C'est charmant. J'aime bien aussi la "discipline traditionnelle".

    Votre lien "non ce n'est pas la migraine" vers une jeune femme fraîchement fessée et mise au lit m'évoque une anecdote datant de notre retour en France. Je commençais de fesser madame quand celle-ci a prétexté un mal de tête (mais ça ne semblait guère convainquant). Je l'ai surprise en lui demandant d'aller se brosser les dents et aux WC ("but I don't need to" - "maybe, but try anyway to do both number 1 and number 2"); j'ai pendant ce temps sorti quelques affaires. De retour, je la reprend sur mes genoux, lui prend la température, lui annonce qu'elle n'en a pas, nettoye l'instrument et là surprise pour elle: suppo de paracétamol. Puis suite de la fessée avant de la coucher ("ben quoi? tu es malade"). Ça a vraiment été "une fessée, un suppo et au lit".

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  4. Notons que les suppositoires à base de paracétamol offrent un effet apaisant sur les douleurs de règles, de migraine, rhumatismes etc. Il en va de soi que cela calme aussi la brûlure dans le derrière. Enfin moi quand je suis très « nerveuse » (besoin de punition sans objet apparent!) et par ce fait intenable, la combinaison fessée et suppositoire me fait dormir comme un bébé. Puis je me réveille en pleine forme...

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  5. C'est qu'elle n'avait jamais connu cette forme de traitement avant de venir en France. ;-) Je lui en avais parlé mais là ça a été la surprise.

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    1. Le suppo n'existe-t-il pas au States?

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    2. Il me semble que les seuls suppos qui soient couramment utilisés aux États-Unis sont les laxatifs (glycérine) et les traitements anti-hémorroïdaires.

      Jamais entendu parler là bas de suppos à l'eucalyptol pour le mal de gorge, par exemple, pour lesquels je me rappelle avoir vu des pubs en devanture de pharmacies en France encore dans les années 2000 voire 2010, et que j'ai beaucoup reçus étant gamin. D'une façon générale mes ordonnances pour enfants comportaient assez souvent des suppos, alors que jamais pour elle. Il me semble avoir lu que c'est une particularité culturelle de certains pays européens (France notamment) que cet usage des suppos.

      Donc non, elle n'en avait jamais eu à part la glycérine ou peut-être quand elle était bébé (mais évidemment aucun souvenir de cela). C'était très surprenant pour elle de recevoir un traitement pour le mal de tête par cette voie.

      L'autre différence est que quand j'ai grandi en France la température rectale était généralisée dans les hôpitaux et courante dans les familles (évidemment, on donnait le thermomètre aux enfants dès qu'ils étaient suffisamment grands pour l'insérer eux-mêmes) alors qu'aux États-Unis on prenait dans le rectum (avec de la vaseline ou du KY) jusqu'à ce que l'enfant puisse fiablement tenir un thermomètre dans la bouche fermée pendant deux minutes sans le mordre (5 ans, environ) puis on passait à la température orale.

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    3. Je ne suis pas une spécialiste des habitudes française de la prise de température, ni de l'emploi du suppo, cher monsieur Pécan. Il est un fait que bien de médicaments existent en version suppo et ceci pour les adultes ayant (comme il me semble) des fragilités d'estomac par exemple.
      Mais j'ai entendu dire que certains parents préfèrent les prescriptions sous cette forme pour leurs enfants, même si celui-ci est assez grand pour les comprimés. Idem pour la prise de température par voie rectale. Enfin, pour ma je cherche moins les explication médicaux, mais le plaisir du rituel de l'application. Ceci dit je prend bonne note des habitudes aux États Unis.

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    4. Certains médicaments, comme les extraits d'eucalyptol avec ou sans bismuth etc. pour les maux de gorges ou bronchites, ne sont pas disponibles en comprimés: ce sont forcément des suppos. Je ne les ai jamais vus hors de France. J'en ai beaucoup reçus.

      Pour le reste, en revanche, j'ignore pourquoi on aimait tant prescrire des suppos aux enfants. Au vu de conversations, il semble qu'il y avait une espèce de croyance qu'un comprimé sera moins efficace qu'un suppo qui sera moins efficace qu'une injection, comme si le degré d'inconfort de l'administration devait être compensé par une plus grande efficacité (c'est assez catholique comme point de vue, non? on souffre mais c'est pour le bien).

      Quand j'étais enfant il me semble que je recevais peu de comprimés proprement dits; je me rappelle surtout de sirops et de suppos. Il est possible qu'on pensait qu'un enfant risquerait de mal avaler ou que cela troublerait sa digestion. Les sirops ont l'inconvénient (enfin, avaient) de contenir du sucre, d'où caries (il faut vraiment se brosser les dents ensuite). Enfin, tout ceci remonte à plus de 30 ans, difficile d'élucider les raisons.

      Pour la température rectale, celle-ci était utilisée dans les hôpitaux et décrite comme "la méthode la plus précise" dans les livres de médecine familiale, il est assez compréhensible que des gens aient voulu l'utiliser pour eux-mêmes et leurs enfants. Ce qui serait moins compréhensible ce serait que les parents continuent d'insérer eux-mêmes le thermomètre alors que l'enfant en est capable.

      Pour les adultes, oui, c'est le rituel de l'application que je trouve excitant, et aussi certaines sensations physiques.

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    5. J'ai dû ce matin donner un quart d'un compris à ma fille de 5 ans qui est malade. Je n'avais plus de sirop et ce fut un drame pour lui faire avaler le comprime. Je pense donc tout simplement que le suppo s'emploie par pure commodité pour les enfants. De plus il date d'une époque où le petit patient (le grand aussi d'ailleurs) était considéré comme une sorte d'objet entre les mains du médecin tout puissant. Je suis parfois frappée quand je vois l'attitude de certains médecins. Il est très difficile de se faire entendre dans sa dignité de patient. Bien entendu dans un contexte coquin le plaisir consiste en bonne partie dans le fait que notre partenaire passe outre de notre pudeur et nous impose un acte quelque peu indigne d'un adulte... qui saurais très bien avaler son cachet.

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    6. Oui, il est fort possible que l'usage du suppo soit une sorte de commodité pour les parents (au moins l'enfant ne pourra pas refuser de l'avaler, ne le recrachera pas, et ne l'avalera pas "de travers"). Pour les bébés, cela se comprend: entre un suppo de Doliprane et hop on ferme la couche, ou la dose de sirop que le gamin peut recracher, que dis-je, va recracher (et c'est un produit qui tache et colle)... Pour les enfants plus grands (5-10 ans), on comprend moins (en fait pour ma mère cela ne devait pas être pratique: il fallait nous faire aller aux WC, souvent mettre un protège-slip, se laver les mains après..).

      Quant aux médecins, j'ai vu récemment une polémique: apparemment, dans les CHU, des internes s'entraînaient aux touchers vaginaux sur des patientes anesthésiées, sans que cela ne se rapporte à leur pathologie. "Faut bien se former!"

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    7. Sur le "médecin tout puissant" et dogmatique, je me demande si cela n'a pas joué un rôle dans l'affaire de mon cousin. Une espèce de critère arbitraire.

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    8. La tendance médicale au dogmatisme est assez impressionnante en matière de "médecine familiale". J'ai ouvert de vieux ouvrages en la matière notamment quand j'habitais aux USA. C'est effrayant, très prescriptif sur ce qu'il est "normal" ou "bon".

      Dans l'entre deux guerres, on trouvait des ouvrages qui expliquaient avec plus ou moins de périphrases que ce que vous appelez la "vilaine main" était une "mauvaise habitude", avec confusion entre avis médical et morale chrétienne, et aussi des suggestions de prévention ou de traitement (par exemple, la circoncision est une bonne idée car c'est plus propre et surtout l'enfant ne ressentira pas d'irritations lui donnant l'idée de se toucher et prendre mauvaises habitudes).

      On trouvait tout un tas de recommandations sur ce qu'un enfant ou une femme enceinte doit ou non manger, sans sans doute la moindre étude scientifique derrière. J'ai vu aussi des considérations sur la sexualité, ce n'était pas la joie.

      Avant guerre, certains ouvrages américains disaient qu'on devait aller à la selle tous les jours, surtout les malades, dont il fallait "tenir les boyaux ouverts". J'ai cru comprendre que ma belle-mère, enfant, recevait des lavements si elle était malade au lit... Dans le film La Baule les Pins, peut-être inspirée de certains modes médicales chez les bourgeois français des années 1950, c'est la mère de famille qui a décrété que ses filles doivent aller à la selle deux fois par jour et sinon suppo le soir (donc les pauvres doit mettre un suppo chaque soir, sauf qu'elles trichent). Dans "Call the Midwife", série réaliste censée se passer dans l'Angleterre des années 1950, les sages-femmes donnent systématiquement un lavement d'eau très savonneuse "hot, high, and the hell of a lot" aux parturientes. Et même encore dans les années 1970, ma maman, sans doute inspirée de conseils médicaux, avait peur de "l'occlusion intestinale" d'où la consigne aux enfants de rapporter toute constipation (deux jours "sans") pour traitement; ma belle-mère était semble-t-il pareil...

      Quant aux bébés, je me rappelle de discussions avec ma maman: les médecins ont dit, suivant la décennie, qu'il fallait absolument coucher les bébés sur le dos, puis sur le ventre, puis sur le dos.

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    9. Tenez justement dans l'actualité: nous apprenons que des étudiants en médecine s'entraînent au toucher vaginal sur des patientes anesthésiées, sans que cela ait un lien avec leur pathologie. Scandale à l'Université de Lyon (d'autres témoignages parlent de touchers rectaux, également).

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    10. Je pense (sous toute réserve et sans prétention médicale) que la médecine classique s’aventure parfois sur le terrain de la névrose de conversion, tout simplement parce cette dernière provoque « de changements symptomatiques de fonction physique qui surviennent, inconsciemment et sous une forme détournée » (Otto Fénichel). Ces symptômes peuvent se confondre alors avec ceux de maladies physiques.
      Si on suit cette logique les symptômes devraient disparaître en proposant une satisfaction à la personne névrosé, comme une satisfaction anale par introduction d'un suppo par exemple ou un lavement. Il y a donc appartement un mieux en appliquant ce traitement, seulement le médecin ne va pas parler en ces termes... Enfin, une fois de plus c'est mon avis strictement personnel.

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    11. Quant aux attouchements sur une personne anesthésiée je trouve que la justice devrait y intervenir.

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  6. Comme votre mari j'ai aussi voulu raser madame (ou alors ai-je mal compris et c'est vous qui vous en êtes chargée seule). C'était pour elle une expérience assez intimidante: après avoir été lavée, se retrouver jambes écartées à tout montrer, se faire tartiner de gel de rasage et sentir le rasoir passer sans voir ce qui se passe...

    Hélas, comme cela a tendance à produire des irritations à la repousse nous le faisons rarement. S'il n'y avait pas ce problème je crois que nous le ferions régulièrement.

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    1. La première fois je l'ai fait toute seule. Puis je me suis trouvée de temps en temps devant un « barbier inspiré ». Nulle gêne, mais un profond bien-être d'avoir quelqu'un à mon service qui s'occupe de ma beauté. Effectivement le risque des irritations est grand et je suis vite passée à la cire, douloureuse la première fois, puis quasi indolore par la suite. Puis au laser, car franchement la repousse c'est moche et il faut rester pendant deux semaines avec un entrejambe vraiment pas joli..

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  7. J'arrive un peu tard, mais tant pis: moi aussi j'ai beaucoup aimé le clip "Fesses très rouges". C'est vraiment rare de voir une vidéo qui correspond à tel point à ce qu'on voudrait de ses propres séances, y compris pour le pyjama tout mignon de la fille, pour la position à genoux qui a beaucoup d'effet sur moi, et surtout les câlins avant et après. Adorable!

    Pour ce qui est de la rivalité féminine, j'avoue que le sujet en soi m'excite assez peu. De manière générale, je n'aime pas spécialement les rivalités... mais cela me rappelle un déséquilibre assez surprenant. L'essentiel de la production érotique autour de la fessée est à destination d'hommes hétéro, et mettent en scène des fessées H/F, plus rarement F/H. Il y a aussi une production spécifiquement gay, pour le public gay. En revanche, je ne crois pas qu'il y ait tellement d'images (et vidéo, bien sûr) lesbiennes. Je veux dire, visant un public lesbien, et non mettant en scène deux filles pour le plaisir d'un moustachu bedonnant de cinquante ans...

    Simon

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    1. Oui, dans ce clip on trouve ce que nous recherchons à domicile: tendresse, vêtements un peu gamins (ma femme a des pyjamas ton pastel qu'elle met surtout pour ça, moi aussi j'ai des pyjamas), nous faisons surtout du "sur les genoux" et nous aimons le popotin rouge mais sans autres marques. C'est parfait!

      Nous avons aussi parcouru quelques sites de vidéos de fessée. Comme vous dites, la plupart des vidéos sont du H/F, souvent avec un homme plus âgé qui fesse une jeune femme censée s'être comportée comme une bécasse (variante: directeur d'école avec une écolière). Cela ne m'attire pas parce que je n'arrive à m'identifier ni à la dame ni au monsieur, et madame a de fortes difficultés à s'identifier à une dame fessée par un vieux moustachu.

      Quant au F/H, il nous semble que la majeure partie c'est du BDSM, style "esclave baise moi les pieds", "dominatrices" etc. Très peu pour moi. On trouve parfois des choses qui me conviennent mieux, dame un peu âgée qui fesse un jeune homme.

      Enfin le F/F, nous avons l'impression tout de même d'en trouver pas mal. Souvent le scénario est aussi cucul (c'est le cas de le dire) que H/F, du style "tu as fraudé pour manquer l'école", la professeure qui fesse ses élèves, etc. Il y a des actrices spécialisées, comme Sinn Sage (attention, elle ne fait pas que dans la fessée).

      La plupart de ces vidéos me laissent froid parce qu'elles ne montrent aucune complicité entre les partenaires.

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    2. Pour Simon,

      je ne saurais dire si on trouve plus de matériel sur la fessée H/f que l'inverse. Toutefois il me semble que l'on sous-estime le nombre de messieurs du moins curieux envers la fessée appliquée par une dame au monsieur. Seulement comme indique Monsieur Pecan, cela dérive vite vers le BDSM. Et là certains hommes comme le mien décrochent. Il me semble que le côté « éducation bon enfant pour le monsieur » plaise énormément. Hélas le matériel est rare. Je pense également que l'autre préférence du public va vers des scènes de fessée entre dames. Pour le côté voyeurisme de bon enfant également. Il y a surtout une chose que je constate : Trouver un joli clip d'un monsieur qui discipline une dame sans la « massacrer » est presque une mission impossible.

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    3. Il est en effet difficile de trouver des punitions "bon enfant". Je suis tombé sur des vidéos d'Europe de l'Est, avec d'impressionnantes traces de "caning", très peu pour moi.

      Vous connaissez mon penchant pour la pénétration anale "soft", il est quasi impossible de trouver des vidéos où une dame joue avec le derrière d'un monsieur sans que cela ne tourne à un acte brutal, voire scatologique, en tout cas peu engageant.

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    4. Voyez cher Monsieur Pécan, je pense tout simplement que les personnes aimant du soft, du « bon enfant » ne sont pas un bon public pour acheter des films. D'où un manque flagrant de productions en ce sens.

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    5. Pensez-vous que cela soit dû au fait que le public qui fait dans le "hard" est plus large que celui qui fait dans le "soft", ou que le public "hard" est plus enclin à dépenser de l'argent dans des films X que le public "bon enfant"?

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    6. Je pense déjà pour tous ce qui est de soft on peut parler (plus ou moins du moins) avec son entourage que ce soit la fessée version 50 nuances, la fellation, la sodomie, les toys, l'épilation, la lingerie, des tenues de soubrette... On peut trouver des allusions un peu partout sous forme d'images et publicités et même à la télé à certaines heures. Me considérant comme un pur produit de vanille moderne, les peu d'extraits que j'ai pu apercevoir du hard, me laissent assez distante. Donc peu-être les amateurs du « hard » se trouvent dans une certaine solitude fantasmatique et aussi réelle pour trouver chaussure à leur pied. Alors cela expliquerait peut-être une certaine nécessite de payer pour le matériel à visionner...

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    7. Il est vrai que sur le sexe oral et anal, les toys etc. on trouve maintenant cela dans la presse grand public (il y a même des séries et films où l'on traite humoristiquement des garçons qui se font prendre par derrière par leur petite amie).

      En revanche, la fessée comme ce dont nous parlons ici ou chez Simon et Constance, comme traitement d'un besoin de punition, de la nervosité voire de vraies bêtises, c'est peu courant, non?

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    8. Bonjour Isabelle, Bonjour Mr Pécan,


      Je suis bien d'accord avec vous concernant les vidéos plutôt soft. Il est difficile de les trouver avec un contenu qui reste original tout en restant raisonnable. Personnellement, je préfère les ambiances familiales H et F , plutôt cocooning, qui "me parlent plus" que certaines vidéos (en particulier celles de l'ex-Rideau de Fer) que je trouve très violentes et limite "sanglantes". La violence pure et excessive ne m'inspire absolument pas. J'aurais presque l'envie de jeter la vidéos (malgré son prix) à la poubelle.
      J'avais acheté mes vidéos "spanking" par le biais d'un magazine spécialisé appelé Talisman Vidéo (situé vers 1990 et sis Rue de l'Aqueduc à Paris) aujourd'hui disparu. Choix multiple: BDSM certes mais fessées H/F et F/H ou F/F ou vidéos FemDom ' avec diverses Maitresses essentiellement américaines (Sondra, Mitchell, Payne, Justice, Ona Zee...). Il y avait aussi le magazine intitulé "Vidéo 7 " et son supplément qui m'a permis de trouver celles qui m'intéressait. Voilà mes sources. Seul Hic : pas de sous-titrage mais un bon exercice en VO quoique l'accent US n'est pas toujours facile à comprendre. Mais là encore l'image supplante le dialogue.... Plus tard, sur le site de Zaza.fr, j'ai pu retrouver les mêmes contextes avec également des vidéos en Français (cf. La Fessée - la Prof d'Anglais...) dans leur pages. En revanche, le site de Démonia.fr est moins riche dans cette catégorie. Personnellement, je suis prêt à mettre un prix raisonnable dans une vidéo si son contenu me plait. C'est un choix . Mac-Miche.

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    9. Pour monsieur Pécan

      je dirais que c'est un tabou social qui provient à mes yeux du fait que notre société a perdu la notion de « l'ecce homo », ce qui est vraiment l'être humain, avec ses points forts et faibles », pour la remplacer par une construction. Dans le temps il y avait l'église pour offrir une réponse au besoin de punition par le biais de la confession et un certain nombre de prières infligées. Puis ce fut remplacé par la psychanalyse qui ne punit personne, mais permet d’extérioriser ce qui nous semble subjectivement punissable. De nos jours, j'ai l'impression d'une grande déresponsabilisation qui nous explique que la faute vient d'ailleurs. Mais à vrai dire, besoin de punition comme « produit social » ou « facteur personnel », cela n'avance pas le débat comment vivre avec.

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    10. Pour monsieur Mac-Miche,

      il y a une certaine similitude dans votre démarche avec celle de mon homme. Il a commencé dans les années 70 de se procurer des magazines avec de filles nues... pour voir. Puis très vite il a commencé un recherche systématique de certains fantasmes (fessée, épilation intégrale, lingerie) avec pas mal de déceptions. Comme vous et monsieur Pécan surtout déçu du caractère hard inhérent à beaucoup de productions.

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    11. Que voilà un raccourci saisissant !
      L'église, la psychanalyse, l'ailleurs…
      C'est-à-dire cette société qui corrompt l'homme !
      Cette nébuleuse qui n'est plus, ô miracle, une addition d'hommes.
      Sacré Jean-Jacques ! C'est la faute à Rousseau !

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    12. Dans le temps que Rousseau semait son champ funeste avec sa société qui corrompt l'homme, on redécouvrait Gianbattista Vico, qui professait le très exact contraire.
      Tout revers ayant son avers, il prouvait dû moins que les fessées n'ont point pour vocation de mettre un peu de plomb dans les cervelles, mais bien un peu d'humeur et de vigueur par devant et plus bas.

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    13. Effectivement la philosophie isabellienne est parfois très saisissante. Mais à vrai dire j'ignore s'il existe un récapitulatif culturel du besoin de punition...

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    14. Et si, ma chère Isabelle, les quinze mille ans d'histoire de l'art que nous connaissons un peu étaient un cartulaire des besoins de punitions ?

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    15. Intéressante hypothèse cher monsieur Why Not. C'était en préparant un post sur les confessions que j'ai pu trouver des traces de cette pratique dans l'aère pré-chrétienne. Alors pourquoi pas aussi le besoin de punition... je crois que la représentation la plus ancienne d'une sorte de flagellation date de 40000 ans...

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  8. Bonjour Isabelle,

    Je me permets cette petite hypothèse:
    Votre compagnon, comme Mr Pécan et moi-même, a reçu une éducation stricte mais classique , j'imagine, selon des principes (immuables) comme la politesse, l'obéissance, le travail et le respect qui restent les piliers de base dans une société. Cette éducation s'est certainement déroulée dans une ambiance familiale simple et stable. Souvent, l'on recherche à revivre ou reproduire ce qui a "baigné" notre jeunesse. D'où cette déception quant elle se heurte à des schémas ou situations incompatibles avec nos goûts profonds. Malheureusement, les adultes qui ont grandi dans une ambiance malsaine ont du mal à s'en détacher parfois sans une aide extérieure. Je ne voudrais pas faire de psychologie -je n'en ai aucune compétence- mais il me semble que cela rejoindrait cette hypothèse, strictement personnelle.
    Je me suis intéressé aux fantasmes de fessées et fétichisme vestimentaire juste après mes études supérieures (été 1991).Cette recherche peut varier en longueur dans le temps. Et selon les gouts de chacun de nous. D'où mes fréquentes évocations de mon adolescence, durant laquelle mon physique filiforme ne me permettait pas vraiment de m'imposer. Mais comme dit mon vieux marin de père: "Mon fils, le général se bat avec les troupes qu'il a pu trouver". Sagesse millénaire des Anciens... Mac-Miche

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  9. Vous n'allez pas un peu loin là cher Monsieur Mac-Miche ? Certes l'éducation de mon homme prônait certaines valeurs classiques, mais je pense que les fantasmes hard n'ont pas besoin d'un milieu particulier pour exister. Ils me semblent plutôt la réponse à une fantaisie plus ou moins étendue. Une personne avec des préférences que je qualifierais de hard n'est pas forcement « moralement différent » à une personne avec des fantasmes que je qualifierais de manière purement subjective « bon enfant et plutôt douces ». Ses fantasmes sont différents, c'est tout. Et rien ne prédestine cette personne à réaliser son monde fantasmatique autre que dans un contexte ludique avec consentement entre adultes. Pensez au dicton de votre vieux père qui pourrait aussi se lire de la manière suivante : Nous ne somme pas responsables de nos fantasmes. Nous devons vivre avec ce qui se trouve en nous...

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    1. bonjour Isabelle,

      Je me suis mal exprimé. Je voulais dire simplement que notre vécu personnel, matériel, familial, culturel façonne notre vision des gens et des situations. Je ne voulais nullement mettre en doute la personnalité de votre compagnon. Loin de moi cette idée.
      Mais tout simplement dire que l'on recherche toujours ce que l'on connaît et que l'on apprécie et surtout que l'on maitrise le mieux. Evidemment rien n'empêche de musarder ça et là, et d'explorer d'autres pistes pour enrichir ses connaissances. La diversité fait la richesse.
      Votre dernière phrase résume notre quête en matière de fantasmes . Essayer de vivre avec sans qu'ils ne parasitent trop l'existence d'un point de vue relationnel, en société ou dans l'intimité et trouver la bonne personne qui soit assez réceptive dans ce domaine relève de la gageure... De ce point de vue , je m'inscris totalement dans cette dialectique. A l'instar de ce placide reptile qu'est la tortue, l'on se déplace avec sa maison et tout ce qu'elle contient.
      Mac-Miche

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    2. Rassurez-vous cher Monsieur Mac-Miche, je n'ai pas vu votre commentaire mettant en doute mon homme. Je pense tout simplement que la nature des fantasmes d'une personne, ne se lit ni sur son visage, ni se manifeste (forcement) dans sa vie sociale. Et peu importe la nature des fantasmes ,je doute d'une interaction avec la « valeur humaine ». Par contre pour les phénomènes de violence, de brutalité la constellation me semble différente, mais ceci est un sujet trop complexe pour mon blog...

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  10. J'ai mis du temps à accepter mes fantasmes (comme vous dites: bon-enfant et plutôt doux, ludiques et avec consentement) et à pouvoir vivre avec eux. La difficulté a été de rencontrer une personne compatible. Ce n'est pas un sujet facile à aborder... et puis certaines choses peuvent se révéler.

    (Par exemple ma future épouse affichait plutôt des fantasmes de soumises jusqu'au jour où elle m'a flanqué une fessée et qu'elle s'est aperçu que ça lui plaisait.)

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  11. Comme vous dites, trouver la bonne personne n'est pas facile. J'ai du me perdre une peu dans les méandres du S/m soft, socialement très en vogue quand j'étais jeune célibataire sans toutefois me retrouver sur ce terrain. Me heurtant à l'omniprésente cette conception du plaisir dans l'escalade qui ne résume pas vraiment la nature d'un fantasme de punition...

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