vendredi 23 octobre 2015

784 Liens de discipline domestique (188 ème édition)

Au menu cette semaine : A la recherche de la fessée perdue...


Celle dans le sauna, justement sous prétexte de stimuler la circulation sanguine, en fait partie. Et bien sur cela reste un jeu rigolo entre copines. Rien à voir avec une vraie fessée qui claque et qui fait mal. Ceci dit, pour les amusements en sauna il ne s'agit pas d'une coutume typiquement allemande, malgré la grande innocence des mœurs dans mon pays de naissance. Déjà, il n'est pas coutume du tout de se rencontrer entre filles le week-end pour profiter en absence de ses parents du sauna familial. Je pense que cette particularité se lie plutôt au fait que mes copines et moi, nous avons toutes des parents adeptes et pratiquants du naturisme. Le terrain était donc favorable. Il en va de soi que de mettre un fagot de branches de boulot entre les mains de personnes non inhibées, ouvre grand la porte aux débordements de toute sorte. Et il suffit de petites rancunes accumulées au cours de la semaine pour créer une sacrée ambiance. Enfin, à chaque fois que je reviens en Allemagne je réunis mes copines pour un après-midi sauna. Et quoi de mieux pour que les petites confidences coulent à flot que de se trouver dans une nudité paradisiaque. Notons que nous ne jouons plus depuis longtemps à la « stimulation de la circulation sanguine ».


Un joli exemple de ce que je considère personnellement comme une fessée érotique. Un monsieur qui sait prendre son temps et qui visiblement s’adapte au rythme de sa partenaire. Nous sommes loin d'un registre de besoin de punition/besoin de punir et bien évidement aussi des prouesses des amateurs de sensations fortes. Je trouve pour s'accorder en couple rien ne presse. Parfois l’appétit vient en mangeant et bien souvent les travaux pratiques valent mieux que milles mots. Il me semble que bien de personnes se retrouvant avec un besoin de punition et qui ne souhaitent pas explorer le folklore du BDSM, n'osent pas en parler. Par contre il est ô combien plus facile de se confier quand il y a une joli vécu en commun qui pointe en ce sens.

Et si tu me donnais une vraie fessée un de ces jours...


N'est pas professeur qui veut. Certes, on peut toujours improviser un petit truc pour faire semblant, mais il n'est pas sûr que le résultat soit satisfaisant pour l’élève. Je trouve ô combien plus émoustillant d'apprendre réellement quelque choses, non pas dans le sens des « maîtres » concernant la jouissance, mais dans le sens d'un savoir bien concret et objectivement vérifiable pour flatter mon narcissisme. Voici une fort intéressante réflexion de Professeur Max qui tient un blog sur la pédagogie autoritaire (tout un poème cette expression!) et qui semble apparemment bien maîtriser le sujet en mettant brillamment en rapport dépendance, savoir et autorité :

Le rapport professeur/élève peut donner lieu à une multitude de scénarios du fait du rapport de dépendance entre celui (ou celle) qui détient le savoir (et le pouvoir par l'évaluation) et celle (ou celui) qui veut l'acquérir.

Lorsqu'on est en position d'apprenant, on est amené à accepter plus volontiers l'autorité de l'autre, et on cherche à se montrer digne de sa confiance en respectant ses directives.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !







La joie de fesser (petit clip)



















7 commentaires:

  1. Merci Isabelle pour cette mention! J'ai été surpris de me voir cité en lisant votre dernier article ! J'en suis très fier et très flatté ...
    Je viens de vous découvrir et c'est un vrai bonheur de vous lire !

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    1. Non, non, il ne s'agit pas de flatterie ! C'est un peu mon dada les belles réflexions et croyez moi cher Professeur Max elles ne courent pas le net !

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  2. Bonjour Professeur Max,

    En effet. Et notre chère Isabelle est une reporter inclassable , et son talent n'a d'égal que sa gentillesse. Et vous serez agréablement séduit par ses... confidences . Inclassable, je vous dit...
    Mac-Miche.

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  3. C'est joli inclassable ! Cela me fait vraiment plaisir!

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    1. Bonsoir Isabelle,

      Vous connaissez ma discrétion coutumière en matière de compliments. Mais cela me paraissait tout à fait normal de rendre hommage à votre assiduité quotidienne, vos efforts de recherches pour éclairer notre lanterne dans l'explication de notre fantasme favori, et par dessus tout, votre bonne humeur communicative, clé de votre succés.
      Il faut toujours louer les efforts accomplis dans quelque domaine que ce soit. Vous savez être sérieuse tout en restant simple. Ce qui n'est pas toujours facile pour quelqu'un qui sait manier la plume.
      Et, personnellement, c'est toujours un plaisir renouvelé de découvrir à la date du jour un nouveau récit de votre main. Et nos commentaires en sont un témoignage. Et je pense que sur ce point, bien des visiteurs et visiteuses seront de mon avis.
      Mac-Miche.

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  4. Disons que je suis une vraie passionnée du sujet, doublée d'un tempérament de travailleuse. Je ne considère pas pas mon blog comme lieu de rencontre, mais d'échange d'opinions, d'idées eta ssociations libres. Je garde une certaine distance, je n'aime pas les « private jokes » et hors de question pour moi de me montrer indiscrète envers mes visiteurs. Je dis ce que j'ai à dire selon la devise d'un poète allemand : J'écris parce que j'ai des choses à dire et non pas pour plaire. Voila qui me permet d'aborder des sujets peu populaires sans crainte de l'audimat...

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  5. Bonsoir Isabelle,

    Voilà une sage devise qu'il est parfois difficile d'appliquer dans tout son sens. C'est l'avantage et la difficulté d'aborder des "sujets qui fâchent " pour tout écrivain digne de ce nom. Et si l'on veut faire avancer le "schmilblick" comme le répétait l'inoubliable Coluche , il ne faut pas hésiter à secouer l'arbre pour en récolter les fruits. Et en cela, Isabelle, vous y parvenez merveilleusement . Un grand merci .
    Mac-Miche.

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