Quelques
détails à ne pas perdre de vue !
Un truc de cul entre filles, c'est
plutôt pour les récits, pourquoi pas écrits par des filles, pour
faire plaisir aux messieurs. Pour les faire rêver. Idem pour la fessée entre filles. Je ne dis pas que cela
n'existe pas comme pratique dans certaines chambres, mais dans ce cas
souvent loin de toute envie de partager ces moments d'intimité. Un
peu comme la DD classique qui reste avant tout un ingrédient de
couple.
Je dirais même que ce qui se dit entre
filles à ce niveau-là, j'entends par là en tête à tête sans
vouloir impressionner ou aguicher un éventuel témoin, peut être
d'un mortel pas possible pour un homme. Je dirais aussi que quand
deux filles parlent vraiment cul fessée, il y a des
trucs qui sortent que je n'ai jamais, mais vraiment jamais trouvé
sur un blog de fessée (ou de cul). Déjà par respect et correction
pour ce qui m'est confiée, moi non plus je ne vais pas faire
exception à la règle. Je me contenterai de raconter ici ma vision
de la « fessée entre copines », un fantasme qui me plaît
beaucoup. Notons à ce sujet un sage propos de Simone de Beauvoir :
« C'est
une erreur de chercher dans des fantasmes la clef de conduites
concrètes ; car les fantasmes sont créés et caressés en tant
que fantasmes. »
Voila qui me semble fort réaliste et
aucun jovial « Carpe diem »
de la part d'un monsieur me donnerai envie de réaliser mon cinéma
perso qui explore parfois des pistes les plus surprenantes. Il me semble également
absurde de prêter à toutes les dames avec un penchant pour la
fessée des tendances soumises. C'est encore la grande Simone qui
pointe sur le fait que les passions ardentes, cuisantes, ne font que
bon ménage avec la soumission en présence d'associations autour des
situations de servitude ou du moins à vouloir « lui
appartenir ». Retenons donc qu'il existe d'autres motivations
qu'être la chose d'un monsieur dominant pour désirer de recevoir
une bonne fessée.
Pensons
tout bêtement au narcissisme de bien de dames qui demande parfois un
ferme rééquilibrage !
Par une main servile, dirais-je. Bien
que nécessitant un certain seuil de douleur pour que l'alchimie se
produise, mieux vaut se contenter - quand on « s'attaque »
au narcissisme – d'éviter de le blesser. Il en va de soi que pour
certaines dames une situation entre filles ne correspond pas à leur
façon d'être. Ce qui me paraît parfaitement compréhensible,
surtout quand la fessée est associée à un acte amoureux. Commence
alors la recherche d'un partenaire, cette perle rare, censé de
combler un désir quelque peu surprenant. Enfin, là je m'égare du
sujet. Pour mieux comprendre l'apparition d'une autre dame dans un
fantasme féminin, il me semble utile de se pencher pour un instant
sur le concept de « économie libidinale ».
Comprenons
par là dans notre cas de créer une situation masturbatoire avec un
minimum de prise de tête, un chemin du moindre effort.
Et pour ceci rien de mieux qu'éliminer
les messieurs de la petite histoire sous la couette. Pas parce que
l'on préfère au bout du compte les dames, mais pour être comprise,
même dans une rêverie. Avec une autre dame pas besoin d'expliquer
les modalités du plaisir féminin, pas besoin de créer des méandres
inutiles pour rendre le fantasme accessible à un monsieur ou du
moins pour qu'il y occupe une place crédible. Le narcissisme n'est
pas un vain mot entre filles, plutôt une façon d'être, mais un
autre mot me semble encore plus important pour qualifier la
situation rêvée :
C'est l'orgueil de certaines dames qui a besoin de prendre une bonne fessée !
Il suffit de bien saisir la nuance qui
le distingue d'un désir d'humiliation ou encore d'un désir
d'humilité. Et subitement devant sa copine fantasmatique on ne fait
plus la fière. Une vraie remise en place sans prise de tête
justement. Car même sur un niveau fantasmatique, être remise à sa
place, n'offre pas les mêmes associations en face d'un homme ou
d'une dame... et par conséquence le petit scénario entre filles
offre un piquant inimitable !
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerMerci pour cet éclaircissement. Pour résumer, il y aurait dans la fessée entre filles, une sorte de rivalité amenant la fessée et une certaine de complicité quant aux sensations communes. Personnellement, je trouve les filles entre elles beaucoup plus sévères quant elles se fessent. Comme si la fesseuse voulait volontairement blesser la dame fessée dans son orgueil de séductrice. Un peu comme une sorte de compétition. La première arrivée coiffe sa rivale sur le poteau, comme l'on dit.
En revanche, la fessée reçue d'une dame par un homme joue sur la séduction et la soumission volontaire ou contrainte de la part de la dame. Et certains hommes ne s'embarrassent pas de la fierté de sa partenaire de jeu du moment. Enfin pas tous...heureusement.
Mac-Miche.
Je pense aussi que la fessée dans les fantasmes du type « entre filles » concerne bien souvent « orgueil de la séductrice », cher Monsieur Mac-Miche. Car soyons clairs, rien de plus voluptueux quand on est ado et même adulte que « d'emporter le prince charmant » convoité par tout le monde. Il y a donc un sentiment de jalousie des autres qui demande satisfaction par une punition.
SupprimerCher Mac-Miche,
RépondreSupprimerSi vous voulez de la fessée avec rivalité, on trouve sur le Web une scène de l'Assomoir (en noir et blanc) où deux dames se crêpent le chignon assez violemment dans un lavoir, à coups de battoir. Finalement, l'une arrive à faire tomber l'autre sur le ventre et s'installe à califourchon sur son dos. Elle la trousse, lui ouvre les sous-vêtements (une espèce de culotte fendue, je crois - Isabelle, savez-vous comment cela s'appelle?) pour lui dénuder les fesses et la fesse à coup de battoir.
Commentaire personnel, les coups de battoir avant la fessée proprement dit me semblent les plus dangereux, un coup comme ça sur les doigts auraient pu exploser un os, un coup comme cela sur le nez et le nez est sans doute sérieusement abîmé. Alors que la fessée finale, si elle a été sans doute très humiliante et douloureuse, ne peut sans doute occasionner que des bleus!
Isabelle -
J'aime beaucoup le petit film de fessée entre filles.. et les fesses qui s'agitent à la fin.
Il y a effectivement un grand moment de satisfaction générale dans cette scène de Gervaise qui montre la volupté du triomphe sur une rivale. Peut-être Zola savait-il que la jouissance féminine passe par le narcissisme.
SupprimerPar contre je ne connais pas d'autre appellation de la culotte fendue que culotte ouverte...
Vous savez que mon épouse apprécie beaucoup cette idée de châtiment public, douloureux (mais sans plus, sans doute rien au dela de beaux bleus aux fesses qui partiront en quelques jours) et humiliant, pour une femme qui "pique" son mari à une autre?
SupprimerElle ajoute (je lui ai fait écouter Brassens) qu'on aurait pu lui adjoindre deux gros radis. ;-)
Ben comme je comprend votre dame ! Enfin je préfère être spectatrice que la dame concernée...
SupprimerC'est que mon épouse est très sensible (sans doute l'héritage chrétien) au péché d'orgueil et au péché de voler ce dont on n'a pas besoin en faisant du mal aux autres (par exemple, séduire le mari d'une femme mariée; mais pas par exemple voler quand on est dans la nécessité). Donc l'idée que l'épouse bafouée applique publiquement une punition douloureuse et humiliante mais in fine sans risque et ridiculise la séductrice lui plaît.
SupprimerElle ajoute cependant qu'il devrait en aller de même du mari volage: fessée en public avec le pénis enduit d'huile piquante, afin de le punir par où il a péché. ;-)
Nous nous rappelons avoir lu un jour une nouvelle où la punition pour une "séductrice" adultère était de porter une ceinture de chasteté pendant 1 ou 2 ans. ;-)
Je suis toujours impressionnée, cher Monsieur Pecan à quel point les fantasmes de punition pour adultère fascinent et s'il y a un sujet qui dépasse tous les autres c'est bien « fessée pour infidélité ». Voila qui révèle la nature profondément moraliste de bien de fantasmes de fessée.
SupprimerLe jeu tourne autour d'une action ou d'un comportement défendue et transgressé qui est par la suite punie. Notons aussi le non-dit de la dame qui rencontre un fesseur juste pour réaliser son fantasme et qui « libère « petit à petite ses désirs les plus chers... de voir ailleurs. En gros la punition qui arrive avant l'acte et légitime ainsi les transgressions de la morale. Il en va de soi aussi que voir punie l'infidélité comble bien de personnes. Seulement la morale en question n'est pas celle en vigueur de nos jours, mais une morale interne et quelque peu archaïque qui décide de notre plaisir...
Rappelons, chère Isabelle, que tout ceci est du niveau du fantasme. Nous savons bien que, dans les pays punissant l'adultère, la punition va du sordide (amende, courte peine de prison) à l'horrible (flagellation, lapidation).
SupprimerEn ce qui concerne le fantasme: mon épouse considère qu'un adultère public, source de moqueries pour l'épouse ou le mari trompé, doit être puni publiquement, s'il s'agit d'un acte d'orgueil, de manipulation, d'égoïsme et pas simplement de la fuite d'un conjoint abusif. Une bonne fessée qui ne laisse pas de traces durables conjuge la douleur et le ridicule. En d'autres termes, l'égo enflé doit se faire dégonfler.
Comme elle souscrit à l'idée de la punition "par là où l'on a péché", elle pensait, pour une dame, aux radis devant et derrière, ou pourquoi pas du gingembre. D'où aussi le fantasme de la ceinture de chasteté "éducative".
Quant à votre remarque sur la "punition d'avant acte" qui le légitimise... elle trouve un écho chez nous. Madame considère que l'anus c'est le "trou des vilaines filles", par opposition au vagin qui est le lieu du coït marital le plus classique. C'est tout de même très vilain et pervers que de demander à son mari de se faire mettre par là plutôt que par l'orifice prévu à cet effet! Donc après le lavement préparatoire et avant l'acte, une petite fessée viendra renforcer son sentiment qu'elle est vraiment "naughty" de demander cela.
Bonjour Isabelle,
SupprimerLa " fessée pour infidélité " ? Hum... ça me rappelle un certain dessin. Rires. Mon inspiration avait du bon.
Quant on y pense, l 'infidélité conjugale, qualifiée d'adultère, est punie au même titre que les plaisirs solitaires l'étaient par nos mamans, dans notre jeunesse. La grand différence est que dans le premier cas , cette situation peut aboutir au divorce alors que dans le second cas , cela peut déboucher sur une cuisante fessée déculottée !! Rien de comparable, me direz-vous. Excepté d'un point de vue moral pour l'entourage. Of course .
Mac-Miche
Pour Monsieur Pecan :
SupprimerVous avez raison de préciser que nous sommes dans un domaine de fantasmes. Je suis contre le fait que la loi se charge de l'adultère, mais bon je ne pense rien de bien des personnes qui se marient pour tromper après leur partenaire en cachette. Peut-être ont-il fait un mauvais choix. Évidement ma morale n'est pas fondée sur la raison, mais sur une irrationalité. Et si le fantasme de la fessée pour adultère plaît autant, il en va de soi que c'est un sujet de relevé de riches souterrains fantasmatiques chez beaucoup de personnes.
Je me retrouve évidement dans la poésie du « naughty girl » de votre dame en pensant qu'il s'agit peut-être d'une forme de culpabilité moderne, concernant surtout les dames sexuellement actives qui ont des envies et qui insistent auprès du monsieur pour les réaliser.
Pour Monsieur Mac-Miche :
SupprimerDisons plutôt que ni nos mères punissaient les activité solitaires , ni la loi sanctionne l'adultère par la fessée, mais pour l'un comme l'autre l'idée que le châtiment sera une fessée (sans abus!) émoustille bien de personnes. Et peut-être l'application de la fessée sauverait bien de mariages. Déjà de tout ceux qui en rêvent de se faire fesser par leur partenaire...
Isabelle -
SupprimerPour la punition des "plaisirs solitaires", cela dépend de jusqu'à quand on remonte. J'ai vu dans des ouvrages de "home doctor" un peu anciens (années 1920) où l'on expliquait, avec des périphrases et atermoiements variables, qu'il fallait décourager la masturbation (accusée d'être un péché, de promouvoir diverses maladies, chez la femme de conduire à la débauche...). On encourageait la circoncision en prévention.
Il me semble que Louis-Ferdinand Céline, se basant sans doute sur son expérience de médecin, raconte dans un de ses romans (Voyage au Bout de la Nuit?) la visite d'une mère de famille chez un docteur, avec son fils, où elle explique que celui-ci "se touche" et demande quoi faire. Je ne sais plus ce qu'il répond. Ça, c'est années 1930.
Et quand ma maman m'a surpris en pleine action solitaire, j'ai vu une forte désapprobation dégoûtée, même si elle ne me l'a pas interdit ou puni. Une génération avant, je ne sais pas ce qui se serait passé.
Encore de mon jeune temps on répétait, à titre de plaisanterie, des slogans utilisés sérieusement aux générations d'avant pour dissuader les enfants de se toucher: "ça rend sourd", "ça fait pousser des poils sur la main".
Bien sur que la masturbation a eu eu dans le temps mauvaise réputation. On pointait sur le fait que l'amour adulte soit une activité partagée avec une autre personne. Mais je doute que de l'encourager comme de nos jours par de gammes infinies d'appareils à la disposition des dames et des messieurs change le principe de la donne.Le marché s'est adapté à l'activité solitaire et en tire un bon bénéfice. D'où la bénédiction du dieux « consommation »...
SupprimerBonjour Mr Pecan,
RépondreSupprimerTrès juste. Et c'est ce que je me suis déjà pensé, comment les deux actrices dans cette fameuse scène ne se sont pas blessées plus violemment que cela. Mais bon, au cinéma, il y a parfois plusieurs prises. Parce qu'un battoir, ce n'est pas la souplesse du martinet.
D'ailleurs, je me demande comment les personnes fessées au "paddle" (on a l'impression qu'aux USA tout doit être nécessairement excessif) ne se retrouvent pas avec une fracture au niveau du bassin ? Quant on assiste aux punitions, les correcteurs et correctrices n'y vont pas de main morte. Wahou !!! En comparaison , nos fessées c'est, dirais-je, "biscottes- salade", de l'allégé, en quelque sorte.
Quoique tout dépend de la personne qui officie. Of course.
(Je dois avoir ce film "Gervaise" dans ma DVD thèque. j'irais consulter.)
Mac-Miche.
Je n'ai jamais vu de "paddle scolaire", instrument que je ne connais que par les films et, très indirectement, par les mentions que des membres de ma belle-famille ont fait devant mon épouse.
SupprimerIl ne me semble pas que ces instruments étaient spécialement épais et lourds, contrairement à un battoir à linge.
Par ailleurs, ils étaient administrés sur les fesses et non ailleurs, et je ne pense pas qu'on usait d'un bras de levier excessif. Je n'ai en tout cas jamais entendu parler de dommages par le paddle au delà d'un derrière douloureux et de la honte.
Par contre dans cette dispute entre femmes, on les voit se balancer des coups un peu n'importe où, et je pense qu'avec la vigueur mise, si les battoirs avaient été des vrais, et qu'un coup était tombé sur les doigts, il y aurait eu probablement de la casse.
Nous n'avons pas de vrai "paddle" à l'ancienne, nous utilisons une planchette à découper, une raquette de ping-pong ou une brosse à cheveux. Avec eux je pense qu'on risque plus de casser l'instrument qu'un os!
Bien plus impressionnant, ces instruments de châtiment corporel asiatiques, coréens je crois: le ou la coupable était ligotée sur le ventre sur une croix placée à l'horizontale devant le magistrat et deux bourreaux tapaient les fesses avec des sortes de paddles au bout de longs manches. Vu le bras de levier, cela devait vraiment occasionner des dégâts... et sans doute un risque de fracture si cela tapait ailleurs que sur le rembourrage. (J'ai vu cela dans un extrait de fiction TV, la dame ainsi châtiée, pour un motif que j'ignore en raison de la barrière de la langue, s'est ensuite retrouvée sur le ventre au quartier des femmes à se faire panser les fesses.)
Il suffit de taper avec le paddle au bon endroit cher Monsieur Mac-Miche. Notons la prédisposition naturelle chez les dames adultes pour éviter les blessures. Déjà en ce sens, il me semble que la fessée devrait rester limitée aux adultes...
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