lundi 12 octobre 2015

778 Cette fessée qui soulage (Lundi cinéma)

Aussi et surtout la personne qui l'applique !

Il n'y a pas que celle qui se fait botter le derrière dans la règle de l'art qui se sent mieux une fois sa punition finie. Il en est de même pour le monsieur qui applique. Combien de fois mon chéri m'a envoyée au coin en me disant :

Ça fait du bien de te fesser, isabelle !

Sans se cacher, sans vouloir se faire passer pour le bon samaritain au service du plaisir de la dame. Non, non, il aime me taper sur les fesses. Surtout quand j'ai réussi à l’énerver prodigieusement. Inutile de lui rappeler une soi-disante déontologie du fesseur qui agit seulement la tête au calme. Déjà, lui il doute que l'on puisse fesser un postérieur féminin en gardant le sang froid.

Mais, isabelle, tu te rends compte, c'est jouissif de fesser...

Hm, parfois je me demande pour qui. Parce que moi, après un sacrée déculottée j'ai mille choses en tête sauf une sensation de jouissif. Puis pour soutenir sa thèse du bonheur de se défouler sur le fessier de la dame, il en rajoute. A croire qu'il souhaite vraiment m’énerver. Alors il me parle de Dodson, psychologue à la mode dans les années 70 et qui retrace (à mon avis) assez correctement le développement des enfants jusqu'à six ans. Ce Dodson, sans faire l'éloge de la fessée, conseille à ceux qui peuvent pas s'en passer de taper de le faire uniquement quand ils n'en peuvent plus. 

Cul nu isabelle, car c'est le seul langage que tu comprends !

Waoh, effectivement il sait me parler lui. C'est le frisson garanti. Rien que l'idée qu'il me déculotte me rend tout chose. Puis de le voir trousser ses manches, quel poème.

Pour ma part il m'importe beaucoup que mon chéri prenne plaisir de me corriger !

Notons la nature affective du besoin de punition et qui explique l'impossibilité de le satisfaire en agissant de manière disons « mécanique ». Mais inversement le besoin de punir fonctionne également comme une forme d'affection particulière et d'où la sagesse des anciens qui ne disaient donc pas sans raison :

Qui aime bien châtie bien...

4 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Votre conclusion résume bien l'esprit de votre récit : "Qui aime bien châtie bien". J'approuve et signe. Les deux désirs s'unissent dans un accord parfait car chacun des partenaires y trouve son compte: désir, émotion, tension...
    Qui aime bien châtie bien : cette phrase , je l'ai souvent entendu quant j'étais jeune. Ma maman , qui exerçait l'autorité parentale souvent à la place de mon papa, l'appliquait avec conviction: je t'aime, je fais attention à toi donc je te protège et je te punis quant tu le mérites.
    Si l'on aime pas une personne dans son entourage, on l'ignore et on la laisse à ses défauts et autres problèmes sans se soucier de l'aider en quoi que ce soit.
    Enfin, c'est un avis personnel.
    Mac-Miche

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  2. Personnellement je pense que la fessée est un pratique trop charnelle pour l'utiliser avec les enfants. Le risque d'un lien entre châtiment, amour et plaisir est trop grand. De toute façon ne nous leurrons pas. Si la fessée a mauvaise réputation de nos jours, ce n'est pas parce que l'être humain atteint des hauteurs jamais atteintes dans le processus de l'humanisation, mais parce que tout simplement la fessée est considérée de nos jours de plus en plus comme une acte sexuel. Ce qui n'est pas foncièrement faux, mais pas systématique non plus. Enfin, je ne critique pas l'ancienne génération...

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  3. Bonjour Isabelle,

    L'ancienne génération voyait surtout dans la fessée le côté "éducatif" au sens de mettre des limites à un comportement dangereux ou outrancier. En provoquant une douleur physique , nos parents pensaient ainsi décourager voire couper court aux futurs mauvais comportements. Ils n'étaient certainement pas dupes des conséquences psychologiques de la fessée mais les méthodes plus soft comme dialogue et autres approches n'étaient à leur époque pas vraiment au goût du jour... Faute de mieux.
    En parallèle, dans le domaine médical, que je fréquente régulièrement, depuis plus de quarante ans, l'approche du soin entre personnel soignant et les enfants a changé. Ainsi, quant j'étais gamin, le médecin et les infirmières n'étaient pas formés pour amener les enfants à accepter un soin. On se concentrait uniquement sur le soin/examen/intervention. Aujourd'hui, et ma nièce me le raconte parfois, par exemple , pour une une injection, on teste sur le doudou/peluche préféré des enfants la piqure. Doudou ne pleure pas ? Le petit malade a un peu plus confiance. Tout évolue même si cela n'enlève en rien la sensation de douleur , atténuée par les patchs.
    Je ne défend personne en particulier , ni n'accable nos parents. Ils pensaient bien agir.
    Dans un sens , je comprend la volonté des parlementaires européens de vouloir interdire ce châtiment avec à la clé des poursuites pénales. Mais, dans le domaine du privé, qui verbalisera son usage et ses dérives à l'égard des enfants si un jour elle est prohibée ?
    Vaste question...
    Mac-Miche

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  4. Je pense personnellement que le rôle du législateur devrait se limiter à intervenir là où le bon sens échoue. Enfin là, nous sommes hors sujet de mon blog.

    Je salue bien évidement le progrès des mentalités dans la médecine, mais
    c'est loin d'être un acquis. Notamment en matière de soin dentaires pour enfant, il reste de gros progrès à faire...

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