mardi 20 janvier 2015

641 Quand ma nudité s'érotise

«Le regard de l'autre est un cadeau et non pas un examen de passage»

J'adore cette belles phrases. Regardons un peu d'où elle vient. Il est rare que je fasse de petits tests psychologiques, mais cela m’arrive. Je suis curieuse et « à priori » sans à priori. Surtout quand la question concerne de proche ou de loin le sujet de mon blog. Je me suis donc lancée dans questionnaire qui me paraissait prometteur :


J'ai calé sur la deuxième question. Faute de connaissance. Hein oui ! Rohmer et Breillat, connais pas. Et dire qu’il y a pas mal de personnes qui me soupçonnent cultivée. Pour le reste tout va bien et je me découvre doncun penchant pour la nudité nature. Je suis peu surprise, car la nudité en soi ne m’évoque pas de pensée en particulier, seulement un immense bien-être physique. Peu soucieuse du regard d’autrui sur mon corps, il me suffit que l’endroit ou plutôt la législation se prête pour profiter intégralement du soleil. J’ai un peu la nostalgie de mon pays qui est l’Allemagne et qui propose maints endroits pour faire du vélo toute nue et aussi de la randonné. Il existe même des mouvements qui considèrent la nudité comme un droit fondamental de l'être humain. Nudité sans prise de tête tout de même et surtout sans sectarisme. Sont les bien venus aussi les pudiques qui peuvent se joindre à l’activité dans le vêtement de leur choix.

On peut alors aller beaucoup plus loin pour faire plaisir à son homme qu’en France par exemple. Au lieu de se passer seulement de la culotte (si, si cette envie démange pas mal de messieurs) pendant une promenade en amoureux...

...dans certaines aires de loisir, la dame peut aussi se balader toute nue au bras de son homme....

...sans que personne ne trouve matière pour rouspéter. Enfin, il y a des moralistes aussi en Allemagne, mais personne ne les écoute...

Mais voila, mon approche de la nudité nature n’est pas entièrement homogène. Elle s'est chargée en partie en émotions et se confond, peu étonnant, avec la fessée. Je me suis rendue compte très tôt de ce fait. C’était dans un vestiaire entre filles. Quelqu’un avait évoquée la fessée quand soudainement ma nudité prit une signification toute nouvelle, parfumée d’un air voluptueux. Révélation quasiment biblique, ouvrant la voie à une multitude de rêveries de plus agréables. Comme dit mon homme :

L’efficacité d’une bonne fessée se voit avant tout sur le visage !

J’ajouterais pour ma part :

Une bonne fessée peut permettre de vivre sa nudité autrement, de manière érotisée, même quand on n’est pas pudique de nature.

5 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Pour (bien) vivre sa nudité, je pense qu'il faut tout d'abord aimer son corps pour soi et dans le regard de son/ sa partenaire. Si l'on éprouve une "auto-répulsion" en se regardant dans le miroir, ce n'est pas gagné.
    Evidemment, si l'on affiche un corps (de sirène ou) judicieusement travaillé, ou des biceps " tarzanesques " (rires) , là, on prendrait un plaisir certain à exhiber le fruit de ses efforts. Non ? Certes, on ferait du "narcissisme corporel". Personnellement, je n'entre dans aucune de ces catégories...
    On pourrait faire un parallèle avec le caractère personnel. Souvent, il arrive que l'on entende dire : "Si tu ne t'aimes pas, tu n'aimeras jamais les autres". Relent de misanthropie ? Peur des autres. Oui et non. A voir... Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai, on entend souvent ce genre de phrases. J'ai toujours eu du mal avec ça - sans d'ailleurs avoir de problème particulier avec mon corps (plutôt avec le corps en général). C'est peut-être effectivement plus sain.
      Mais il existe aussi des amours des autres au mépris de soi. Cela peut être dangereux, mais c'est un modèle avec une longue histoire. Et si même si je ne le donnerais pas comme modèle à suivre, je ne pense pas qu'il faille considérer ce genre de sentiments comme faux, ce que la psychologie de magazine, très portée sur l'injonction normalisatrice, a souvent tendance à suggérer.

      Simon

      Supprimer
    2. Pour ma part, cher Monsieur Mac-Miche, je pense aussi que bien souvent pour aimer une personne ou d'autres personnes il faut être capable de s'aimer d'abord soi-même. A ce propos il me semble utile de fouiller dans son narcissisme pour comprendre sa construction et ses exigences. Enfin l'entreprise n'est pas aisée et laborieuse. Il suffit de penser aux personnes qui passent des années chez un psychanalyste sans pourvois se détacher de leur narcissisme et de leur fantasmes et sans se poser la question de l'autre en face d'eux.

      Je pense également qu'un corps de sirène n'est pas un garant pour être capable de se montrer dans son plus simple l'appareil. Plus important que le corps canon me semble une devise du style : Bien dans sa tête, bien dans son corps qui rejoint mon vécu et mes expériences dans le naturisme.

      Quant à l'intervention se Simon, je trouve qu'il est intéressant à constater
      dans une époque qui cherche l'individualisme, que la « normalisation » qu'implique les tests psychologiques attire toujours autant. A croire que cela rassure...

      Supprimer
  2. Tiens, je me suis amusé à faire le même test. Souvent, on voit bien quel genre de public ils ont en tête en fabriquant le test, et je ne trouve pas vraiment de réponse. En tout cas, il paraît que j'ai la nudité pudique. Je ne suis pas vraiment surpris. Ils disent que faire du sport permet de mieux se sentir dans son corps. Je ne suis pas sûr, j'ai toujours vu le sport comme une occasion pour dominer le corps, plutôt sur un mode auto-agressif. En tout cas - c'est assez drôle parce que c'est presque l'inverse de ton cas - la fessée et son érotisme est ce qui m'a permis de me sentir plus à l'aise dans mon corps. D'ailleurs, j'ai dû l'avoir déjà mentionné, depuis qu'on fait nos bêtises avec Constance, je me retrouve plus facilement à m'habiller légèrement en été, ou à descendre en pyjama (ce que je ne faisais jamais avant), ou aller pieds nus...

    Simon

    RépondreSupprimer
  3. Si je peux me permettre une réflexion quelque peu très personnelle Simon, je pense que la fessée est un puissant moyen de lever certaines inhibitions. C'est quand même un jeu ou une pratique par excellence qui force la pudeur à se dévoiler. La punition peut permettre ce que l'on s'interdit. Mais elle peut aussi punir ce que l'on ne s'interdit pas. C'est une thématique que je me pose depuis pas mal de temps de comprendre ce que la fessée punit réellement...

    RépondreSupprimer