mercredi 8 juillet 2015

735 Divorce pour raison de fessée (Fait divers des années 1930)

Un fait divers qui incite à réfléchir

Le matériel en langue allemande concernant les faits divers sur la fessée est extrêmement riche et à ma connaissance ni traduit en français, ni en anglais. Ce travail est pour moi une bonne épreuve de discipline. J’ai horreur de faire des traductions. Je trouve ces textes fort instructifs, car ils brisent le clichés d'une éventuelle « discipline domestique » d’antan. On se rend compte que déjà dans les années 1930 il fallait l'accord de la dame pour la pencher sur son genoux. Et si le monsieur agissait contre son gré et selon sa propre initiative, la dame trouvait recours auprès des tribunaux.

Voila qui est rassurant !

L'exemple donné montre un fantasme de fessée dont la réalisation tourne à l'obsession. La petite fessée éducative (je ne parle pas des séances de « maltraitance fessière ») qui peut être vécue par certaines dame avec de jolis frissons, se transforme subitement en une réalité terrifiante. Ce texte pointe clairement vers les dangers qui guettent les personnes voulant instaurer sur accord commun une discipline domestique dans leur couple. Il ne faut pas avoir peur ni de scrupules de se poser la question si notre gentil partenaire, passionné par la fessée, et dont on est si amoureuses, ne se transformerait pas au fil des semaines, mois , voire années en suivant les traces du monsieur du récit.

Faisons donc attention au moindre signe d'escalade.

La fessée a petite dose peut pimenter une relation conjugale, mais quand elle devient une obsession elle risque de détruire un couple. Mieux vaut rester, surtout au début, dans les limites d'un jeu. Notons qu'une vraie DD nécessite beaucoup de patiente et une... très logue mise en route pour qu'elle soit perçue comme constructive et source de joie vivre.

Et voici le récit de la dame en question :

Mon mari dont je fit connaissance à mon cours de danse, connaissait déjà avant nos fiançailles, par une remarque indélicate de la part d’une de mes amies, le fait que ma mère m’appliquait encore à cette époque la fessée. Aujourd’hui, je sais bien que ce fait m’a valu son intérêt particulier et qui a abouti à nos fiançailles.

Pendant ce temps il vint une fois me rendre visite, sans que j’aie entendu la sonnerie de la porte. Ni que la bonne ne l’avait laissé enter. Il resta silencieusement dans le salon pendant que ma mère me punissait dans la pièce avoisinante. J’ai été fortement choquée quand je me suis rendue compte qu’il avait tout entendu.

Au moment de notre mariage je n’étais pas encore majeure. J’étais inexpérimentée et je lui cru sur parole quand il me fit part que désormais le droit de m’éduquer lui incombait. Il avait intention d’appliquer le système de ma mère. Il commença par une fessée aux verges pendant notre nuit de noces. Parce que j’avais essayé de me refuser à ses assauts. Au cours de notre mariage, il prit l’habitude de me fesser chaque matin et chaque soir. Le matin pour que je me tienne au carreau. Pendant la journée comme acompte pour ce qui m’attendait le soir.Il m’était impossible de ne pas commettre de faute dans la journée. Le soir il me demandait compte sur chaque pas et mot prononcé. J’ai dû même lui raconter combien de fois j’avais utilisé les toilettes. Ce qui pouvait devenir un motif de punition.

Il me posait de nombreuses fois sur deux jours consécutifs la même question. Si j’avais papoté avec la voisine par exemple. Si ma réponse était oui, j’avais droit à une fessée pour bavardage. Il se servait de verges, de la canne et du martinet. Si ma réponse était non, il me punissait pour arrogance.

J’ai vécu cette épreuve pendant 2 ans. J’ai pris conscience qu’il ne changera jamais. Et que je ne pourrais échapper à ce traitement qu’il appelait « éducation » si je voulais continuer notre vie de couple.

Source : Archives publiques de l’Institut pour la Recherche Sexuelle, Vienne

53 commentaires:

  1. bonjour Isabelle,

    Très instructif ce texte sur les mœurs conjugaux de l'époque .
    Plutôt bancal, ce mariage, non ? Bâtir une union uniquement sur "un-presque fantasme". On dirait presque que Monsieur s'amuse sous couvert de discipline domestique. Au final , il ne partage rien du tout avec son épouse (bien gentille au fond) à l'exception de fessées claquantes. Ce n'est pas un mari mais un tyran ! Je comprend , sans défendre la cause féministe, que Madame est fait appel aux tribunaux pour mettre fin à ce "gaspillage matrimonial".
    Mac-Miche.
    (Merci pour cette traduction. Mais "Vienne" ça me rappelle la ville d'origine du Dr Freud. Encore lui. Coïncidence).

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  2. Je dirais un homme dépassé par se pulsions, cher Monsieur Mac-Miche qui n'a jamais vu autre chose dans sa dame qu'un pur moyen pour assouvir ses fantasmes. Un immature devant une dame lucide et mature.
    Vous avez bien raison de parler d'un gaspillage matrimonial.

    Ben oui, un texte provenant d'un institut situé à Vienne dont on ne trouve pas la moindre trace sur le net...

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  3. Bonjour Isabelle,

    Il voulait prétextait la "bonne éducation" de son épouse pour profiter de la situation. "Un immature" : vous semblez dans le vrai. Le mariage n'est pas un jeu. Loin de là .
    J'ai essayé de trouver un quelconque édifice abritant cet (hypothétique ?) institut mais je n'ai rien trouvé. Même en mots-clés comme: Archives, palais, médecine, Université, Dr Freud, psychanalyse ou Faculté, je n'ai rien pu trouvé d'intéressant.
    Je pencherais plutôt pour la minute d'un procés conservé au tribunal central qui classifie les jugements prononcés. Mais bon... Le temps est passé par-dessus depuis cette époque...
    Mac-Miche.

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  4. Moi aussi j'ai fait pas mal de recherches à ce sujet sans résultat. Voila qui me fait douter un peu de l’authenticité de ce texte. Toutefois le danger de s'engager dans une relation avec un monsieur dont le profil tend vers la direction de celui du texte, me paraît bien réel. Ce qui semble le rendre particulièrement dangereux c'est sa forme d'immaturité, de nature relationnelle. Ce qui veut dire autrement que son esprit bien adulte et pourquoi pas redoutable sera en mesure d'embobiner facilement une dame avec de réels sentiments pour lui...

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  5. Disons, chère Isabelle, que l'accord des partenaires, depuis longtemps, est une obligation.
    En 1768, vingt ans avant la Révolution, et quelque cent cinquante ans avant votre anecdote, Rose Keller, mendiante de son état, obtient gain de cause face au marquis de Sade.
    Ah qu'on est loin de la vision des anciens temps imposée par les instituteurs !!!

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  6. Disons peut-être cher Monsieur Why Not qu'il est plus facile de trouver des vestiges du fantasme qu'une pratique punitive socialement admise entre adultes hors cadre judiciaire. Mais il a fallu hélas la révolution pour remettre la fessée punitive à l'ordre du jour. Enfin quand à la fessée scolaire, il ne me manque pas de témoignages crédibles de mon entourage sur de telles pratiques. Ceci dit c'était avant 1970... en France comme en Allemagne...

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  7. Ah la fessée scolaire... c'est autre chose.
    Voilà une fessée dont les victimes sont nécessairement non consentantes ! ( il y a des exceptions à la règle, hélas...)
    Fessée pratiquée dans la France profonde jusque dans les années 80.
    Dans les Vosges aussi bien qu'aux confins de la Bretagne, j'ai connu, à cette époque, des gamins rentrant chez eux après avoir goûté à des labours patentés !
    Ce qui semblait ne pas être une pratique exceptionnelle.
    Ah les instituteu-eurs !

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  8. Ah la vache ! Quel sale type oui ! Cela n'a rien avoir avec un jeu, ni même avec éventuellement de l'éducation. C'est juste de l'abus de pouvoir du harcèlement et de la maltraitance. Deux ans ! Elle a été bien courageuse cette jeune femme.

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    1. Très exact. Le pouvoir... sur un être encore sans défenses...
      Une jouissance dont il pouvait se repaître... sous couvert de l'amour, conjugal et autres.
      Le salaud, quoi !
      Le monsieur méchant. Bête et méchant.
      Le monsieur dont le QI de 40 l'autorise à s'en vanter.

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    2. Je crains hélas pour cette dame qu'elle avait été sacrément amoureuse de cet ignoble monsieur. Il me semble qu'il s'agissait d'un narcissique pervers, donc un personnage extrêmement dangereux pour autrui et difficilement discernable au premier abord...

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  9. Des fessées scolaires sérieusement humiliantes puisque devant tout le monde j'en ai connu enfant dans un collège de l’Oise encore dans les années 70/80. Faut croire que certaines habitudes ne disparaissent qu'avec leurs pratiquants.

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    1. Et terriblement douloureuses...
      J'ai bien dit : les gamins labourés, au vrai sens du terme. Le derrière en compote !!!
      Ah, ces instituteu-eurs !!!

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    2. Ayant grandi en France dans les années 1970-80, je n'ai jamais assisté à des fessées scolaires, qui me semblaient relever d'une sorte de mythe que les enfants se racontent pour se faire peur. Le seul incident de ce genre - je n'étais pas dans la pièce et n'ai pas assisté à la scène mais elle a provoqué des remous chez les enfants: lors d'une sortie à la voile, un instituteur a flanqué quelques claques sur les fesses d'un garçon qui avait fait je ne sais quelle grosse bêtise.

      Par contre, à la maison, c'était autre chose. Mon père étant souvent absent et ne voulant pas trop s'occuper d'histoires de foyer, c'est ma mère qui nous élevait la plupart du temps, et elle croyait en l'utilité de la fessée soit donnée dans l'instant pour stopper un enfant hors de contrôle, soit donnée plus tard pour "marquer le coup" et ne pas donner d'illusion d'impunité. Puisque vous parlez de l'humiliation d'une fessée donnée en public, ma mère évitait cela (je me rappelle de coups sur les fesses parfois en cas de caprice public, mais sans decorum), par contre, si elle avait la possibilité de s'isoler avec le ou la coupable, elle déculottait. Je me rappelle de l'humiliation de la posture, la douleur, certes réelle, étant finalement assez modérée (fessée à la main), loin des "derrières en compote" que vous évoquez, et je pense que c'était ça son but en déculottant (plus d'humiliation que de dégâts réels). Sans parler du fait que, même si la famille n'assistait pas au châtiment, ma mère ne se gênait pas pour annoncer "Pecan, viens avec moi dans notre chambre"... et de toute façon ils avaient la "bande son". Donc c'était en privé mais aussi en public.

      Ellie, je suis assez surpris qu'il y ait eu des fessées au collège. C'était un établissement privé?

      Il me semble qu'à cet âge ma mère avait cessé de me fesser, mais il me reste ce souvenir d'une fessée mémorable - la dernière, je pense, que j'aie reçue d'elle - quand je me suis laisser aller, suivant le mauvais exemple d'un camarade, à tenter de voler dans un magasin.

      Les seuls cas de fessée scolaire dont j'ai entendu parler au niveau collège-lycée c'est dans ma belle famille américaine, dans des localités où le "paddle" était encore d'usage (il est d'ailleurs encore appliqué dans certains états!).

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    3. Ah la fameuse, l'inadmissible, la scandaleuse "fesséedéculottéedevanttoutlemonde"!! Si si Pécan elle existait, en tous cas en maternelle, je peux en témoigner, c'était vers 70. À l'école primaire je n'en ai jamais été témoin mais un instituteur était réputé pour en donner et il semblait que ce soit vrai. D'après les témoignages il ne dissimulait pas son plaisir à humilier les élèves et les petits garçons le respectaient beaucoup, en parlaient avec un ton de camaraderie virile : "Avec lui ça rigole pas" et de rire avec un peu de peur quand même pour cet instituteur. Edwige Antier, la parlementaire anti - fessée a parlé d'un madeleine de Proust au goût amère, très amère en effet mais aucune nostalgie de ma part pour ce type de fessée

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    4. Pour Ellie: J'ai le bec cloué là. Etant maman, je trouve cela inadmissible et je pèse mes mots. J'étais à la même époque à l'école en Allemagne. Je n'ai jamais entendu de ce genre d'incident dans mon entourage, mais j'ai subi comme tant d'autres enfants, la pression psychologique générée par " l'éducation nouvelle" qui apparaissait à cette époque...

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    5. Pour Monsieur Why Not : Je me souviens d'un texte de 1948 qui parlait de l'art de la maltraitance enfantine dans certaines écoles françaises, mais je suis étonnée, sans douter de la véracité de vos propos, que la maltraitance à existé encore par la suite. Je prends bonne note.

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    6. Pour Monsieur Pecan : Votre témoignage correspond assez bien à ce que je me raconte mon homme. Quasiment aucune expérience sur la fessée scolaire , par contre un emploi quelque peu fréquent dans certains milieux, plutôt classe moyenne et soucieuse de l'avenir de leurs enfants. J'ai pu d'ailleurs consulter un document assez récent et dont la véracité ne pose aucun doute, concernant l'emploi de fessée en Allemagne dans encore bien de famille... en 1985. Par conséquence je me dis que j'ai dû grandir dans un milieu un peu à l'écart du monde...

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    7. Pour Monsieur Bertrand : Il me semble que le fantasme de la fessée scolaire n'a rarement un rapport avec la fessée qui a pu exister réellement dans les écoles. La nostalgie semble couvrir ce qui n'a jamais existé, du moins pour ma part : une constellation imaginée pour tuer le temps pendant les interminables cours en regardant un monsieur le professeur canon.

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    8. Bonjour Ellie, Isabelle, et vous tous,

      Je confirme vos propos. La fessée a duré jusqu'à la fin des années 1970. La seule fessée à laquelle j'ai assisté en classe est celle reçue de la main d'une institutrice remplaçante à l'hiver 1973, (classe de C.P.) par un camarade pour bavardage, alors que notre instit' attitrée était plutôt cool. Contraste d'attitude marquant pour nous autres jeunes élèves. Et cet "incident" nous avait impressionné à tous et toutes. N'ayant eu que des institutrices et jamais de maitres, je n'oserais dire que les "maitresses" soient plus sévères. Mais selon les instit' , certains sermonnent longtemps avant de recourir à l'inévitable fessée et d'autres optent pour la 2è. solution sans se soucier du choc produit sur l'élève. Ce qui pouvait provoquer chez lui un certain traumatisme, peut-être irréversible.
      En revanche, au Collège, plus de fessées mais c'était direct le bureau de la surveillante-chef ou celui de la Directrice.
      Et parallèlement, cette antique punition était usitée dans les familles de notre entourage. Mais pour cela, je ne vous apprendrais rien de nouveau.
      Mac-Miche.

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  10. Mon épouse et moi sommes choqués par l'idée d'imposer le "devoir conjugal" par la force, y compris par la fessée. Quant aux châtiments quotidiens pour des peccadilles, il nous semble plus trahir une volonté sadique de toute puissance du mari qu'une "discipline domestique" comme nous l'entendons.

    Non que madame n'ait pas une certaine idée du "devoir conjugal" en matière sexuelle. Pour elle, il ne s'agit pas d'une obligation pour la femme à subir l'homme, comme dans l'acception traditionnelle, mais d'une attention particulière que les membres du couple doivent s'accorder l'un à l'autre dans cette matière. Cette attention comprend à la fois l'interdiction d'actions égoïstes ou dévalorisantes pour le conjoint et la sollicitude envers les besoins de l'autre. Par exemple, pas de "vilaine main" dans son coin, mais si un besoin d'exprime, le conjoint s'efforce de le combler.

    Elle trouve aussi que, quelque soit la fantaisie, le piment et l'agrément des activités diversifiées, elle a besoin d'un coït vaginal régulier, souvent d'ailleurs dans la position la plus classique ("ça, ça va là, hein chéri"). Mais cela n'a rien d'une obligation à se forcer, plutôt d'une volonté gaie de ne surtout pas se priver de plaisir simples.

    Quant à la fessée "disciplinaire", nous la pratiquons, mais sans brutalité et avec le consentement, et pour des faits avérés et non imaginaires. Nous pratiquons parfois la "confession" cul nu sur les genoux du conjoint, avec l'aveu des fautes, mais certainement pas pour en inventer ou pour "piéger".

    Quant à "raconter combien de fois j’avais utilisé les toilettes" ça nous arrive parfois en cas de plainte pour maux de ventre, mais le pire qui puisse arriver comme conséquence est un lavement donné avec douceur. (Même si mon épouse, il est vrai, a une certaine fermeté quand elle joue à l'infirmière.)

    Bref, en tout point le comportement de cet homme nous semble brutal et pervers, bien loin de l'amour bon enfant que nous nous portons. C'est un peu comme s'il avait pris divers aspects de notre vie conjugale et les avait transformés en tyrannie, passant en quelque sorte du "côté obscur".

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  11. Ah décidément j'adore les idées de votre dame. Moi aussi j'ai une approche positive au devoir conjugal dans le sens de s'occuper du bonheur de son conjoint et de dépasser son égoïsme... masturbatoire. Idem pour la sexualité dans sa forme la plus classique, c'est là aussi que je vois le ciment d'un couple. La DD vient seulement après. Comme vous, moi aussi j'aime les jeux de confession et les punitions pour faute, mais il en va de soi que si me verrais devant un monsieur pour qui tout moyen est bon de me battre, car il semble s'agir bel et bien de cela dans ce texte, je mettrais un terme à la relation aussitôt.

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  12. Pour mon histoire de collège qui n'était pas privé je précise que ce n'était quand même pas déculotté mais je trouvais ça a hurler, surtout pendant les remises des bulletins en classe ou nous étions les spectateurs forcés de la punition des plus mauvais. Je n'en ai parlé à mes parents que bien plus tard... Je déteste la contrainte et la violence c'était un très très mauvais moment.

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    1. Je ne vais pas dire que « je découvre la France », car en fouillant un peu dans l’Allemagne de mon enfance, je tombe aussi sur des choses - bien que rares - assez révoltantes. A tourner la question dans tous les sens, la clef de l'énigme me semble le fait que les enfants n'osent pas parler à leur parents. Je n'ai pas l'impression qu'il ne s'agisse d'un manque de confiance envers les parents, mais plutôt d'un comportement particulier de beaucoup d'enfants...

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  13. Très mignon la confession assise cul nu sur les genoux de son Monsieur :) Je suis preneuse aussi !

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    1. Pour revenir au mari du post d'Isabelle, voilà l'exemple type de l'hypocrisie dans son contexte social au service du tyran.
      Le grossier rustre n'aime pas. Mais il le fait croire.
      Le grossier rustre n'a qu'une passion, obsessionnelle : massacrer une paire de mappemondes. Mais il fait croire à l'éducation.

      Voilà un cas banal d'égoïsme. D'une intensité extrême, cependant :
      le salaud affolé de son désir, aveuglé jusqu'à la folie, et dont il reste un soupçon de lucidité pour bâtir une fable de l'amour et de l'éducation à cette fin de mieux se planquer.

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    2. Je pense effectivement aussi que ce genre de personnage n'aime pas, dans le sens de confondre amour comme sentiment positif envers sa dame avec une satisfaction de ses pulsions sans égard pour sa dame. Comme si son comportement affectif soit resté dans un état de la petite enfance. Ceci dit, n'oublions pas que bien de principes éducatives sont issus de la morale qui elle est issue de la désexualisation des pulsions sexuelles. Voila qui peut créer des confusions les plus néfastes...

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  14. Isabelle, vous dites

    "car ils brisent le clichés d'une éventuelle « discipline domestique » d’antan. On se rend compte que déjà dans les années 1930 il fallait l'accord de la dame pour la pencher sur son genoux. Et si le monsieur agissait contre son gré et selon sa propre initiative, la dame trouvait recours auprès des tribunaux"

    Je n'en serai pas si sûr... Le cas que vous décrivez est particulièrement odieux et abusif (violences quotidiennes sans raison). Je ne sais pas ce qu'un tribunal aurait répondu à une femme qui aurait voulu divorcer car son mari aurait réclamé instamment le "devoir conjugal" mais sans brutalité excessive, et lui aurait donné la fessée contre son gré quand elle s'était révélée capricieuse, mais sans excès:

    Il me semble qu'assez récemment encore, dans la plupart des pays occidentaux on considérait qu'il n'y avait pas de viol entre époux, que le mariage valait consentement.

    Quant à la fessée modérée comme punition d'une femme agaçante ou distraite, je me demande jusqu'à quelle époque le tribunal aurait juste souri en disant que ce n'était pas bien grave et que ce n'est pas ça que l'on qualifie de "mari qui bat sa femme".

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    1. Cher Monsieur Nutjob,
      Je relatais le cas, en 1768, d'une mendiante faisant intervenir, immédiatement, la police contre un marquis.
      Fait historique incontestable, qui nous est aujourd'hui connu parce que le marquis en question est devenu célèbre !
      Intervention de la police pour une fessée !... au moment que le Sade était un anonyme parmi d'autres.
      Voilà de quoi réfléchir...

      Que le XIXème siècle soit rétrograde, à tous les niveaux, on en est bien d'accord.
      Mais de là à ce que les tribunaux ferment les yeux... non ! Trois fois non !
      Y compris les fameux "tribunaux comiques" des Courteline père et fils.
      De sorte que la "fessée modérée", si elle n'était pas consentie, impliquait la condamnation du prétentieux.
      Les archives en regorgent !

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    2. A vrai dire je me pose la question si une dame rencontrée dans la rue, ne disposait pas d'une meilleure protection législative qu'une épouse.
      Notamment si on considère la sordide thématique du viol conjugal. A vrai dire aussi, j'ai un peu tendance à idéaliser mon pays de naissance qui offre tant de droits (parfois je dirais même privilèges) aux femmes. J'ai grandi dans un contexte garantissant l'égalité aux dames et j'ai du mal à concevoir un avant.

      Ceci dit il me semble important aussi l'autre « morale » qui se trouve dans ce texte. Même un dame consentante et adepte de la fessée, risque de se lasser vite d'un monsieur qui ajoute cette pratique à toutes les sauces...

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    3. Chère Isabelle,
      au XVIème siècle, une délégation de bourgeois lyonnais fit rire la cour aux éclats : elle réclamait de rétablir le droit de fessée maritale en sa bonne ville de Lyon !
      La ville avait déjà réputation de radinerie. Elle rajoutait celles de radotage et d'arriération.

      Il semble que la gent féminine sût - et sache toujours - fort bien mener son monde.
      Et si l'on remonte un siècle plus tôt, offrons-nous ce plaisir de lire ou relire les quinze joyes du mariage.
      D'apparence misogyne, le livre dépeint le mari type comme un lourdaud très vite métamorphosé en âne sans qu'il soit nécessaire d'avoir recours à la sorcellerie.

      Les anciens temps sont très loin de l'idée que nous nous en faisons. Ne perdons jamais de vue que nous sommes non pas instruits mais formatés par nos instituteu-eurs.
      En termes familiers, nous parlerons de bourrage de crâne.
      Si l'on veut un langage un peu plus châtié, nous dirons conditionnement...

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    4. Là, je ne vous donne pas tort. S'il y a discipline domestique dans un couple, selon ce que l'on lit sur le net, c'est sur la demande expresse de la dame... pour mener son monde comme en comprend implicitement!

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    5. Bonjour Isabelle,

      Finalement, c'est toujours Madame qui mène le bal, même si en apparence, elle semble "faire de la figuration " en cédant aux caprices (ponctuels ? ) de Monsieur. Le fameux syndrome de "la carotte et du bâton" ?
      Malicieuses, ces Dames ! Malicieuses, je vous dis...
      Mac-Miche

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  15. Cher Why Not,

    Comme dit Isabelle, une femme rencontrée dans la rue jouissait probablement d'une meilleure protection juridique contre certains actes qu'une épouse.

    En 1900, une femme forcée à une relation sexuelle par un homme pouvait le poursuivre pour viol... sauf s'il s'agissait de son épouse (je suppose qu'elle pouvait poursuivre si le mari s'était montré particulièrement violent, mais pas simplement pour un rapport sexuel imposé: on considérait que le sexe faisait partie du mariage).

    Effectivement, une femme fit intervenir les forces de l'ordre contre Sade. Il me semble cependant qu'il ne s'agissait pas d'une simple fessée mais de coups bien plus marqués et d'actes plus dangereux. Connaissant Sade, il semblerait étonnant qu'il se fût limité à des claques sur le derrière.

    Je doute fortement que l'on serait intervenu si, par exemple, une dame s'était faite fesser (pas bastonner ou fouetter au sang, juste une fessée à la main ou avec un instrument pas trop violent) par son mari, à moins que celui-ci n'en abusât.

    Songez au compte de La Fontaine "Perrette et le pot au lait", où l'on trouve parfaitement normal qu'un mari batte sa femme pour un pot de lait renversé... et par "battre" on admet sans doute des coups plus durs que des claques sur les fesses.

    Songez aussi à cette anecdote à la cour d'un des rois Bourbons (Louis XV?), où une favorite du roi fait coincer une jeune femme de la noblesse qu'elle trouve impertinente, lui donne la fessée (ou lui fait donner la fessée par une domestique ou fille d'honneur), et le roi en rit.

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  16. Non, mon cher Nutjob, et quelle que soit l'admiration que je voue à notre chère Isabelle, une femme au hasard d'une rue ne jouissait pas d'une meilleure protection qu'une épouse...
    Le mot "probablement" est d'ailleurs révélateur d'une vue de l'esprit !
    L'histoire du droit est, c'est vrai, peu répandue et même réservée à des spécialistes. Il faut la replacer dans les contextes des époques.
    Quant à l'histoire de l'art ou celle des civilisations, on n'en parle pas !
    Le grand public est, par contre, noyé sous les poncifs de sa majesté l'Education Nationale. Laquelle ne forme pas. Elle formate.
    J'veux pas voir une tête qui dépasse !
    Souvenons-nous quand même que les bastonnades sont légions dans Molière, qui en fait l'un des amusements préférés des spectateurs.
    La Fontaine, adepte du fouet, truffe ses écrits - surtout ses récits polissons - d'allusions aux genêts et autres. Perette, "en grand danger d'être battue" risque en fait... la fessée !
    Quant à Louis XV, en un siècle où tout le monde fouette tout le monde, il rit fort de l'empoignade de deux femmes rivales.
    Il n'y a rien là de comparable avec une agression conjugale.
    S'il est vrai que le fameux devoir conjugal, odieux s'il en est, a perduré, tenace, jusqu'à nos jours ou presque, la punition maritale n'est plus qu'un fantasme... depuis, si ce n'est Mathusalem, au moins ses fils ou ses petit-fils !...
    Et pour information, Rose Keller n'a rien reçu d'autre que des bonbons à la cantharide, et le fouet sur les fesses, ce qui s'appelle une fessée.
    On possède le rapport précis du toubib...

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  17. « ...la punition maritale n'est plus qu'un fantasme... » C'est effectivement ce que je retiens de mes recherches sur le net. Partout où apparaît la fessée conjugale, je trouve des éléments qui me font douter de la véracité.
    Je me souviens particulièrement de mes recherches sur l’ancêtre de la discipline domestique, le Spencer Plan de Dorothy Spencer qui date des années 30, mais dont on ne retrouve aucune publication avant des années 60 ou 70 je crois. Il apparaît subitement du rien. Peut-être Monsieur ou Madame Pecan, familiers avec la culture des États Unis auraient une idée à ce sujet ?

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  18. Isabelle:
    Mon épouse et moi ignorons ce qu'est ce "Spencer plan" (enfin, Google nous l'apprend)!

    Nous ne connaissons pas grand chose en matière de "discipline conjugale des temps passés". Nous avons bien vu des extraits de films ou séries des années 1950 où le conjoint met une fessée à son épouse (ou un homme plus âgé à une jeune femme), mais sans plus. À cette époque, d'ailleurs, les "funnies" (les petites séries BD des journaux) font des allusions à la fessée, on voit des mamans brandir la brosse voire la manier... et il nous semble avoir vu sur le Web un strip de la série Blondie (créée dans les années 1930) où le mari donne une fessée à sa femme. Bien entendu, difficile de savoir si c'est un épisode authentique ou un "fan-art" dessiné ultérieurement par un amateur de fessée.

    Par rapport aux aspects judiciaires il me semble que les affaires que l'on nous cite avec condamnation du mari ne portent pas sur une fessée à la main de temps en temps quand madame dérape, mais sur des procédés plus violents, répétés sans raison - bref des actes de sadisme...

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  19. Merci pour votre réponse Monsieur Pecan. Je pense que votre dernier paragraphe ne manque pas de fondement, du moins selon la juridiction aux États Unis. J'avais écris dans le temps un post, qui n'est plus disponible sur net, une affaire de divorce de Cary Grant, datant de 1968. Sa femme de l'époque l'accusait de la fesser. C'est un journaliste de l'époque qui s'est donc pour sa part adressé un avocat pour savoir ce que l'on risque dans un tel cas. Un petit extrait :

    « …La façon accomplir l’acte est important. Cary Grant le faisait en souriant. Une sage décision. Si vous souriez en fessant votre femme on ne peut vous accuser de méchanceté. »

    Je vais essayer de rééditer ce texte un de ces jours.

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  20. Les mœurs évoluent. À l'époque, le sexe oral (ou, pire, anal) était un délit dans la plus grande partie des États-Unis, de sorte que solliciter une gâterie de sa conjointe ou de son conjoint pouvait motiver, sinon des poursuites pénales (assez rares pour les couples hétérosexuels, encore moins chez les gens mariés), du moins un divorce pour faute !

    De nos jours je suppose que c'est l'inverse : un juge à qui l'on raconterait "il m'a demandé de sucer son membre, c'est horrible, c'est un pervers" sourierait sans doute.

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  21. Je me demande si à l'époque la petite fessée ne trouvait pas plus indulgence auprès d'un juge que les pratiques sexuelles encore marginales...

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  22. Comme vous je me demande si, à l'époque, aux États-Unis ou d'ailleurs dans d'autres pays occidentaux, le fait pour un mari de donner de temps en temps, sans méchanceté, une fessée modérée (claques à la main, pas de fouet) à son épouse légitime, pour des motifs "disciplinaires" réels, aurait été considéré comme une faute du point de vue du divorce, ou, pire, comme une infraction pénale (coups).

    Je me dis que, dans pas mal d'endroits, on aurait répondu à la dame que si elle est restée avec son mari malgré cela, c'est qu'elle consentait à ce traitement et qu'elle y trouvait son compte.

    Comme vous je pense qu'en 1960, un mari qui aurait exigé le "devoir conjugal" par voie vaginale tous les soirs et aurait mis une fessée de temps en temps à son épouse quand elle se comportait mal aurait moins risqué en cas de divorce qu'un mari qui aurait voulu pimenter les rapports en léchant un peu l'endroit stratégique!

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    1. A vrai dire je pense qu'il ne faut pas oublier le caractère récréatif de la fessée peu importe l'époque, cher Monsieur Pecan. Par conséquence je pense que le mari qui fessait sa dame le faisait avec son consentement en vue d'une fulgurante réconciliation au lit. Après tout dépend aussi ce que la dame attendait pour son popotin. Voila, il suffit de définir un cadre comme chez nous dans la DD. Mon homme sait ce que je désire et voilà quand les circonstances correspondent à mon désir exprimé, il réagit. C'est un mécanisme hyper complexe avec beaucoup de non-dits. Toutefois, il se peut aussi qu'une dame jusqu'alors consentante, essaye de négocier de meilleures conditions de divorce... Enfin, des hypothèses, il y en a...

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    2. Hem... Hier je m'étais comporté de façon un peu énervante, madame a pris sa brosse favorite, m'a fait mettre sur le ventre, s'est installée à califourchon sur moi et m'a fessée, certes sans excès mais au point de sentir les petites étincelles sur le cul (je ne sais pas comment décrire cela, cette sensation d'après fessée où l'on n'a pas franchement mal mais on sent qu'on s'est fait fesser).

      Puis elle m'a fait retourner, a constaté que par devant ça avait eu de l'effet, a achevé cet effet par quelques caresses et s'est installée sur moi pour me coïter énergiquement (et pendant l'acte je sentais encore mon derrière).

      Oui, la fessée a des effets sur les deux partenaires.


      Quant aux négociations, oui, dans un procès pour divorce toutes les armes sont parfois bonnes. Comme je vous disais, à l'époque où fellation et cunnilingus étaient interdits, des épouses tentaient parfois d'établir au moment du divorce que leur mari était un "pervers" qui leur avait proposé des actes "contre-nature", ce afin d'obtenir le divorce aux torts du mari. Et donc jouaient les outragées au sujet d'actes auxquels elles avaient consenti, voire plus.

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    3. Ben oui, selon moi aussi la fessée a un effet sur les deux partenaire. D'où ma surprise, il y a quelques années d'apprendre sur les forums que bien de messieurs fessent pour faire plaisir à la dame. Je trouverais assez inconcevable, voire inadmissible si me fesser ne procurerait pas une jolie bosse sous le pantalon de mon homme. Quant au divorces à titre de curiosité j'aimerais bien savoir si la notion contre nature existe encore...

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    4. Alors c'est un peu compliqué. Dans les lois d'un certain nombre d'états américains fédérés, la fornication (rapports sexuels entre gens non mariés), la cohabitation (vie maritale avec rapports sexuels), la "sodomy" (contact des organes sexuels avec l'anus ou la bouche d'un partenaire) sont théoriquement des infractions pénales. Cependant, depuis des décisions de justice notamment un arrêt de la Cour suprême de 2003, les lois considérant la "sodomy" entre adultes consentants comme un délit sont considérées comme contraires à la constitution, et un tribunal devrait donc refuser de les appliquer.

      Lors des JO d'Atlanta des parlementaires avaient proposé de rappeler l'interdiction de la "sodomy" dans les chambres d'hôtel, mais on avait finement fait remarquer que, vu que les délégations étrangères ne parlent pas forcément anglais, il faudrait user de pictogrammes, ce qui serait pornographique!

      J'ignore ce qu'il en est en revanche dans des rapports civils, par exemple si un conjoint peut toujours arguer que son conjoint a incité à des rapports "contre natures" pour obtenir un divorce pour faute, ou si l'on peut expulser des personnes vivant en couple sans être mariées (pratique interdite dans de nombreuses résidences étudiantes, il me semble) en arguant que c'est une infraction.

      En quelque sorte, ce sont des lois qui n'étaient quasi jamais appliquées pénalement, mais qui pouvaient servir d'argument pour embêter les gens.

      Dans les années 1990-2000, quelques jeunes femmes avaient été poursuivies pour "fornication" après être tombées enceintes hors mariage...

      Et là, vu que la Cour suprême a légalisé le mariage homosexuel partout, il serait assez malvenu de vouloir en même temps considérer que la "sodomy" est une horreur.

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    5. Merci pour ces explications très détaillées cher monsieur Pecan. Ne connaissant rien à ce sujet, je préfère écouter les avis qualifiées que de me baser sur les on-dits. J'ai bien rigolé du paragraphe concernant les éventuelles pictogrammes pour les étrangers visitant les JO de l'époque.
      Il en va de soi que le mariage pour homosexuels demande une adaptation de la législation sur maintes niveaux. Je pense que la sodomie pour tout le monde en cas de consentement va rentrer petit à petit dans la légalité. Par contre je ne souhaite pas qu'il en sera pareil pour la fessée un jour ou un autre. Pensons rien qu'au fait que le même mot désigne autant les variantes disons « fort agressives », que les variantes douces, style « bon enfant ». Il faudrait déjà au niveau sémantique un moyen de distinction claire...

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  23. Bonjour Isabelle et Pecan,
    Chez les ricains, jusqu'au revirement spectaculaire que nous vivons aujourd'hui, le machisme le plus primaire était la norme.
    Combien de fessées administrées par l'inénarrable John Wayne ?
    Combien de fessées, d'ailleurs, dans les westerns ? Et dans tous les films ?
    La brosse à cheveux est un élément logique du mariage... les publicités ne cessent de tourner autour de la femme soumise... du mari responsable...
    Ah ! Il faut bien qu'il "recadre", de temps en temps, l'épouse superficielle. Lui qui a charge de foyer. Lui, le chef de famille. Lui le profond, le réfléchi.
    Le crétin qui fesse est la norme, chez ces gens-là. Répétons-le.
    Aucun juge ne condamnera le crétin, même si les rombières ont le cul en sang.
    Civilisation américaine oblige.
    Obligeait, devons-nous dire maintenant.
    Merci aux femmes, merci à leur courage !
    Les choses ont changé.
    Ce qui ne signifie nullement que l'on se doive de s'agenouiller devant a nouvelle 'Amérique, mais au moins, le statut des femmes a changé.

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  24. Je pense que la fessée fait partie de l'imaginaire humain dans pas mal de cultures. Il n'y a pas que les américains qui incluent des scènes de fessée dans leurs films, cher monsieur Why Not. Notons aussi une distinction purement subjective de certaines dames de ma génération qui distingue entre machisme et virilité. Et là les frontières sont tellement floues que je ne souhaiterais pas être homme de nos jours ! Je doute que l'on puisse réduire la culture américaine à ceci ou cela. De toute façon pour ma part je en suis pas compétente pour émettre un avis qualifié. J'ai une petite idée concernant le machisme des années 50 comme réaction de tous ces braves garçons qui ont fait la guerre et qui découvrent au retour que les dames toutes seules savent gérer un pays sur tout point vu. Yes we can !

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    1. Il est vrai que parmi les thèmes qui reviennent dans les films, écrits etc. de ces époques, il y a que la jeune femme est souvent une étourdie, une bavarde, une frivole, etc. que son père ou son mari doit parfois "recadrer".

      C'est l'époque où l'on se demande si l'on doit accueillir les femmes à l'université... mais où au début au leur propose des cours de "home economics", c'est-à-dire de gestion du ménage!

      Voir aussi la série Mad Men, où une jeune femme veut se faire prescrire la pilule et où son gynécologue lui fait la morale de façon paternaliste, du style "n'en profitez pas pour coucher à droite à gauche".

      Plus âgée, la mère de famille, avec l'expérience des enfants, est réputée plus sage, parfois plus que son mari grand enfant, d'où ces personnages de dames qui règnent à la maison, y compris sur leur mari (et qui parfois fessent leurs enfants).

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    2. Bonsoir Mr Pecan,

      En effet, les libertés consenties aux femmes sont de date récente. L'homme voulait se réserver une certaine maitrise de la situation. Mais, involontairement, les deux guerres mondiales passées ont œuvré par la force des évènements à l'émancipation des femmes. Elles ont remplacé les hommes à la maison, aux champs et à l'usine.
      En France, en 1945, une ordonnance du Général De Gaulle leur accord le droit de vote, après les pays nordiques et la GB, Et en 1965, elles obtiennent le droit d'ouvrir un compte bancaire à leur nom sans l'accord de leur mari. D'ailleurs, on parlait de cette
      "avancée sociale" aux infos nationales la semaine dernière.
      Votre dernier paragraphe m'a fait penser à ce magazine américain intitulé "Whap" (et édité par RetroSystems- ?), et qui est dédié aux épouses qui" portent la culotte " dans leur couple et fessent... leurs maris ! Peut-être l'avez-vous feuilleté durant votre séjour aux Etats-Unis ?
      "La femme est l'avenir de l'homme" chantait un artiste de variété bien connu.
      Mac-Miche

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    3. Au lieu de libertés consenties aux femmes, parlons plutôt de droits acquis par les femmes en se faisant entendre, cher Monsieur Mac-Miche.

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    4. Bonjour Isabelle,

      Je me suis mal exprimé et en effet, il s'agit plutôt de droits acquis par les femmes de longue lutte. Désolé pour ce lapsus impardonnable. J'implore votre légendaire indulgence comme à l'accoutumé.
      Pendant la période trouble de la Révolution Française, une poignée de Parisiennes avaient envahi une séance de l'Assemblée. Elles réclamaient la reconnaissance de leurs droits face aux hommes. Arguant que "puisqu'elles étaient égales devant la peine capitale, elles venaient revendiquer par ce sacrifice ultime l'égalité de leurs droits de femmes". Forte légitimité, non ?
      Mac-Miche

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    5. Ne vous en faites pas, cher Monsieur Mac-Miche; Seul celui ou celle qui ne s'exprime pas, ne fait pas de lapsus de formulation. Sagesse de mon Papa!

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  25. C'était la logique de mon grand-papa: Avec l'arrivée des enfants c'est la dame qui commande dans le couple! Rire! Il y a beaucoup de vrai je trouve, bien qu'il existe des papa de plus sérieux et matures...

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