dimanche 25 octobre 2015

785 Hommage à une grande dame de la fessée publique...

qui viens de nous quitter cette nuit !

C'est Vincent Flaneur qui m'apprend la triste nouvelle de la mort de la superbe Maureen O'Hara et qui nous laisse aussi...

... une œuvre unique en matière de fessée.



La poésie du fouet (petit clip)

Un post qui n'a pas été prévu (heureusement nous avons une journée de 25 heures) , mais loin de moi - malgré une certaine régularité de mes publication - de concevoir mon blog de manière psychorigide. Alors ne confondons pas organisée et travailleuse qui relèvent de traits sublimés à la base quelque peu névrotiques avec une vraie névrose qui entraîne une souffrance et dégradation des relations sociaux. Concernant « Le Grand McLintock » la question de la fessée névrotique s'impose tout de même. En gros une telle constellation décrit une situation dans laquelle la libido se trouve coincée dans un fantasme.

Et parce que notre raison (quoi que disent les uns et les autres) s'avère complètement impuissante envers le fantasme, rien ne vaut le pragmatisme, l'expérience concrète pour faire bouger ce qui risque sinon de rester à jamais bloqué dans notre inconscient.

Il semblerait que John Wayne, peut-être plus par expérience personnelle (?!) que pas une lecture assidu de la littérature psychanalytique avait un faible pour donner un coup de main aux dames dans la décrite situation. Au point avec « Le Grand McLintock » de rendre hommage à la fessée comme élément de la libération sexuelle de tant de dames. Pour ma part je confirme. Après une bonne fessée punitive ma libido atteint par la suite des hauteurs vertigineuses....

Ps : Un grand merci à Monsieur Chross pour son travail assidu en matière de documentation de la fessée cinématographique.

31 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Voilà une grande dame du 7è. art qui nous quitte, Peu après la comédienne Danièle Delorme , bouleversante dans le rôle de Fantine dans "les Misérables" de Le Channois (1957) aux côtés de Jean Gabin.
    Elle a joué souvent aux côtés du "Duke" (surnom de Wayne) , notamment dans "Rio Grande" .
    Mais comment ne pas évoquer ce couple mythique à l'écran sans repenser à la fameuse scène de la fessée "musclée" reçue par Miss O'hara dans le film que vous évoquiez. Il y a parfois des scènes qu'on jugerait sans grand intérêt qui marque plus qu'une séquence d'action !! J'espère que pour une fois, nos chaines vont bousculer leurs programmes pour lui rendre hommage.
    Mac-Miche.

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    1. Enfin, John Wayne a conçu la fameuse scène dans une parfaite conscience de son symbolisme.Puis l'idée de reconquérir sa dame d'une manière si peu commune était selon moi un vrai exploit pour l’époque. cela vaut bien le cinéma d'action!

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    2. Bonsoir Isabelle,

      C'est certainement la seule séquence (enfin j'exagère un peu. Quoique...) que le grand public aura retenu du film. C'est une manière plutôt cavalière et originale... de déclarer sa flamme (?) à une dame.
      Mac-Miche

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    3. Je dirais plutôt que le monsieur se met enfin à explorer le désir de la dame...

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  2. Cinéma d'une société aujourd'hui disparue.
    On dirait qu'une autre planète peuple aujourd'hui la vieille Terre.
    Merci de nous rappeler sa mémoire, avec celle du cinéma.

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  3. C'est exactement ce que je pense aussi. J'ai même l'impression que les hommages pour cette grande dame manquent de tomber parce qu'à part une certaine génération plus personne ne la connaît... C'est triste.

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  4. Quatre-vingt-quinze ans...
    Comment verrons-nous le cinéma des générations futures, si nous arrivons à cet âge ?
    Et que restera-t-il de nous ? De notre maigre trace?

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    1. Ce qui restera de nous? Nos enfants... nos petits enfants! Enfin j'ai une vision très simpliste de la vie!

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  5. Cette scène est mythique, c'est vrai, et l'hommage à son héroïne amplement justifié. Mais le machisme de John Wayne est un peu trop "premier degré" à mon goût... Et puis quelle idée saugrenue d'utiliser une pelle à charbon, instrument fort peu érotiique et sûrement très douloureux, plutôt que la main, ou tout autre ustensile en cuir ou en bois ! Je préfère la scène de la fessée dans La secrétaire qui est pour moi un must.

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    1. Bonsoir Mr Vincent;

      Bien d'accord avec vous. Remarquez : faute de trouver une planche à découper ou autre, la production lui a peut-être suggéré, voire imposé l'usage de cette pelle. C'est vrai que la main aurait largement suffi. Connaissant le bonhomme... N'empêche que je n'aurais pas voulu être à sa place. J'admire ce courage chez les femmes...
      Mac-Miche

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  6. @Vincent

    Personnellement John Wayne satisfait le premier dégrée de l'enfant en moi. Je garde d’excellents souvenir de lui ayant regardé certains de ses films sur les genoux de mon papa. En ce sens il existe un certain bienveillant machisme qui me paraît sexy et qui se distingue de ce que l'on appelle habituellement le machisme que je trouve abjecte.

    Explicitement le Grand McLintock ne fait pas dans le sexy, mais c'est tout public, tandis pour apprécier pleinement la secrétaire il faut être adulte. Peut-être la fessée de McLintock est génératrice de fantasme et la secrétaire montre une sorte d’accomplissement de fantasme.

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  7. Wayne incarnait le mâle américain.
    Maureen O'hara était de ce bataillon de femmes qui faisait "passer la pilule" au reste du monde.
    Sans elles, l'Amérique était imbuvable. Un peu plus, si possible.

    Quant à la fessée, les films, les pubs, les journaux, les écrits de ce temps-là en étaient inondés. Il n'était question que de femmes heureusement "drivées", pour leur bien, par de dignes hommes qui savent...
    Le mâle qui sait ce qui est bon pour la femelle...
    Et ça remonte à vieux, ces ignominies. Souvenons-nous d'Autant en emporte le vent, qui voit l'étrange proposition de fouetter l'une des femmes du roman au moment qu'elle vient de perdre son père.

    Le duo O'hara Wayne, cette alliance du fruste qui ne s'est jamais remis en cause, et de la féminité soucieuse de souligner ses nuances annonce le terrible retour de balancier que vit l'Amérique d'aujourd'hui.
    Le mâle toutou, rabaissé, carpette, mais toujours incapable de se remettre en cause.

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  8. Pour moi ce type de cinéma est le reflet exaltant du monde fantasmatique avec sa composante libidinale désexualise. Je suis bon public et quand je vois une belle histoire d'amour (style Pretty woman ou Titanic) je me réjouis sans essayer d'établir un lien avec la réalité.

    Ceci dit, je pense que le cinéma après guerre avait besoin d'un héros mâle pour rassurer les messieurs. Les dames ayant conduit seules le pays avait bien conscience de leur indépendance. Toutefois je pense que c'est le déséquilibre de la proportion hommes/femmes qui pousse les dames vers une féminité quelque peu outrancière. Façon de se trouver un chéri. C'est mon côté romantique, le fantasme de la famille traditionnelle...

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  9. C'est vrai que, si caricaturale soit Wayne, ceux qui s'identifiaient à lui, et en particulier à ses célèbres fessées, étaient moins ridicules que ceux qui, aujourd'hui, s'attribuent des images de fessées pompées sur le net...
    Ce pauvre Berger verrait, à son grand dam, le monde peuplé en surrabondance de non émotifs, non actifs, secondaires, des amorphes seulement animés d'une vantardise risible.

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  10. Je pense qu'à l'époque de John Wayne, il y a avait certainement aussi des personnes qui puisaient leurs fantasmes dans les supports de ce temps, dans des magazine pour adultes au lieu de s'inspirer par le cinéma. Ceci dit, difficile de parler du ridicule en matière de fantasmes, car un jour on se rend compte que l'on vit avec. Ce n'est pas une question de choix.

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  11. Je ne vois pas du tout Le grand MatLinock comme un hymne à l'autorité masculine du genre "Elles ont besoin d'un bonne fessée". Je pense que MacMaglen le réalisateur et Maureen O'hara sont bien plus malins/malignes que ce balourd de John Wayne, elle fait tout pour qu'il réalise son souhait à elle. La fin du film semble le suggérer.
    Quelque soient toutes les interprétations possibles de la fessée du film, elle n'en reste pas moins LA fessée au cinéma que tous cinéphile et fessophiles se doit de connaître.

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    1. Vous avez tout compris, Monsieur Bertrand. Par contre ne jamais sous-estimer le nombre de filles qui adorent John Wayne !

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    2. Bonsoir Isabelle, et Mr Bertrand,

      Dites, à propos, n'y a t-il pas un autre film où Wayne administre une de ses fessées favorites à l'une de ses partenaires féminines ?
      Je pensais à "L'Homme tranquille" et à "La taverne de l'Irlandais"... Mais je n'en suis pas sûr.
      Ah, ces soirées du mardi avec "la dernière séance" présentée par Eddy Mitchell: western, SF (le Jour où la Terre s'arrêta, Planète interdite, Tarentula...), Aventure (le prisonnier de Zenda...)...
      Inoubliables pour les cinéphiles ! Rires.

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    3. Dans la taverne de l'irlandais il y a en a une belle. Sinon, je ne suis pas non plus une spécialiste du genre. Et quant à la dernière séance j'étais en Allemagne et encore enfant. Puis une fois devenue ado j'étais autrement occupée le soir... soit pour bûcher soit pour sortir... rire!

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    4. Bonjour Isabelle,

      Merci pour cette précision. Mon instinct ne m'avais pas trompé. Rires. J'ai vu ce film vers 1978-1982 en NB. L'émission fétiche présentée par le rocker Eddy n'a duré que quelques années si mes souvenirs sont bons.
      Je viens de visionner les Pubs des années 1980 et merci encore ! Ca m'a replongé dans mon adolescence avec une certaine émotion. L'avantage de ces pubs ? elles étaient tournées comme des mini-films et racontaient une histoire autour du produit... la plus ancienne émission vue est pour moi "Aujourd'hui , Madame..." milieu années 1970, diffusée de 14 h à 15 h / 15h 30. En tous cas, rétrospective sympa !
      Les années 1980 : "les années fric" comme l'on disait. Inoubliables !
      Enfin pour moi , personnellement.
      Mais je m'égare de notre sujet favori. Désolé. Rires.
      Mac-Miche.

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    5. Perso, je suis une grande fan de la pub. En manque permanent du temps, toujours occupée à droite ou à gauche, je n'ai souvent qu'une petite minute à consacrer pour regarder un truc...

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    6. Bonjour Isabelle,

      J'ai consulté Internet et l'affiche du film montre entre autre la photo de la fessée reçue par Miss Allen de la "main-battoir" de Marion Morrison (vrai prénom de Wayne mais qu'il détestait porter !) . Il joue aux côtés de Lee Marvin ("Les 7 mercenaires"...) qui dans le film "Canicule" (1983) administre une correction à la ceinture à une interprète féminine à l'écran (Miou-Miou ou Capucine). A vérifier.
      Mac-Miche

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    7. J'aime beaucoup la fessée dans ce film. Elle est suggestive comme il faut pour réveiller le mythe du mâle dans l'imagination de certaines dames. Connaissant bien les codes intellectuels à partir des années 70 je sais qu'il ne convient pas pour une dame de rêver d'un mâle un peu cash, mais bon faisant partie de la féminité décomplexée je m'en tape un peu du conventionnalisme...

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    8. Bonjour Isabelle,

      C'est vrai ce que vous dites: l'audace des dames même en pensée est toujours source de critique pour la bonne morale. Mais comme vous le savez, il est difficile d'empêcher le cerveau de produire ses propres rêves ou fantasmes, au choix...
      Dans un autre registre, un homme qui multiplie les conquêtes féminines est un séducteur, un Casanova. En revanche, une femme qui collectionne les amants ,comme l'on dit souvent, a une réputation de vamp(ire ?), ou une... Messaline (pour rester poli, évidemment ! ).La morale veut que ce soit l'homme qui, en Amour comme en d'autre domaines, fasse le premier pas. La femme doit se laisser désirer, courtiser et au final accepter (?) les avances de son prétendant. Pour un peu, ce serait presque Roméo et Juliette et la sérénade sous le balcon. Je m'égare, je m'égare...
      Mac-Miche
      Le principal est que cette liberté de comportement ne mette pas en défaut l'avenir du couple. Enfin à mon avis. Of course.

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    9. Selon mes expériences l'audace de la dame est souhaité par les mêmes intellectuelles qui la critiquent pour son attirance envers l'homme traditionnel. Ils veulent libérer les dames de je ne sais pas quoi.
      Je n'ai pas connu l'époque avant 68 et pendant la libération sexuelle j'étais une enfant. Toutefois ce qui me frappe c'est l'étroitesse de l'esprit de cette « évolution ». La dame sous prétexte de libération sexuelle est censée de se plier à toutes les caprices du monsieur... en lui expliquant que son plaisir se trouve là-dedans....

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    10. Bonjour Isabelle,

      Entre la théorie et la pratique, il y a un gouffre et bien malin qui pourra le franchir sans tomber dedans. Eh bien... on en sait rien.
      Peut-être que ces mêmes intellectuel/le/s succomberaient les premièr/es à ce qu'ils/elles redoutent et mettent autant d'ardeur à combattre. Personne n'est sûr de rien.
      En tout cas ,ils/elles finissent par compliquer la vie avec leurs pensées et embrouiller le sens des choses. Laissons faire la nature.
      Mais je suis bien d'accord avec vous pour ça évolue dans le sens le plus juste pour l'ensemble.
      Mac-Miche

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    11. Ne vous en faites pas pour moi cher Monsieur Mac-Miche. Rire. Mon papa m'a tout simplement mise en garde de toute personne qui veut m'expliquer où se trouve mon plaisir... qui avec d'autres mots essaye de me prendre pour une idiote.

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    12. Isabelle : je retire de mon post le mot "balourd" concernant John Wayne.
      c'est un peu comme "cette cruche de Marylin", ça ne se dit pas!

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    13. C'est extrêmement bien vu Bertrand! Je retiens votre réflexion. Elle me sera sans le moindre doute fort utile!

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  12. Bonjour Bertrand,

    Dans un autre registre, votre commentaire me rappelle le film "La gifle". Ce film réunit à l'écran notre Hercule du cinéma français d'après-guerre, j'ai nommé Mr Lino Ventura, qui fut champion d'Europe de lutte gréco-romaine. Et dont la stature physique le fit remarquer par Jacques Becker qui le fit tourner dans son premier long-métrage "Touches pas au grisby !". Bref.
    En 1974, il interprète le rôle d'un discret prof d'anglais , célibataire, dont la fille, adolescente, incarnée par la jeune comédienne Isabelle Adjani, lui cause quelques soucis. Et bien sûr, conformément au titre du film de Pinoteau, il perd patience et, dans un élan très "paternaliste", lui administre une retentissante gifle . Gifle que je n'aurais pas voulu recevoir !! Une sacrée nature, Mr Lino !! Wahou !!
    Comme pour certains films, les téléspectateurs et accessoirement fans des interprètes regardent le film uniquement pour la scène qui les intéressent. En l'occurrence, ici cette fameuse gifle. La vedette tient à un fil ! Une gifle d'anthologie, dirais-je ? ! A voir ou revoir...
    Mac-Miche.

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  13. Ben, il me semble un peu normal que je passe des scènes de fessée sur mon blog, car c'est le sujet. Par contre je n'ai aucune affinité pour les gifles et au cas où c'est la dame qui en donne... au monsieur !

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