En
fait, c'est une tradition familiale...
Après le
mode d'emploi passons à mes souvenirs. Dans le temps,
je parle de mon enfance, adolescence et vie de jeune adulte, c'était
la foret vierge. Ayant fait très souvent avec mes parents du
naturisme et du sauna (chez nous, à la maison je précise), je sais
de quoi je parle. Mais il y avait quelque chose qui me fit très tôt
comprendre qu'il ne s'agissait pas d'une immuable loi de la nature.
Car, de temps en temps, ma maman faisait rase-mottes en restant
glabre un temps plus ou moins long. Notamment hors saison du
naturisme où le lisse avait - sans être stigmatisé - un statut de
vraiment exceptionnel. Cette pratique me paraissait alors, loin d'un
contexte sexuel quelconque, plutôt comme un soin de beauté
(hivernal!) quelque peu particulier. Un peu moins anodin que mettre
un vernis à ongles ou arranger les sourcils. Il a fallut mon
adolescence pour découvrir un riche souterrain qui hante certains
esprits. J'ai entendu un jours quelques princes charmants qui
faisaient des plaisanteries, quelque peu douteuses, sur une dames
très chic, style bcbg qui venait de passer :
Die
sieht aus als wenn sie ûberall rasiert wäre !
(Elle a l'air d'être rasée de
partout)
J'ai bien cerné la signification de
« überall (partout). Sorte de « soignée dans le moindre
coin » et donc supposée préparée et encline aux joies de la
chair. Puis, il était facile de découvrir sous la moquerie, le
frisson du « jeune puceau », à la quête d'une aventure
extraordinaire pour sa première fois. Difficile donc, étant ado, de
concurrencer une madame
Robinson qui dispose de l'expérience et de l'arsenal
de la parfaite séductrice. Il faut savoir qu'à cette époque, la
dame élégante avait mauvaise réputation. Non conforme à un
féminisme qui prenait des allures caricaturales, elle semblait
représenter l'ancien idéal de la femme, chevronnée en toute sorte
de ruses pour se constituer efficacement comme leurre aux yeux d'un
homme. Oublié le vice, si humain et qui n'a pas de sexe et dont
parlent encore les premiers textes du féminisme, il était l'heure
d'une nouvelle morale qui n'avait rien à envier à celle
qu'appellent d'aucuns avec un certain mépris judéo-chrétienne.
Puis, quasiment au même moment, j'ai
entendu une autre allusion (encore de la part des garçons en imitant
une fille crédule) plus propice encore pour me faire rêver :
Maman,
le gynécologue m'a tout rasé avant de m'examiner !
J'ai compris alors non seulement à que
point un tel acte s’avérait stimulant pour l’imagination d'une
partie de mon entourage princier, mais aussi qu'il s'accompagnait
d'une sorte de tabou social, reflétant le contexte de la fin des
années 80. Voila qui me procura deux fantaisies majeurs.
Celle du gynécologue qui sous prétexte
de nécessite médicale me rase intégralement mes parties intimes.
Fantastiquement c'est toujours rassurant d'être obligé de céder à
ceci ou cela pour une raison incontournable que « tout le monde
comprend ». Une raison qui donne légitimation à un vice. Qui
rend son accomplissement nécessaire. Pouvoir jouir en cachette de ce
que la fantaisie avait élaboré depuis si longtemps. Voila pourquoi
« les jeux de docteur » plaisent au petits et à beaucoup
de grands. Mon gynéco réel, étant un homme fort séduisant, tout
était réuni pou me faire copieusement transpirer de honte et de
plaisir sous ma couette.
Dans l'autre fantasme intervenait mon
besoin de punition, si familier depuis ma petite enfance. Une dame
stricte, construction opposée à ma mère plutôt trop relax, qui
découvre mon rasage en cachette, effectuée pour ensorceler un
prince charmant. Ne pas partageant une telle liberté de mœurs, j'ai
droit à une copieuse fessée au martinet pour mon dévergondage.
Il en va de soi que passer à l'acte me
travailla beaucoup. Héla, rentrée des classe oblige, le temps me
manque pour écrire. J'en parlerai une autre fois de mes erreurs
techniques et de gros yeux de mon prince charmant...
bonjour Isabelle et amis du blog ce petit message pour vous faire savoir que je serais absente 3 semaines hélas !! car je part en bourgogne pour soigner mon père qui est seul et qui n'est pas équipe pour que je puisse vous avoir enfin une vrais punition pour moi!! celas va être long a bientôt a tous bon dimanche
RépondreSupprimerJe vous souhaite un bon séjour chez votre papa, Jacqueline. Mais rassurez moi. Vous ne rêvez tout de même pas de vous faire fesser dans son dos ? C'est très vilain de faire cela à son papa.
SupprimerBonjour Jacqueline,
RépondreSupprimerBon séjour et bon courage pour cette petite épreuve. J'ai connu le problème avec ma Maman d'abord puis avec mon papa actuellement. Heureusement que les AAD existent dans certains cas pour les ALD reconnues et l'APA.
Sinon : belle région. Bon voyage. Mac-Miche