Donner
un support physique à la honte
Il y a des expressions qui frappent.
Celle-ci, je la trouve magnifique pour sa résonance en moi. Elle
vient d'un très joli commentaire de Monsieur Pecan, adepte avec sa
dame de la fessée « disciplinaire » réciproque.
Discipline avec un grand accent sur l'amour, parfaitement dans la
ligne éditoriale de mon blog. Pour que ce beau texte ne se perde pas
dans la profondeur des mes archives, je le reposte comme sujet à
part entière.
Je
cite Monsieur Pecan :
Pour expliquer notre relation à la
fessée "disciplinaire":
Comme dans tous les couples, nous avons nos disputes et il arrive que l'un comme l'autre agissons mal; que ce soit par rapport au conjoint, à des tiers (par exemple, j'étais assez prompt à la colère ou à des remarques désobligeantes) ou à notre propre intérêt (par exemple, ma femme avait tendance à être imprudente au volant et oublieuse).
Comme dans tous les couples, nous avons nos disputes et il arrive que l'un comme l'autre agissons mal; que ce soit par rapport au conjoint, à des tiers (par exemple, j'étais assez prompt à la colère ou à des remarques désobligeantes) ou à notre propre intérêt (par exemple, ma femme avait tendance à être imprudente au volant et oublieuse).
Bien
que nous nous étions rencontrés autour du thème de la fessée
comme "excitant", nous avons vite aussi considéré la
correction au sens propre. Celle-ci est administrée avec amour, mais
fermeté. Sauf si nous sommes pressés (dans ce cas c'est un peu le
"feu d'artifice" sur les fesses, comme j'ai parfois senti
dans l'enfance), elle est longue et accompagnée de reproches. Le
fesseur attend que son indignation soit un peu retombée avant de se
mettre en action. Le déculottage doit être honteux.
Ensuite, c'est sans doute très
cliché, mais il faut imaginer monsieur sur les genoux de madame, ou
l'inverse, recevant méthodiquement une claque alternativement de
chaque côté en se faisant sermonner. Comme cela fatigue la main,
nous utilisons aussi souvent une brosse (c'est surtout madame qui
l'utilise), une planchette ou une pantoufle. Ou alors, nous utilisons
plutôt le martinet (souvent à genoux cul en l'air) ou une position
"scolaire" (penché sur un meuble, pantalon baissé ou jupe
relevée).
Est-ce que cela fait mal? Certainement, mais
raisonnablement. Le but n'est pas de faire pleurer ou de dissuader ou
punir par une forte douleur, mais en quelque sorte donner un support
physique à la honte résultant du mauvais comportement .
Je
crois que ça a eu une influence sur nos comportements. Je me
rappelle ainsi un jour avoir envie de jurer sur un autre conducteur,
et là je me suis vu sur les genoux de madame qui me corrigeait pour
le même acte, et je me suis ravisé - alors que madame n'était même
pas dans la voiture!
C'est tellement dans nos mœurs que nous
avouons des fautes commises en l'absence du conjoint.
La seule
difficulté? Maintenant, avec les enfants, il faut être discret...
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