(Suite de : Le
frisson d'une terrible correction 1)
Alors
comment préparer au mieux cet instant précieux auquel on ne peut
pas et surtout on ne veut pas échapper ?
Je serais tentée de dire, d'abord en
essayant de naviguer au mieux entre mon idée sur un éventuel
jugement de autres et cette instance en moi qui me juge pour mes
propres audaces en prenant en même temps plaisir à mes
mésaventures. En gros pour pouvoir entamer mon chants de sirène qui
ensorcelle tant mon homme pendant sa tache éducative, il me faut
d'abord contourner Scylla et Charybde. Enfin, nous restons dans un
registre peu original, une punition à l'ancienne, plutôt bon
enfant. Sur-ritualisée certes, mais sans « dévier »
vers de sommets sensationnels. J'expose mon corps sans m'exposer à
d'autres risques... qu'un derrière à faire pâlir de jalousie un
Babouin. Au pire en présentant de belles stries pendant un petit
moment. Comme disent - selon mon chéri - les anciens manuels
d'éducation...
...les stries
te permettront de visualiser les conséquences de ton mauvais
comportement, isabelle !
Ajoutons aussi qu'elles me permettront
plus tard au coin d'afficher la preuve de ma bonne volonté de payer
pour mes faux pas. Vue hautement rassurante pour un éducateur, outre
son plaisir d'admirer le solide travail de ses mains. Mais nous ne
sommes pas encore là et pour mieux stimuler mon imagination, mon
homme aime faire siffler les instruments. Et cela marche. Aussitôt
mille choses me passent par la tête provocant un état de grande
confusion qui me fait oublier pour un instant la punition qui
m'attend. Sauf que Monsieur, lui, ne perds pas le nord. L'enjeu
tourne autour de ma présentation pendant ma correction. Défile
ainsi devant moi une vaste gamme de possibilités entre nudité
partielle et intégrale dans des positions qui mettent plus ou moins
ma pudeur à rude épreuve. Certaines n'épargnent pas le moindre
détail de mon intimité, créant une atmosphère de plus chargée,
notamment quand elles constituent l'attente avant l'orage.
N'intervient jamais une sexualité explicite. Le rituel tourne autour
d'une pure punition, riche en effets secondaire. Et mon homme se fait
un malin plaisir de constater que....
...visiblement
la mauvaise conscience fait copieusement transpirer les vilaines
filles ! T'as pas honte, isabelle ?
Notons qu'ils s'agit bien souvent d'un
effet parfaitement involontaire de ma part, purement physiologique,
dû à mon état de stress intense. Sachant ce qui m’attend sous
très peu, ma tension nerveuse est à son comble et je ne profite
même pas de sensations habituellement si plaisants d'un entrejambe
aussi luisant. On comprend aisément que...
...notre
rituel est plus chargé en libido que l'acte punitif lui-même !
Ce qui est fantastique avec la libido
est le fait qu'elle se laisse stimuler par la parole, par la voix,
par l’intonation. Ainsi avant de passer à l'action mon homme fait
d'abord le tour de ma pitre prestation :
Comment as-tu
pu... tu n'as pas encore retenue ta leçon... nous allons
réviser tes cours de bonne conduite ...
Puis arrive enfin comme une
délivrance... ma correction. Elle passera l'éponge sur ma mauvaise
conscience. Me réhabilitera à nouveau dans mes droits du monde
adulte. Quand cela est possible, il me restera encore la réparation
de mes dégâts matériels ou pour les grandes offenses un travail
d’utilité familiale qui consiste dans des corvées de ménage.
Avec interdiction de les différer. Style, quand une bonne copine me
téléphone pour me proposer une activité, que j'aie à me
décommander :
Pas
aujourd'hui, j'ai les meubles à cirer...
C'est amusant, les stries vous font bicher, alors que nous nous n'aimons pas les marques (bleus, stries) mais au contraire une rougeur uniforme et visible...
RépondreSupprimerAttention, je n'aime pas les stries abusives qui virent au bleu. Mais avec certains instruments comme le martinet les stries superficiels et pas bien méchants sont inévitables. Ceci dit j'aime aussi le rouge uniforme. C'est un peu comme la couleur de mes cheveux ou mon maquillage : j'aime changer de temps en temps !
SupprimerBonjour Isabelle,
RépondreSupprimerVotre récit m'a fait penser à une remarque extraite d'un article d'une revue fétichiste (Wanda ou Education SM ou D-Fétichisme ou Union d'il y a quelques années...) Il y parlait justement de l'effet de la stimulation sur la libido dans le cas de jeux de DD. En conclusion, l'auteur évoquait côté féminin une stimulation "cérébrale" faisant appel à l'affect basé sur les sensations et les sentiments sans besoin nécessaire du support visuel, Côté masculin, bien au contraire, le stimuli avait besoin de se "nourrir" de visuel comme les vêtements, les attitudes, photos, les paroles, bref en un mot : l'action, en premier lieu.. pour se "mettre en condition". Mais tout cela reste une hypothèse. Non ?
Mais ce n'est pas un hasard si la presse "coquine" recueille la majorité de sa clientèle parmi la gent masculine. Nature quant tu nous tiens...
Bonne après-midi. Mac-Miche
Disons que le côté visuel de pas mal de messieurs donne un joli pouvoir à une dame habile et coquette. Outre le plaisir de se faire offrir de beau vêtements (je sais qu'il est mal vu de dire cela!)), il y a aussi le plaisir de voir leur effet sur le monsieur. Du côté féminin je crois que pas mal de dames cherchent avant tout un homme solide et sécurisant. Qualités qui doivent se refléter dans le physique qui n'est pas vraiment secondaire comme on prétend souvent. Pour les vêtements, je ne souhaite pas voir sur mon homme ce que je considère perso comme ringard. Mais leur importance sur ma libido est tout de même très limité.
RépondreSupprimerUn sujet peu abordé sur ce blog est le renculottage.
RépondreSupprimerChez nous, la fessée débouche soit sur des câlins (même une fessée un peu punitive, pour garçon ou fille impossible, peut se terminer ainsi), soit sur une petite honte finale.
Nous savons l'intérêt qu'il peut y avoir à laisser le ou la puni(e) cul nu pendant un moment (nous ne pratiquons pas le "coin" prolongé mais 5 minutes les fesses rougies exposées, oui).
Nous pratiquons parfois d'autres "compléments" cul nu, par exemple le bain de siège, qui a le triple avantage de refroidir les parties endolories, de les laver, et de mettre le ou la punie dans une position assez ridicule.
Nous pouvons également renculotter. Madame remet en place le slip de monsieur (oui, je mets des slips et non des caleçons, madame trouve que le coton blanc sied mieux à un garçon qui se fait fesser), monsieur remet en place la culotte de madame. Le ou la puni(e) remet ensuite son pantalon ou jupe. Avec interdiction bien sûr de se toucher.
Ce geste est important: d'un bout à l'autre de la punition, le fessier a été à la disposition du fesseur ou de la fesseuse, qui prend l'initiative de le remballer.
Le post de Pecan nutjob m’inspire quelques réflexions sur les aspects symboliques des punitions.
SupprimerLe plus évident est le déculottage. Il ne s’agit pas seulement de donner ou de prendre une fessée mais bien une « fessée déculottée », c'est-à-dire de consacrer la perte momentanée de la personne punie de son son droit à la pudeur, partie intégrante de la punition. Cela fonctionne même dans un couple qui se connait par cœur et le fait de prononcer ou de faire prononcer ces mots accentue la honte.
Au registre du vocabulaire, parler de « fille » ou de « garçon » pour une grande personne qui prend encore la fessée à son âge stigmatise le fait que momentanément l’adulte perd son droit à décider et qu’il doit subir du fait même qu’il est puni.
Un symbole de la condition de puni(e) peut être dans le fait d’imposer un sous-vêtement particulier. Pecan nous dit "je mets des slips et non des caleçons, madame trouve que le coton blanc sied mieux à un garçon qui se fait fesser". J’impose moi-même à une coachée le port d’une simple culotte en coton blanc pour marquer qu’elle est bien une fille qui prend la fessée et qu’elle a momentanément perdu son droit de femme à la lingerie. L’aspect punitif est clairement ressenti comme j’imagine que l’homme contraint au slip kangourou se sent moins viril…
Ce que je n’ai pas pratiqué, car les effets quoi que momentanés sont un peu trop durable pour une simple punition ponctuelle, c’est d’imposer le sexe glabre. Ce qui distingue la femme ou l’homme de la petite fille ou du petit garçon ce sont les poils. Pour un comportement non seulement fautif mais clairement infantile, imposer de se faire un sexe de petite fille ou de petit garçon peut être une punition appropriée pour la personne qui conservait ses poils et qui lui rappellera sa faute le temps de la repousse. Elle peut même faire l’objet de vérifications régulières accompagnées de commentaires « pédagogiques » (le problèmes pour les femmes c’est que beaucoup s’épilent déjà intégralement en dehors de tout contexte punitif. C’est naturellement leur libre choix mais personnellement je n’ai jamais trouvé qu’un sexe entièrement épilé était plus féminin qu’un sexe savamment taillé).
Pratiques-vous, les uns et les autres, des punitions ou des compléments de punitions symboliques (qui que bien réels pour la personne qui les subi) ?
Merci pour ce texte Monsieur Doumik. C'est un post à part entière et il y a même le titre : « Les aspects symboliques des punitions ». Vu que nous sommes en pleine période de vacances, je pense rééditer votre texte (ainsi que ceux de Monsieur Pecan) à la rentrée pour que ce joli matériel ne se perde pas dans les profondeurs de mon blog.
SupprimerConcernant l'épilation, sans que cela ne soit devenu explicite, je pense que mon homme à nos débuts a considéré un pubis tout lisse allant de paire avec un contexte d'éducation à l'ancienne. Fait est qu'au bout de quelque temps, j'ai commence à développer un sentiment de manque de respect envers mon homme quand j'ai dû me présenter à une punition
avec une petite repousse de poils entre deux passages à la cire...
Pour répondre à votre question, mon homme aime beaucoup pour certaines fautes m'imposer le port d'un uniforme d'étudiante (sans tomber dans le grotesque) pour la journée, voire plus. C'est une punition qui m'incite particulièrement à réfléchir sur mon comportement, car elles s’accompagne d'une confiscation de ma belle lingerie contre une culotte blanche de des chaussettes blanches qui montent jusqu'au genoux.
Il arrive parfois à mon homme de me renculotter (merci pour ce joli mot, Monsieur Pecan), surtout quand je suis en porte-jarretelles. Il aime beaucoup jouer avec ces petits rubans élastiques. Toutefois, malgré son sens d'organisation et son éternel élan de finir ce qu'il commence, il préfère nettement le strip-tease à l'envers. Me regarder remettre mes vêtements, tandis que lui il reste dans son fauteuil.
RépondreSupprimerLoin de moi de vous critiquer si votre dame et /ou vous aimez les slips. Cependant le port du slip peut causer chez certaines personnes une petite honte qui vient de s'ajouter à la honte de se faire punir par la fessée. Et quelques moqueries gentils de la part du partenaire peuvent agrémenter encore plus la situation. Je dis cela parce qu'il arrive à mon homme de se moquer de certaines de mes tenues sans que jamais cela tombe dans la méchanceté.