vendredi 26 août 2016

927 Liens de discipline domestique (233 ème édition)

Au menu cette semaine :Fantaisies de mon adolescence


Quand j'ai parlé de mon activité de majorette de carnaval à mon homme, il a failli s'étouffer avec son café. Me connaissant avec mes habits plutôt classiques de « parfaite secrétaire », il n'arrivait pas à m'imaginer dans une tenue avec jupette vraiment très courte en...

sautant sur scène devant tout le monde en levant haut tes jambes !

Propos que j'ai trouvé vexant et ne pas un peu. Pour préparer un joli spectacle il faut une sacrée discipline et d'innombrables entraînements. Il ne suffit pas de lever hauts les jambes et savoir faire le grand écart. Il faut aussi un certain penchant pour les hiérarchies et aimer l'esprit de groupe.

Je suis convaincue d'avoir choisi cette activité sportive en suivant mon inconscient qui s'y retrouve parfaitement.

Je ne me souviens plus à combien de reprises j'ai imaginé des entraînements sous les ordres d'une instructrice sévère avec une cravache en main. Il suffisait de prendre comme modèle des vraies personnes de mon club dont certaines véritables « peau de vaches ». Je passe sur la poésie du vestiaire des jeune filles. Je crois que j'ai vu à peu très tout genre de cliché et notamment tout genre de mesquinerie possible entre filles. Un endroit idéal pour situer les fantasmes cuisants avec au moins une bonne occasion par entraînement pour sévir. Cette rêverie m'arrivait jusqu'à l'âge de la transition où mon goût pour la discipline prit des allures ouvertement libidineuses.

Avant j'étais éprise d'une sorte d’euphorie stimulante à l'évocation des punitions les plus diverses.

Malgré ces prédispositions j'ai une approche sereine de la discipline. Je ne me sens ni révoltée quand il faut obéir à un règlement ou s’adapter à un structure, ni je me laisse marcher sur les pieds par les effluves de mon masochisme social. Je réfléchis à tête reposée où se trouve mon intérêt sans être emportée par mes émotions. Enfin parfois cela dérape malgré moi...


Un article fort intéressant et joliment illustré. Enfin, les américains ont parfois une sacré d'avance sur le vieux continent...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















Fessée du soir (petite série)


Mouvements fascinants (petit clip)



15 commentaires:

  1. Bonjour,
    La photo de la fessée en extérieur me rappelle un moment de vacances particulier. Cet été, madame a été fessée dans la nature, ce qui arrive rarement, mais il y avait une bonne raison pour cette fessée immédiate. Il s'agissait d'un punition, mais l'excitation liée à la possible apparition de promeneurs était un élément supplémentaire par rapport à une fessée à la maison.
    Milu

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  2. Effectivement le risque d'un témoin imprévu et involontaire ajoute un sacré piment à la punition. Voila qui le charme de la fessée en pleine nature!

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    1. Bonsoir Isabelle,


      Une petite hypothèse:
      puisque vous avez un goût immodéré pour les tenues et les uniformes, n'avez-vous jamais eu l'envie de jouer dans une troupe de théâtre ? Certes, on doit suivre le texte ou improviser et souvent jouer suivant des directives mais il y a en général une bonne ambiance et un esprit d'équipe comme dans une compétition quelle qu'elle soit.
      Et comme vous le savez , le costume donne plus de panache et de force pour jouer le personnage. Ca me rappelle ma modeste expérience de théâtre au Collège en 1982. Bon moment inoubliable.
      En tous cas, je comprend parfaitement la réaction de surprise de votre compagnon à sa pause-café.
      J'aurais fait de même. Ca fait un peu vieux réac' style Vieille France mais que voulez-vous, on ne se refait pas... Rires.
      Mac-Miche.

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    2. Du théâtre j'en fais tous les jours. Pas besoin de monter sur scène pour cela. Rire. Mon truc c'est la danse, de m'exprimer de manière non verbale avec mon corps. Enfin, difficile d'inclure cette composante dans mes textes...

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  3. Comme dit l'auteur de cette article sur Jillian Keenan : "Quelle choc". Je me reconnaît totalement dans ce que dit cette jeune et courageuse américaine : Le coté "maladie orpheline" de ce goût, ce n'est pas mal vu, ce n'est pas vu du tout, personne n'en parle. Comme elle dit, on est troublé pas parce que c'est négatif mais parce qu'il n'y a rien de positif utour de cette question. Les interrogations qu'on se pose parce que ce n'est pas vraiment de la sexualité, alors qu'est ce que c'est? J'aime beaucoup la phrase après qu'elle soit fessée pour la 1e fois en Andalousie : "Je suis sorti de ma tête et je suis rentrée dans mon corps". Superbe! Vivement que cela soit traduit, mais sinon je le lirai en anglais

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  4. Comme vous cher Monsieur Bertrand j'ai trouvé cet article passionnant et je suis bien curieuse de lire ce livre. J'ai l'impression que les choses commencent à bouger concernant notre sujet, mais pourquoi ce sont (presque) toujours les américains à la pointe de changements importants au niveau des mentalités. J'ai lu récemment une intéressante thèse de doctorat avec comme sujet la "discipline domestique". En anglais... cela va de soi...

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    1. Une thèse de doctorat sur la discipline domestique?!?!?!?!?! Alors là j'en reste pantois. Impensable en France. Je pense que la raison est la suivante : Dans les pays anglo - saxons vous pouvez être très sérieux et en même temps marrant. Il faut voir les chercheurs américains faire des communications très savantes, ils font des plaisanteries, cela ne nuit pas à leur image de "sérieux". En France tout ce qui est attaché à l'université est sinistre. Si un chercheur parle du sexe, en littérature ça sera Sade, Georges Bataille etc. bref pas rigolo du tout. Une vision du SM ou de la discipline domestique qui ne soit pas névrosée, torturée mais simplement joyeuse et épanouie ça ne fait pas sérieux, impossible de le traiter. Même en psycho je n'imagine pas le sujet mais bon je ne suis pas prof d'université, peut - être que ça bouge en France également, l'influence américaine y est très forte.

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    2. Vous n'avez pas tort. Je lis beaucoup de publications scientifiques, notamment en français et l'humour ne semble pas leur point fort.Ceci dit selon mes lectures la France ne manque pas de têtes brillantes, mais j'ai l'impression qu'elles savent pas rendre leurs sujets accessibles à un large public. Très souvent la lecture s’avère indigeste si ce n'est pas hermétique. Dommage...

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    3. Bonjour Isabelle,

      Je suis bien d'accord avec vos propos et ceux de Mr Bertrand en matière de communication des connaissances.
      On peut être sérieux tout en glissant une petite pointe de dérision ou d'humour dans une démonstration d'arguments. Ca détend un peu l'atmosphère.
      En France, le problème se voit déjà à l'école.
      J'ai l'impression qu'on enseigne les matières d'une façon "stalinienne": du style : A + B = C et
      ... point barre !! On ne cherche pas à intéresser les élèves à la discipline enseignée littéraire ou artistique ou scientifique. A chaque élève de se débrouiller seul/e. J'exagère un peu me direz-vous. Certes.
      Nos "têtes bien pleines" tiennent plus du vieux Professeur Unrath que d'Alain Decaux, ce très brillant académicien (disparu) qui avait su intéresser son public aux grands personnages de l'Histoire et leur époque ( cf. "Alain Decaux raconte...").
      Il y a parfois dans l'existence des personnes qui captivent leur auditoire d'une telle façon que mêmes les plus réticents finissent par approuver leurs théories.
      Personnellement, mes absences fréquentes de l'école (pour cause de très mauvaise santé)étaient compensées par beaucoup d'efforts personnels.
      Ainsi, au CP, j'ai appris à lire et à écrire sur les genoux maternels au moyen de la méthode Boscher (1973)!!!! Et je suis passé en CE1 sans aucun problème. A la grande fierté de ma Maman !!
      "Qui veut peut !" disait souvent ma grand-mère.
      Eternelle sagesse des Anciens.
      Mac-Miche.

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    4. Captiver une auditoire en faisant de la vulgate est un art et ne pas le moindre. Seulement à l'école il ne s'agit pas de faire de la vulgate pour captiver les enfants, mais de leur apprendre les bases de maintes matières. Et à ce niveau il me semble difficile , voire impossible de leur rendre plus agréable ce travail. Pensez aux tables de la multiplication. Sans la laborieuse tache de les apprendre par cœur, impossible d’accéder à une vision de calcul qui permet d'éprouver un certain plaisir. Sans apprendre laborieusement le vocabulaire et la prononciation, pas de plaisir dans les langues etc. Ne nous voilons pas la face. Pour arriver à une bonne compréhension de la vie et du monde qui nous entoure, il faut
      du travail, du travail et du travail. Ceci dit, rien n’empêche d’alléger ce travail par des exemples ludique et une bonne dose d'humour.

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    5. Bonjour Isabelle,

      C'est juste: tout s'acquiert par le travail et les efforts. Et j'en sais quelque chose... Bref.
      Je me souviens de la réponse d'une institutrice lors d'un débat télévisé autour de l'enseignement des bases pour les jeunes enfants: elle disait à peu près ceci :"Aucune solution miracle n'existe car leur temps d'attention est court et il faut alterner un moment de travail et un moment de jeu pour les détendre et leur permettre de pouvoir se reconcentrer pendant un certain laps de temps".
      Je me souviens qu'en classe de CP, l'institutrice nous faisait travailler les bases sans temps de jeu dans la classe. Déjà la disposition des tables était individuelle et non en groupe, ce qui isolait les élèves les uns des autres. Cette "méthode" me semble nouvelle par rapport à mon époque. Un peu comme le slogan de certains jeux de société : "Apprendre en s'amusant". Comme vous le savez, le jeu peut-être une base pour approcher "en douceur" les péripéties de la vie et les enfants savent l'utiliser à leur convenance...
      (En France, le problème de l'illéttrisme touche encore une certaine proportion de la population totale (environ 1 % - ?). Enorme pour un pays développé comme le nôtre. Mais c'est un autre débat).
      Mac-Miche.

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  5. Bonjour Isabelle,

    Je ne suis pas étonnée par l’incompréhension qu’avait manifesté votre « homme » en apprenant vos anciennes activités de majorette : je constate de même que bien que ce fut mon mari qui prit l’initiative de faire suivre ma formation de burlesque, il m’a dit avoir constaté avec une certaine surprise, mais en étant très satisfait qu’il en soit ainsi, que j’ai aimé participer à ce petit spectacle de fin de stage. Après un peu de trac, j’avoue avoir eu la sensation qu’il m’a plu de m’être montrée en tenue légère. Au fond de moi, je ressens une certaine fierté à la pensée qu’un jour prochain, parce que non seulement mon mari, mais aussi (et surtout ?) notre ami du club l’ont désiré, je vais avoir à me produire en soirée au club (devant des membres que je connais plus ou moins), avec un vrai numéro burlesque.

    N’est ce pas une réaction féminine très naturelle ?

    Ce qui me donne de l’anxiété, c’est que je suis en retard dans la préparation de mon numéro, même si j’ai reçu tous mes « habits », beaucoup définis par notre ami (qui a de l’expérience en ce domaine !) même si j’ai pu aussi glisser mon grain de sel. Pour la musique, c’est quasiment au point, sauf pour le minutage. Mais je me demande si je serai fin prête pour octobre, car il faut du temps, et donc de nombreuses répétitions, pour acquérir un quasi automatisme des mouvements et pouvoir se consacrer au côté charme, sexy. J’avais besoin de vacances, et entre le cocooning chez nous (des journées entières à rester nue sauf quand même lors de la présence de notre femme de ménage !), le séjour traditionnel de toute la famille chez mes beaux-parents (tradition que j’aime !) et quelques jours en amoureux à Noirmoutier, j’avoue que mon entrainement a été quasi inexistant ….

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  6. Chère Christine, nous sommes sur la même longueur d'onde. De mon point de vue de féminité décomplexée, je trouve également votre réaction parfaitement naturelle. Par contre comme je crois vous avoir dit il y a quelque mois déjà un entraînement régulier est indispensable pour un joli résultat. Ceci dit, vous exercez un métier dur et il ne faut culpabiliser de prendre des vacances bien mérités. Il vous restez un mois pour vous remettre au bain ce qui n'est pas négligeable si vous êtes prête à investir le temps nécessaire. Il m'arrive dans de situation semblables de charger mon homme de surveiller de près le sérieux de mon travail, ce qu'il fait avec grand plaisir, mais aussi avec une main ferme en cas de manquements...

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    1. Chère Isabelle,

      Je n'ai pas besoin de suggérer à mon époux de me surveiller et de s'assurer que j'accomplis les tâches qui sont de mon ressort, il s'en charge depuis toujours !... Et son slogan qu'il me dit souvent est : "Qui aime bien châtie bien". Cela dit, mes journées sont bien chargées avec mon travail d'assistante de mon patron de mari et mon entrainement qui n'est pas que physique pour mon futur "show". Mon mari m'offre aussi deux cours particuliers avec la prof de burlesque en septembre.

      Il ne me reste plus qu'à être sérieuse pour ne pas me faire chauffer mon postérieur ....

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  7. Une excellente devise que mon homme partage avec votre mari, chère Christine. Personnellement je ne trouve rien de plus agréable qu'un homme qui prend le temps de s’occuper de sa dame. C'est peut-être une vision du couple qui "passe mal" de nos jours, mais nous vivons pas pour les autres. J'espère que vous nous donneriez des nouvelles de vos cours particuliers!

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