(Suite de : 584
Petit mode d'emploi de la fessée punitive 2)
Définir
clairement comment va se passer la punition et avec quel instrument.
Il s'agit d'éviter une sévérité
exagérée. Pour les instruments « hautement éducatifs »
comme le strap ou la badine, pensons à ne pas oublier d'annoncer le
nombre de claques. Personnellement je ne trouve rien de plus pénible
que les calculs complexes pour déterminer le châtiment adéquat à
la situation. Quand nous sortons par exemple la canne pour travailler
sur ma discipline, il en va de soi que mon manquement est de taille.
Il suffit habituellement de cinq bon coups sur mon derrière pour un
effet durable et dix coups quand j'ai vraiment dépassé les limites.
Veux dire aussi qu'après un tel traitement, je me sens la tête
libre, débarrassée de mon besoin de punition pendant un joli
moment. Voilà qui m’amène à un aspect non négligeable qui peut
prêter à sourire. Il me semble primordial que ma punition me
procure un effet de juste châtiment. Déjà par le fait qu'elle
corresponde à des règles claires de bon comportement et qu'elle
n'intervienne pas par une lubie, surtout de l'ordre érotique, du
partenaire.
Appliquer
la punition rapidement après l'écart du comportement.
Quand la mémoire est encore à vif et
moins susceptible de montrer un effet mauvaise foi. Sinon, il me
semble « cruel » de laisser marner une personne pendant
trop longtemps avec son besoin de punition. De plus, une telle
situation qui fait perdurer une mauvaise tension, me semble peu
propice à la bonne entente en couple. Par contre, je trouve
primordial que la causalité « écart-punition » soit
scrupuleusement respectée. Que la sanction prenne un caractère
inévitable. Que l'on puisse compter sur elle avec certitude. Voila
qu'exerce selon mes expérience un effet de plus sécurisant sur une
personne avec un besoin de punition.
Donner
un aspect solennel au châtiment !
Pourquoi ne pas se rendre dans une
pièce particulière du domicile ? Dans la chambre du couple par
exemple, ou comme chez nous dans le bureau de mon homme. Ces quelques
pas, accomplis ensemble peuvent créer une grande complicité
supplémentaire. Éveiller un sentiment de se trouver en bonne
compagnie, de se mettre entre des bonnes mains. Bref toutes ces
étapes permettent à la punie de se sentir à l'aise dans la
délicate situation, étant adulte, de passer par une punition jadis
destinées aux enfants et adolescents. C'est ainsi que se construit
une confiance qui aide à baisser plus facilement par la suite sa
culotte, car on est familiarisé avec une méthode qui a fait ses
preuves.
Appliquer
la punition sans s'éterniser !
Je trouve inadapté au moment de la
vérité de donner une touche de raffinement. L'acte même me paraît
si riche en émotions que l'on peut se passer d'artifices. Il mes
semble également important de ne pas « jouer » sur un
aspect sadique pour faire durer le « plaisir ».
Pour finir notons les effets
secondaires possibles de cette discipline, autant sur la personne qui
se fait punir autant sur celle qui punit. Il est tout à fait normal
(dans le sens de naturel) pour la dame de se retrouver, malgré une
sacrée douleur dans son derrière, avec un entrejambe de plus
luisant. Idem pour le monsieur de se trouver serré dans son
pantalon. Faisons comme dans les temps anciens, comme rien n'y était.
Mon avis est clair à ce sujet :
Mélanger
vraie punition et érotisme est un grand risque pour le couple.
Chaque chose en son temps.
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerUne bonne DD doit être murement réfléchie à chaque étape et acceptée par chacun des partis, sans exagération; elle doit convenir pour être efficace.
Elle doit être justifiée, rapide et concise. Comme vous l'expliquez si bien dans votre récit.
Mais elle ne doit pas se terminer dans une crise commune de fou-rires sinon... ce serait un simulacre de punition, si tant est qu'on la voudrait des plus sérieuses. Et tout cela serait inutile ! Un peu comme annoncer un gros orage avec un fou-rire ou une mine de cocker triste . L'effet sur les téléspectateurs est différent. Ne jamais mélanger plaisir et travail . Bon WE. Mac-Miche
Il est toujours difficile, cher Monsieur Mac-Miche de prévoir comment une situation va vraiment se développer. Toutefois concernant cette fameuse fessée fou-rire, je me pose personnellement la question s'il ne s'agit pas plutôt d'un fou-rire de nature hystérique pour se donner un peu de courage avant l'orage sur les fesses...
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