lundi 19 septembre 2016

937 La fessée au bon vieux temps (Lundi cinéma)

Un temps qui n'a jamais existé peut-être...

Du vrai cinéma pour une fois avec une jeune dame qui se trouve après sa fessée pour des raison évidentes sur un coussin. Excellente idée du scénario pour mettre l'imagination en route. Pour ma part qui connais bien la situation sans toutefois la rendre publique en ayant recours à un coussin. Je garde la brûlure de mes fesses pour moi, « je souffre en silence », en me disant comme les chosent étaient plus simples au bon vieux temps. Seulement mis à part des fessées enfantines, puis envers les ados aussi, nulle part la moindre trace de la fameuse discipline domestique.

Il paraît même que « Plan de Spencer » n'est rien d'autre qu'une légende urbaine.

Ce « plan » attribué à une dame du nom Dorothy Spencer et établi selon selon les différentes sources vers la fin des années 20 aux années 30 du siècle dernier est en gros un accord par écrit sur l'emploi de la fessée dans le couple. Rien que l'existence d'un tel « plan » prouverait que la discipline domestique n'existait pas il y a 100 ans. Mais notons l'aspect résolument égalitaire de ce plan qui prévoit également des punitions (au fouet!) pour le mari.

On ne trouve nulle part des avis contemporains sur ce « plan » et ses premières traces ne semblent apparaître que tardivement vers la fin de années 60 comme j'ai lu sur un défunt forum anglais de DD. A croire alors dans un contexte comparable aux années 20 quand les dames cherchent leur émancipation. Peut-être s'agit-il d'une pure invention pour rassurer du moins fantasmatiquement les messieurs ? De leur fameuse angoisse de la castration dont la fessée est un excellent calmant. Ou pour les dames l'envie du pénis dont le fouet en main peut faire l'affaire.

Quoiqu'il en soit je suis très sensible à poésie de ce plan, déjà par le fait qu'il s'annonce consensuel. La dame a son mot à dire et sans son accord pas de fessée conjugale. Étant un pur produit de la libération de la femme, loin de moi de vouloir renoncer à mes acquis sociaux. En aucun cas je m'imagine aux pieds d'un monsieur, même pas fantasmatiquement.

C'est moi et moi toute seule qui accorde ou non les droits sur moi !

Comme je ne suis pas trop contrat écrit ( nous ne sommes pas mariés!), nous avons tout de même une sorte de « plan » de Spencer par accord commun. Mon chéri s'occupe de mon besoin de punition et il en tire un très grand plaisir. Et moi aussi par la même occasion.

3 commentaires:

  1. Alors là chez nous, pas de coussin après la fessée, plutôt le contraire.

    S'il y a repas, c'est assis normalement sur une chaise ordinaire et sans coussin. S'il y a dodo, on peut imposer une période sur le dos. S'il y a coït, c'est souvent sur le dos ou en levrette... et si par aventure le ou la partenaire fessé(e) est au dessus, son postérieur sera peloté voire fessé pendant l'acte.

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  2. Je ne crois guère aux "plans" de "discipline domestique" organisée, je pense comme vous qu'il s'agit d'une invention tardive attribuée à une période mythifiée.

    Par contre, je pense fort plausible qu'il était assez admis dans les faits qu'un mari donne la fessée à sa femme... il y a jusque dans les années 1960 aux USA beaucoup de films et de séries qui dépeignent la fessée comme un moyen de traiter caprices et imprudences de conjointes voire d'autres relations féminines — par exemple la série I love Lucy, où le mari donne des fessées à sa femme pour punir ses incongruités.

    Je pense que tant qu'il ne s'agissait pas de coups trop douloureux ou laissant des "bleus", cela n'était pas considéré comme "battre sa femme".

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  3. Il semblerait que la « fessée conjugale » fût admise dans certaines circonstances comme montre
    cet article de journal concernant Cary Grant. C'était une autre époque. Enfin je préfère la version fessée en couple de nos jours qui laisse le libre choix à la dame à chaque instant !

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