vendredi 16 septembre 2016

936 Liens de discipline domestique (236 ème édition)

Au menu cette semaine : La fessée au petit déjeuner !


Ah comme il aime me trouver toute pomponnée pour notre deuxième petit déjeuner en tête à tête, mon chéri. Comme il aime découvrir sous mes jupes ou robe dentelles et lacets d'une féminité d'un autre âge. Et comme il aime aussi parfois de débuter la journée avec une vigoureuse salve bien claquante.

J'ai envie de te mettre le feu aux fesses isabelle !

En quel honneur mon chéri ?

Question inutile en fait, car je sais à quel point il m'arrive de l’exaspérer par ma lenteur et par mes indécisions. Il va me sortir alors un événement fort récent sans possibilité de me rappeler à l'ordre sur le champs. Que je me sois encore éternisée au rayon beauté pendant les courses, un coup de fil avec une bonne copine pendant que monsieur m'attendait, attendait, attendait. Puis ces matins où je me promène devant lui sans jupe, mes fesses à l'air car j'ai dû mal à choisir une jupe à associer avec mon nouveau chemiser.

C'est peut-être la couleur de ton chemisier qui pose problème...

Méchant...

Tu as décidé de m'emme..der dès le bon matin, isabelle ?

Ben oui, j'adore embêter mon chéri avec des choses les plus futiles. Comme l'autre jour une subite envie de bas couleurs havane.

Et bien sûr il te les faut pour ce soir...

Là, il bouillonne. Et subitement je me rends compte à quel point je projette sur lui une toute puissante de réaliser instantanément mes moindres désirs. Le déclic a été notre petite (mon mini-moi en quelque sorte) qui ne cessait pas de demander des choses à son papa. Et lui attentif et patient comme envers moi se donne un sacré mal pour être à la hauteur. Seulement il y a dû favoritisme. Avec la petite il prends le temps de lui expliquer l'impossibilité de la toute puissance humaine, tandis qu'avec avec moi il sort vite le martinet.

De toute façon tu m'écoutes pas, isabelle ! Alors je me défoule sur ton derrière.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Et étrangement j'ai l'impression que le feu aux fesses me réussit bien. Je retrouve mes idées bien en place et mes exigences se font plus raisonnables. Comme dit mon chéri :

Rien ne vaut le martinet pour avoir la paix à la maison.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !








Sympa ce restaurant (mini clip)

















7 commentaires:

  1. Bonsoir Isabelle,

    Wahou !!! Quel petit-dèj' claquant !!!
    Le martinet s'invite lui aussi à votre table, entre les toasts au miel et le quotidien du jour ? Voilà de quoi partir du bon pied ! Une bonne dose de vitamines ! Excellentes pour le teint et l'épiderme... mais gare à la sur-exposition en cas de "soleil rouge" !! Le martinet, dés le matin ? Ne craignez vous pas, Isabelle, une petite indigestion ? A consommer avec modération !! Of course ! Ne pas abuser des bonnes choses est une règle d'or ! Rires.
    Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  2. Il s'agit bien évidement de petites taquineries entre moi et mon homme. Rien de bien méchant. Je pense que toute personne connaissant le martinet classique à manche jaune saurait confirmer que cet instrument sert sur tout à effrayer et non pas à causer des dégâts, même en emploi intense...

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Isabelle,

    Des gamineries d'adultes, tout au plus !!! Je me souviens de votre récit en 2014 autour du martinet au petit déjeuner (que vous m'aviez permis d'illustrer. Encore merci). Cela m'est revenu à l'esprit spontanément. Rires.
    Le martinet fait autant d'effet sur nous que l'image du Croquemitaine dans notre jeunesse : on en tremble encore.
    (A la maison, le martinet trônait derrière la porte de la cuisine entre l'Almanach des Postes et le tablier de cuisine de ma maman. Mon père le surnommait en riant "le 125 Francs" (le 1Fr25 en NF de l'époque dans les années 1970).Effectivement, nous avions un chien de berger ("Vieux Berger Anglais" qui se rapprochait du Beagle mais très fugueur. On a du s'en séparer).
    Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  4. Je ne crois pas cher Monsieur Mac-Miche qu'il en existe beaucoup de grandes filles qui ont peur du martinet. C'est plutôt le plaisir de voir un monsieur excédé par les caprices de sa dame de le brandir. Cela me donne une folle envie de rire et d'insister avec mes plaisanteries...

    RépondreSupprimer
  5. Bonsoir Isabelle,


    Vous avez raison: il n'y avait pas plus de peur du Croquemitaine ("mangeur de gants" ? ) "que de beurre en broche !" Comme l'on dit.
    Reste l'option du martinet confectionné avec des fils en plastique comme pour la mode des scoubidous au début des années 1980. Ca chatouille !!! Rires.
    Un peu dans le genre des courses poursuites de ce regretté grand coquin de Benny Hill et le martinet en plus.
    Mac-Miche.

    RépondreSupprimer
  6. J'aurais adoré de voir Benny Hill poursuivre les filles avec un martinet. Cela aurait donné une touche très française en plus!

    RépondreSupprimer
  7. Bonsoir Isabelle,


    Vous avez cent fois raison. Ca n'aurait été triste, avec le grand talent qu'on lui connaissait.
    Dans un très court sketch, Benny Hill est aux prises avec une Domina, armée de pied en cap, avec bottes, body échancré, manchons et fouet, le tout en cuir. Et bien sûr, il se tire de ce mauvais pas avec brio. En revanche, le numéro de l'épisode m'échappe.
    Mac-Miche

    RépondreSupprimer