Aussi
et surtout la personne qui l'applique !
Il n'y a pas que celle qui se fait botter le derrière dans la règle de l'art qui
se sent mieux une fois sa punition finie. Il en est de même pour le
monsieur qui applique. Combien de fois mon chéri m'a envoyée au
coin en me disant :
Ça fait du
bien de te fesser, isabelle !
Sans se cacher, sans vouloir se faire
passer pour le bon samaritain au service du plaisir de la dame. Non,
non, il aime me taper sur les fesses. Surtout quand j'ai réussi à
l’énerver prodigieusement. Inutile de lui rappeler une soi-disante
déontologie du fesseur qui agit seulement la tête au calme. Déjà,
lui il doute que l'on puisse fesser un postérieur féminin en
gardant le sang froid.
Mais,
isabelle, tu te rends compte, c'est jouissif de fesser...
Hm, parfois je me demande pour qui.
Parce que moi, après un sacrée déculottée j'ai mille choses en
tête sauf une sensation de jouissif. Puis pour soutenir sa thèse du
bonheur de se défouler sur le fessier de la dame, il en rajoute. A
croire qu'il souhaite vraiment m’énerver. Alors il me parle de
Dodson, psychologue à la mode dans les années 70 et qui retrace (à
mon avis) assez correctement le développement des enfants jusqu'à
six ans. Ce Dodson, sans faire l'éloge de la fessée, conseille à
ceux qui peuvent pas s'en passer de taper de le faire uniquement
quand ils n'en peuvent plus.
Cul nu
isabelle, car c'est le seul langage que tu comprends !
Waoh, effectivement il sait me parler
lui. C'est le frisson garanti. Rien que l'idée qu'il me déculotte
me rend tout chose. Puis de le voir trousser ses manches, quel poème.
Pour
ma part il m'importe beaucoup que mon chéri prenne plaisir de me
corriger !
Notons la nature affective du besoin de
punition et qui explique l'impossibilité de le satisfaire en
agissant de manière disons « mécanique ». Mais
inversement le besoin de punir fonctionne également comme une forme
d'affection particulière et d'où la sagesse des anciens qui ne
disaient donc pas sans raison :
Qui
aime bien châtie bien...
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerVotre conclusion résume bien l'esprit de votre récit : "Qui aime bien châtie bien". J'approuve et signe. Les deux désirs s'unissent dans un accord parfait car chacun des partenaires y trouve son compte: désir, émotion, tension...
Qui aime bien châtie bien : cette phrase , je l'ai souvent entendu quant j'étais jeune. Ma maman , qui exerçait l'autorité parentale souvent à la place de mon papa, l'appliquait avec conviction: je t'aime, je fais attention à toi donc je te protège et je te punis quant tu le mérites.
Si l'on aime pas une personne dans son entourage, on l'ignore et on la laisse à ses défauts et autres problèmes sans se soucier de l'aider en quoi que ce soit.
Enfin, c'est un avis personnel.
Mac-Miche
Personnellement je pense que la fessée est un pratique trop charnelle pour l'utiliser avec les enfants. Le risque d'un lien entre châtiment, amour et plaisir est trop grand. De toute façon ne nous leurrons pas. Si la fessée a mauvaise réputation de nos jours, ce n'est pas parce que l'être humain atteint des hauteurs jamais atteintes dans le processus de l'humanisation, mais parce que tout simplement la fessée est considérée de nos jours de plus en plus comme une acte sexuel. Ce qui n'est pas foncièrement faux, mais pas systématique non plus. Enfin, je ne critique pas l'ancienne génération...
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerL'ancienne génération voyait surtout dans la fessée le côté "éducatif" au sens de mettre des limites à un comportement dangereux ou outrancier. En provoquant une douleur physique , nos parents pensaient ainsi décourager voire couper court aux futurs mauvais comportements. Ils n'étaient certainement pas dupes des conséquences psychologiques de la fessée mais les méthodes plus soft comme dialogue et autres approches n'étaient à leur époque pas vraiment au goût du jour... Faute de mieux.
En parallèle, dans le domaine médical, que je fréquente régulièrement, depuis plus de quarante ans, l'approche du soin entre personnel soignant et les enfants a changé. Ainsi, quant j'étais gamin, le médecin et les infirmières n'étaient pas formés pour amener les enfants à accepter un soin. On se concentrait uniquement sur le soin/examen/intervention. Aujourd'hui, et ma nièce me le raconte parfois, par exemple , pour une une injection, on teste sur le doudou/peluche préféré des enfants la piqure. Doudou ne pleure pas ? Le petit malade a un peu plus confiance. Tout évolue même si cela n'enlève en rien la sensation de douleur , atténuée par les patchs.
Je ne défend personne en particulier , ni n'accable nos parents. Ils pensaient bien agir.
Dans un sens , je comprend la volonté des parlementaires européens de vouloir interdire ce châtiment avec à la clé des poursuites pénales. Mais, dans le domaine du privé, qui verbalisera son usage et ses dérives à l'égard des enfants si un jour elle est prohibée ?
Vaste question...
Mac-Miche
Je pense personnellement que le rôle du législateur devrait se limiter à intervenir là où le bon sens échoue. Enfin là, nous sommes hors sujet de mon blog.
RépondreSupprimerJe salue bien évidement le progrès des mentalités dans la médecine, mais
c'est loin d'être un acquis. Notamment en matière de soin dentaires pour enfant, il reste de gros progrès à faire...