Au
menu cette semaine : Me sentir ridicule
Sans être une fan de jouets, il
m'arrive parfois d'être tentée. Je me demande bien quelle sensation
procurent ces ballons. Quasi identique d'un jouet qui ravit
particulièrement ma petite, alors pourquoi ne pas essayer le modèle
pour maman et sauter dans tous les sens. Se réveille mon sens du
ridicule. Je m'imagine en observateur extérieur. Voir une dame de la
… (bon je garde mon âge pour moi) toute nue ou de manière que sa
jupe vole en air pour dévoiler sa nudité en dessous, peut-être en
poussant de cris obscènes, procurés par la chose entre ses jambes,
sauter dans tous les sens pour atteindre la jouissance. J'en ai parlé
ce matin à mon chéri. Lui, il a été plié de rire en écoutant
mes envies subites pour me répliquer enfin :
C'est quand tu
veux, isabelle !
Travail des jambes (petit clip)
Grand incontournable pour un ventre
plat et ferme avec de plus une stimulation de la peau du fessier du
premier ordre. Certes, quand cela claque fort et je commence à
avoir mal, il est le cadet de mes soucis si ma posture et mes
mouvements inspirent le ridicule. Par contre j'y pense doublement
quand je regarde un petit clip comme celui-ci. Pour ma part un bon
travail des jambes permet d’évacuer un peu l'intensité de la
brûlure dans mes fesses. C'est un mouvement inconscient, non
prémédité. Une dame sous l'emprise d'une sensation forte qui ne
permet pas de tricher. A conditions de claquer franchement et au bon
rythme.
Le devenir animal de la pulsion. Le
fantasme que la dame sorte de sa condition humaine pour un laisser
aller complet, associé à la nature animale. Toutefois tout dépend
quel animal que l'on souhaiterait rencontrer. Il y a ceux qui aiment
le caractère féroce de la nature, la dame féline à souhait, prête
à sortir ses griffes à tout moment. Grand défi pour un monsieur
courageux, style Indiana Jones, fouet en main et qui en fin de séance
ramène la belle fauve, tenue en laisse et avançant à quatre pattes
comme trophée dans sa chambre.
Du
grand art de dressage.
D'autres messieurs au contraire, n'ont
pas encore renoncés aux peluches de leur enfance. Il préfèrent
l'aspect domestiqué au domesticable pour se rassurer. Je ne trouve
rien de bien méchant dans ces deux fantasmes. Mais j'aurais beaucoup
de mal à m'adapter au rôle du toutou sage. Je sais que le ridicule
ne tue pas, mais il y a des limites.
Nous aussi, nous avons un strap à la
maison. Moins impressionnant que celui-ci et par conséquence
beaucoup moins virulent aussi. Enfin, c'est comme avec tout, cela
dépend comment on s'en sert. Bien que fait sur mesure par un
charmant cordonnier, mon homme n'a pas poussé le vice (c'est le cas
de le dire) de personnaliser au point d'y graver une inscription. Je
pense que je serai très gênée déjà par le fait, si certaines
personnes de mon entourage tombaient sur ce morceau de cuir qui
symbolise pour moi un certain déshonneur. Dans le sens qu'il sert
quand mon comportement a laissé vraiment à désirer. Mais je serais
encore plus embarrassée s'il y avait marqué un truc comme daddy.
Bref difficile de choisir entre l'option cruche et l'option
attardée...
De préférence une qui porte des bas
couture et des escarpins à haut talon. Un fantasme cher à certains
messieurs dont mon homme et un comble de ridicule pour moi. Surtout
quand monsieur me fait remarquer que l'élégance devrait aller de
paire avec un comportement irréprochable. Un nouveau blog de fille... qui a déjà presque
un an. Alors pour quoi tant de retard de ma part. A vrai dire, il
serait dans mon naturel de mettre plus de monde sur ma liste de
blogs. Pourvu qu'il y ait de la jolie réflexion, une belle écriture
et un rapport bien évidement avec la fessée. Mais ayant appris, il
y a quelques années que mon petit geste qui me paraît si innocent,
puisse créer de problèmes inutiles, je suis devenue prudente.
Courageuse la petite isabelle ? Euh... pas vraiment !
PS : Pas
que je sois en manque de sujets pour mes liens de la semaine, mais je
suis à l'écoute de toute proposition !
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
On lit parfois qu'il se vendait aux États-Unis il y a quelques décennies des "paddles" avec des inscriptions comme "for the little deer with the bear behind" (avec un cerf et un ours dessinés), que l'on peut aussi lire phonétiquement "for the little dear with the little bare behind" ("pour le/la cher(e) petit(e) avec le derrière nu"). J'ignore à quel point il s'agit d'une légende. En tout cas, je n'en ai jamais vu, mais je pense que j'y étais à une époque où l'usage du "paddle" par les parents était déjà déconsidéré socialement.
RépondreSupprimerBonjour Mr Pecan,
RépondreSupprimerVisiblement, la fessée aux States est une véritable institution, presque une fête nationale, tant elle est ancrée au cœur des familles. Une véritable mise en scène. Et votre formule décorative semble "enfoncer le clou". Il est vrai que là-bas on y fait pas les choses à moitié. Cependant, il serait très difficile chez nous de décorer un martinet, tant la surface de décoration est réduite. Le comble de la honte pour la pauvre victime !!!
D'un autre côté, je me suis toujours posé cette question au vu des clips (réalité supposée ?): la fessée aux Etats-Unis a t-elle un fondement religieux dans le sens "punitif " du style péché/confession/punition ou purement social et moral (bien que l'un rejoint parfois l'autre) ? Cà m'a toujours intrigué. Pouvez-vous nous en dire plus si ce n'est pas trop indiscret. Mac-Miche
Sans trop m'y connaître cher Monsieur Mac-Miche, je pense que les États Unis sont une fédération d'états indépendants ,un peu comme l’Europe. Et comme chez nous, il y a les pays qui tiennent à leur fessée, tandis que d'autres préconisent d'autres méthodes pour l'éducation de leurs enfants.
SupprimerJe pense qu'il convient de distinguer judicieusement si un « instrument farce » d'adresse aux adultes ou aux enfants. Peut-être s'agit-il de choses destinés à des rites initiatiques entre étudiants ?
Ceci dit, votre question n'est pas sans intérêt.
Pour Monsieur Pecan,
RépondreSupprimerselon ce que l'on lit ci et là il semble de nos jours qu'il est plus que mal vu dans la plupart des États Unis ne serait-ce que lever la main sur son enfant. (J'ai lu aussi qu'il serait interdit d'embrasser son enfant.) Peut-être les choses se passent à l'image de l’Allemagne où d'un côté le Rohrstock s'entoure d'un tabou, de l'autre il est admis de l'utiliser son évocation à des fins humoristiques. Peut-être ces paddles mythiques sont des purs fakes, datant d'époques plus récentes. J'ai trouvé un jour une intéressante étude sur le « Spencer Plan » qui semble inconnu à l'époque de Dorothy Spencer et dont les premières traces datent des années … 60 !