Au
menu cette semaine : Quelle
durée pour...
...une bonne fessée ?
C'est en lisant un article traitant les rapports sexuels humains que j'ai
commencé à me poser des questions sur la durée d'une bonne fessée.
Certes, nous ne chronométrons pas, mais mon chéri, à l'occasion
grand amateur de musiques de marche (je vais
te siffler la marche isabelle!) ne se prive pas de temps
en temps, avant de s'appliquer sur mon derrière, de mettre un peu
d'ambiance. Parfois il pousse même le vice, car il s'agit bien de
cela, à se retrousser les manches. Cérémoniel hypnotisant qui vaut
bien le gant de Gilda, me prouvant ainsi qu'il sait faire
mieux que taper tout simplement avec adresse sur mes globes charnus.
A mes yeux que comme dans la sexualité classique un petit prélude
bien mené n'est jamais un trop. Toutefois les préliminaires finies,
passons au plat principal. A ce propos je me suis très bien
retrouvée dans le résultat du rapport qui donne des fourchettes
suivantes pour le coït pur de la pénétration à l'éjaculation:
Trop court : 1 à 2 minutes
Convenable
: 3 à 7 minutes
Souhaitable : 7 à 13 minutes
Trop long : 10 à
30 minutes
Évidement on ne parle pas d'un
registre exceptionnel comme les retrouvailles après une séparation
imposée par la vie ou un amour tout nouveau, tout beau où il s'agit
d'accorder deux corps. S'il y avait à cocher, moi aussi j'aurais
choisi la tranche 7 à 13 minutes.
Quant
à la durée d'une bonne fessée j'hésite !
Tout dépend de la situation. Si j'ai
affaire à une punition ou par exemple à une « distraction
coquine » entre adultes...
L'âge d'or des forums de fessée ?
Je l'ai connu. J'ai participé à l'aventure « Discipline
domestique » (toujours en ligne mais verrouillé), « Dialogues
de femmes » et aussi à « Oserais-je » en gardant
d'excellents souvenirs. Je regarde donc avec bienveillance et nostalgie toute
tentative de création d'un espace sympa qui permet aux adeptes de
notre sujet de papoter et aussi de se rencontrer. Il me manque hélas
le temps de participer à une nouvelle aventure proposée par une jeune dame qui tient également un blog sur notre sujet. Mais je vous recommande
un petit tour dans son univers qui s'affiche résolument girlie !
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !
Une sacrée brûlure
(petit clip)
Merci beaucoup Isabelle pour ce petit passage sur Ecarlatons_nous.
RépondreSupprimerC'est gentil.
Je suis aussi parfois nostalgique d' OJ et FAC d'où la création de ce forum.
Au plaisir
L.
J'espère que votre forum rapportera un franc succès!
SupprimerÀ vrai dire, nous ne chronométrons pas. Mon épouse dit que la durée idéale pour elle est que si elle sent qu'elle va avoir un orgasme, alors il faut que cela dure jusqu'à celui-ci et ensuite pas trop longtemps pour que j'aie le mien, et si elle sent que cela ne vient pas, que je ne m'éternise pas...
RépondreSupprimerUn point commun entre une bonne fessée et un coït: l'un comme l'autre laissent des traces! Cela va peut-être vous paraître curieux, mais, à moins qu'elle n'ait besoin de se renculotter de suite, mon épouse aime bien que certains fluides lui rappellent sa condition de femme récemment coïtée. Et une bonne fessée doit laisser une certaine teinte, que l'on peut admirer dans le miroir...
RépondreSupprimerIl semblerait qu'il y ait effectivement une équivalence fantasmatique entre tacher et marquer. Ceci dit c'est un sujet que je n'ai jamais trouvé abordé dans une contexte de fessée. Mais pour ma part je fais un peu comme votre dame...
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerJ'aime bien votre cliché de la "Discipline au bureau". J'adore le classique . Qui plus est, présenté dans un tel contexte. L'incontournable secrétaire en tailleur... et ses lunettes magiques ! Rires. "J'ai du courrier à vous dicter, ma petite Sophie. / J'arrive, Monsieur / Et mettez-vous en position ! / Déjà ????....".
Mac-Miche
Ah le fantasme de la secrétaire !.... Cela me fait sourire car c’est bien loin de la réalité, du moins celle que je vis, même si je peux comprendre qu’il puisse enflammer l’imagination de certains. Je ne dis pas qu’au début de nos relations amoureuses avec celui qui est devenu mon mari, il n’y eut pas quelques fois des rapports furtifs dans son bureau, mais ils eurent toujours lieu après les heures de travail, en s’assurant que nous étions seuls dans l’entreprise, et avec en permanence la crainte d’être surpris par la femme de ménage venant comme chaque soir pour l’entretien des bureaux. Et mon dos garde le souvenir de l’inconfort de la table de réunion ….
SupprimerC’est sans doute un des tous premiers points que j’ai le plus apprécié lorsque, ne niant plus publiquement notre relation, j’ai pu habiter chez lui et que nous avons pu vivre notre amour et nos désirs en totale liberté. J’ajoute que maintenant, lorsque l’après-midi je lui apporte le courrier à signer, et que constatant une faute que j’ai laissé passer, il me pince une fesse sans égard pour ma sensibilité, c’est une sanction certes très privée ( !) qu’il peut me faire puisque je suis à lui, mais que je ne considère pas alors comme un geste de tendresse amoureuse …
Bonsoir Christine,
SupprimerJe vous souhaite une bonne rentrée en cette fin d'été encore caniculaire.
Je suis un peu confus de mon maladresse par rapport à mon commentaire sur la secrétaire.
Je me suis mal exprimé par la tournure de mon court dialogue.
En effet, je voyais ce cliché ô combien usé de la secrétaire dans un contexte purement punitif par rapport à notre fantasme favori.
Quant à l'autre fantasme des relations patron-employé, que je ne juge en aucun cas, je l'avais mis de côté par rapport au sujet principal du Blog de notre chère Isabelle.
J'apprécie le classique vestimentaire et le port des lunettes qui donne un côté sérieux et fragile chez les représentantes du Beau Sexe.
Mais c'est un avis purement personnel.
Mac-Miche
Chez nous les pincements de mes fesses ne font pas partie de mes punitions ou du moins de mes rappels à l'ordre, chère Christine. Mon homme préfère la poésie de la claque franche accompagnée d'un : Tu peux mieux faire, isabelle. Évidement il s'agit d'un geste ambigu qui d’emploi aussi dans un cadre coquin. Ceci dit, moi non plus je considérerais un pincement comme un geste de tendresse amoureuse. Mais ceci est une appréciation purement personnelle.
SupprimerChère Isabelle, je crois pouvoir affirmer qu'une main qui se glisse sous la jupe de la secrétaire debout pendant que son patron de mari signe, une main qui remonte le long de la cuisse jusqu'au postérieur offert dans toute sa fragile nudité pour lui infliger le pinçon qui sanctionne la faute, est plus discrète qu'une claque franche et donc sonore qui pourrait de ce fait faire jaser des oreilles indiscrètes de l'autre côté du mur, ne croyez-vous pas ?
SupprimerChère Christine, parfois je suis très tête en l'air. Du coup je comprend parfaitement le geste de votre mari qui a su trouver un excellent compromis entre une vraie punition et un comportement de plus discret. La discrétion est une grande qualité à mes yeux.
SupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerA la lecture de ce billet, je suis restée rêveuse en lisant votre recension de l’article sur la durée d’un rapport, et il a alimenté bien de mes réflexions depuis ! J’ai hésité à vous les dire, car il s’agit d’un sujet délicat et surtout, du moins je le crois, très personnel.
Jamais un tel sujet ne m’avait effleuré l’esprit, mais par contre, j’avais toujours été sensible au fait que l’éjaculation de mon (d’abord futur !) mari était le « peak point » entre la phase des jeux sexuels et celle de la tendresse. Jeux pour lesquels il me semble que son imagination est fort fertile, mais j’avoue que je manque totalement d’expérience sur ce point ! Jeux pour lesquels il y a très souvent différentes pénétrations, plus ou moins longues, plus ou moins alternées, plus ou moins variées … Jeux au cours desquels il m’arrive fréquemment de connaître plusieurs fois le plaisir, de l’avoir aussi concomitant avec celui de mon mari (là, je crois que ce n’est pas un hasard, qu’il fait en sorte qu’il en soit ainsi !), mais aussi de ne pas le trouver parce que toute entière attentive à lui procurer le sien (c’est aussi le cas après avoir été punie !). Mais jeux qui, sans la phase tendresse qui suit, n’aurait pas, me semble-t-il, toute la valeur que je leur prête. Phase tendresse où il m’arrive de pleurer, mais ce sont des pleurs de joie, tant je me sens heureuse et apaisée ….
Combien de temps durent ces deux phases ? Cela dépend de tellement de facteurs, tels notre disponibilité à l’un comme à l’autre, à notre environnement, à la qualité de notre intimité, à nos humeurs, à nos envies, etc…. Mais phases longues ou courtes ne sont de fait jamais un critère pour en qualifier la qualité, tout est possible dans un sens comme dans l’autre !....
PS : Ne trouvez-vous pas, comme moi, que le clip (le gant de Gilda) est un excellent début de numéro burlesque ? Il m’inspire ….
Chère Christine, comme vous avez vu je reste souvent assez évasif concernant les sujets délicats. D'où ma rubrique « petite fiction ou non » que je poste parfois le mercredi.
RépondreSupprimerDonc un grand merci pour vos confidences intimes. Votre façon de vous exprimer me va parfaitement. J'aime beaucoup le fait que vous évoquez la tendresse. C'est un sujet souvent absent du net pour adultes. Concernant moi-même la réponse est assez simple. Nous glissons sur un terrain haut lieu de l'intimité du couple. Je me joins à vous pour un constat assez semblable au votre. Les phases tendresse sont pour moi une conditions sine quoi non pour les phases jeu et également pour les phases éducatives. Si je regarde la tendresse dans son sens large, en y incluant les phases « bien-être » à deux, il y a beaucoup plus de tendresse dans mon couple que des phases d'activité sexuelle. En tout cas j'ai beaucoup aime votre extension du sujet et qui est en ce moment un des sujets de mes réflexions.
Je crois que vous avec une sensibilité proche de la mienne pour Gilda. Moi aussi je trouve fort inspirante sa façon d'enlever son gant.