vendredi 1 août 2014

553 Liens de discipline domestique (125 ème édition)

Au menu cette semaine : Secrets de filles

Déculottage progressif (petit clip cuisant)

Une pensée à toutes ces dames qui passent un temps fou pour se concocter une belle tenue en vue d'une encore plus belle rencontre. Se mettre en relief comme une œuvre d'art, en ne lésinant ni sur l'imagination, ni les moyens pour être la plus séduisante. Puis, elles tombent sur un « arracher de culotte » qui ne prend même pas le soin de complimenter les longues heures d'effort. J’arrête là, car je me sens déjà monter une petite colère et inutile de faire une dessin comment je me comporterais devant un tel goujat. Déshabiller une dame que cela soit pour la vanille, une séance acrobatique digne d'un film P ou... pour la fessée est un plat qui se déguste en prenant son temps. J'aime beaucoup la tenue de la dame de ce clip, mais je trouve le monsieur terriblement maladroit et surtout manquant de délicatesse. 53 secondés, chrono en main ! Doit être en manque de chair dénudée celui-là ! Loin de moi de vouloir généraliser. Je confirme donc :

Si, si la finesse et la fessée ne sont pas incompatibles !


Peut-être un dessin en honneur d'un club pour dames en manque de relation pimentée. Veut dire plus précisément, un certain nombre de dames se réunissant régulièrement pour s'appliquer mutuellement de bonnes corrections sur le derrière. Voila qui montre que notre siècle n'invente rien :

Les membres de ce club sont des dames fédérées, des matrones — pour la plupart, qui, lasses du régime conjugal sous sa forme ordinaire, et peut-être aussi fatiguées de cette froideur qui, au bout d'un certain temps, succède aux joies initiales de l'hymen, ont résolu de renouveler, par des applications adventices, les mêmes puissances qu'elles ont éprouvées dans les premiers temps de leur mariage.... (Le texte complet se trouve ici)


Je me garde bien de critiquer les tenues des protagonistes. Moi, j'aime beaucoup surprendre mon chéri en tenue de soubrette (ou autre, je suis très imaginative) pour voir briller ses yeux quand je lui sers son café dans une pause de son travail. Et lui il adore... le duo gagnant short avec chemisette, accompagné de sandales et chaussettes (noires, ouf déjà cela!). Toutefois nous n'avons pas encore poussé aussi loin dans la sophistication que les amoureux de ce clip en conjuguant ces deux styles. Quant à la ceinture de chasteté, il me semble qu'il s'agit d'un grand classique de bien de fantaisies masculines. Réveillant le côté explorateur qui dort dans le mâle. Promettant folles aventures sur terres accessibles seul à celui qui dispose de la clef magique.

Pour ma part je trouve cette chose sur une entrejambe soigneusement épilée de plus chic. Cela change bien de la petite culotte ou du string. J'ai une très belle ceinture en cuir que je mets de temps en temps pour surprendre mon homme quand il me passe la main sous une jupe ou robe. J'adore la sensation de sa main forcée de tourner autour des endroits stratégiques. Je n'ai pas pu encore expérimenter ce très beau modèle (chéri si tu me lis...) et je me ferrais un plaisir de l'essayer. Évidement, là nous restons dans un registre ludique. Les amateurs de la DD aiment des jeux comme tout le monde. Je me verrais bien porter cette ceinture sous un jeans par exemple, en discutant de vilaines fantaisies avec une bonne copine ou dans une soirée en compagnie de mon homme.


Mais oui, ce geste n'est pas réservé qu'aux hommes. Il est rare que mon chéri se trouve nu sous son éternel 501. A moins que je le lui demande avant de sortir. Mais bon, la sensation n'est pas le top et pour ma part aussi je me verrais mal sans culotte sous un jeans. Le sans culotte m'est agréable seulement avec une jupe ou robe. Sinon, mon chéri ne s'en vante pas, mais il porte parfois... les strings que je lui offre... quand la journée ou la situation à venir se présente susceptible d'attirer mes regards. Il se met alors - torse nu - à bricoler un truc, parfois du hyper-physique que j'associe à du « typique pour homme ». Et là mon plaisir - au bout d'un moment - de lui baisser le jeans est encore plus au rendez-vous. Notons qu'à notre première rencontre, je suis tombée amoureuse de ses longues jambes et de ses fesses dignes de Mad Max. J'y ai pensé en le voyant ramasser des champignons ce matin...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !





















34 commentaires:

  1. Je ne déculotte pas madame de la même façon si c'est pour les galipettes ou si c'est pour une bonne fessée. Pour les galipettes, il faut de la sensualité, de la taquinerie, des petits baisers... bref tout ce qu'il faut pour que madame se sente très femme coquine. En revanche, si madame mérite le panpan cucul, il importe qu'elle se sente comme une "vilaine gamine" prise en faute, et ressente bien que la culotte descend non pour que je m'adresse à son "devant" (du moins pas tout de suite) mais seulement à son derrière! L'alternative est de demander à madame de la baisser, d'un air hnteux.

    Quant à la ceinture de chasteté... il y a quelques années, madame s'était sentie très coupable après des séances de "vilaine main" en mon absence (jusque là, rien de répréhensible) où elle avait eu de véritables envies extraconjugales; ce qui va à l'encontre de ses principes. Après avoir été châtiée "par là où elle avait péché", elle a suggéré l'acquisition d'une ceinture de chasteté à lui mettre, pendant un temps, pendant mes absences (j'ai beaucoup de déplacements professionnels). Il aurait fallu un modèle permettant le port prolongé, donc autorisant les WC et la toilette, tout en interdisant les activités récréatives du "devant". Comme cela semblait difficile à trouver (sites bizarres à l'étranger, etc.) nous avons renoncé.

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  2. Oui, l'idée de porter une ceinture en absence de mon homme me plaît aussi surtout sur un niveau fantasmatique. Mais bon, côté pratique j'y vois trop d’inconvénients. Alors nous contentons de l'aspect ludique. Il faut reconnaître ses limites !

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  3. Bonjour,
    Autant je n'ai jamais hésité à baisser la culotte de ma femme, pour lui mettre une bonne fessée (ou à lui faire baisser elle même, ce qui effectivement la rend très honteuse), autant nous n'avons jamais acheter de ceinture de chasteté. Bien sur, au niveau du fantasme, c'est une discussion que nous avons eu, et madame est toujours troublée quand nous en parlons, mais à la fois le coté pratique et le fait d'interdire une sexualité est quelque-chose de plus difficile à concevoir.
    Cela malgré que la "vilaine main" a été et est encore punie sévèrement chez nous, pour Madame. Elle a fait l'expérience très tôt et a encore été punie pour ce motif, il y a quelques mois, ce qui est encore très délicat pour mon épouse très, très rougissante dans ce cas.
    Milu

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    1. Cher Milu, vous évoquez la honte du déculottage. Permettez-moi d'élargir un peu la discussion.

      Dans notre couple, nous pratiquons une fessée modérée. Certes, cela peut faire mal aux fesses sur le moment et laisser une sensation allant du "pétillement" jusqu'à une douleur diffuse pendant quelque temps après, mais cela n'est ni très intense ni très long. Cela n'a rien à voir avec les punitions "judiciaires" jadis appliquées (et encore appliquées dans quelques endroits du monde).

      Autant dire que ce n'est pas la douleur aux fesses (même nécessaire) qui importe seul, mais tout le rituel qui va autour. Chez nous, le rituel, en cas de fessée "récréative" doit rappeler au spankee qu'il est un(e) petit(e) pervers(e) qui devrait tout de même avoir un peu honte d'être excité à l'idée de recevoir la fessée. Aussi madame, même si elle me demande parfois de défaire le pantalon (les ceintures, boutons etc.) baisse souvent elle-même la culotte... et je m'attire des remarques si mon sexe est déjà gonflé. Mais elle bien aussi me demander de baisser en regardant le spectacle.

      Quant au rituel en cas de fessée pour comportement incorrect, il met l'accent sur l'idée de "vilain garçon" ou "vilaine fille" qui reçoit une punition méritée, quoique indigne de son âge. Là, le sexe gonflé est ignoré. On en prendra peut-être soin après, et encore, si le problème n'était pas trop grave (sinon c'est par exemple renculottage avec interdiction de toucher, "coin" cul nu, ou bain de siège).

      Je ressens différement le déshabillage ou déculottage suivant que c'est pour le sexe, pour une fessée récréative, ou pour une fessée disciplinaire (avec les gradations entre ces actes).

      Ceci s'étend à d'autres actes. Par exemple, parfois nous prenons la douche ensemble, ce qui est fort sensuel et peut être un prélude aux galipettes. C'est différent de se faire faire la toilette par madame comme si on était un petit garçon sale qui se fait nettoyer le zizi et les fesses.

      Tenez, une différence en français que madame a appris, c'est entre "zizi" et "pénis". Elle emploie "zizi" quand c'est un peu honteux, ridicule, "vilain garçon", et "pénis" quand c'est plus sexuel.

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    2. Merci pour votre réponse.
      Le déculottage est effectivement un moment important avant la fessée par elle même, qui n'est pas forcément très forte, même si bien sur elle est doit ressentie.
      Dans le cas d'une fessée disciplinaire, il m'arrive de descendre la culotte rapidement, et là madame sait qu'elle va prendre ce qu'on nomme par une bonne fessée.
      Evidemment, le déculottage est le moment privilégié pour juger de l'état intime de la punie, et très souvent à l'issue de la punition, son état est plus humide qu'au début, même si cela n'est qu'une réaction, elle a souvent droit à une remarque, ce qui la rend particulièrement honteuse.
      Je suis complètement d'accord avec vous, il peut avoir un climat sensuel dans beaucoup d'actes. En ce qui concerne la vilaine main, là la fessée n'est évidemment pas la seule punition. Jeune mariée, mon épouse a reçu de nombreuses autres punitions, et encore aujourd'hui, même si la fessée est une part importante de notre relation, ce n'est pas la même histoire quand il s'agit de régler un comportement incorrect au regard de notre couple.
      Milu


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    3. Oui, chez nous aussi, en cas de fessée "disciplinaire" la culotte descend sans chichi ni remarques coquines (mais cependant interdiction de cacher le sexe avec les mains!) et la fessée est plus méthodique qu'autre chose. En cas de fessée plus ou moins récréative, j'aime bien en effet laisser aller mes doigts pour vérifier l'état d'humidité et de turgescence. Et elle a en effet honte que je lui fasse remarquer cela, surtout si c'est dès le début ("tu es déjà trempée alors que je ne t'ai pas touchée!").

      Ça l'embarrasse aussi si je lui fais remarquer qu'elle est déjà "crémeuse" dans sa culotte alors que nous n'avons même pas commencé les câlins "déshabillés". Pour je ne sais quelle raison elle aime bien dire que c'est moi qui l'ai entraînée dans le sexe... même si je finis en dessous. Peu rationnel, go figure...

      Pour la "vilaine main", nous avons rarement (une fois dans un sens et une fois dans l'autre) appliqué une punition locale. Pour moi, madame m'a badigeonné le gland avec de l'huile piquante. Quant à elle, elle a reçu du gingembre pelé dans ll'orifice par lequel elle avait péché et ce qui va autour et qu'elle avait manipulé. C'était assez intense.

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    4. Alors là, vous nous apprenez une bonne cher Monsieur Pecan. Pour ma part mes expériences en domaine de « piments naturels » sont plutôt anecdotiques et j'ai parlé du figging ici . J'imagine donc l'effet de dissuasif d'une telle punition. Sans parler de l'aspect du ridicule de se trouver « parée d'une telle chose ».

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    5. Oh, nous avons parfois pratiqué le "figging", mais en général pas comme décrit (grosse racine mise en forme), plutôt sous la forme d'un petit "suppo" qui repartira avec les prochaines selles... Ça met un peu le feu au derrière, oui, et ça provoque de drôles de réactions!

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  4. Moi aussi, j'ai beaucoup de mal avec l'aspect d'interdire une sexualité, cher Milu. C'est un contexte qui à mes yeux n'arrive pas à se rendre crédible de nos jours. Mais je crois que la culpabilité liée à la vilaine main quand on vie en couple (je précise) et le désir d'être punie pour cela, est quelque chose qui échappe à toute rationalité moderne et reste d'actualité. Par conséquence j'aime beaucoup les jeux de restriction/punition de la « masturbation sauvage ».

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    1. Si l'on doit analyser les choses...

      Depuis les débuts de notre relation, madame m'a dit que, si elle n'avait pas été enthousiasmée par le sexe avec ses petits amis précédents (qui n'ont pas duré longtemps), elle a très vite eu l'envie de jouer avec mon corps et spécialement avec ce qui est au niveau de la ceinture, devant et derrière. Pour elle, mon pénis c'est "son" jouet et elle trouve triste que j'en joue quand elle pourrait me satisfaire (et il faut dire que c'est plus agréable quand c'est elle), encore plus triste si cela me "décharge" alors qu'elle aurait voulu plus, et encore plus triste si je lui avoue des songes extraconjugaux pendant cette action.

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    2. Comme d'habitude, cher Monsieur Pecan, j'approuve le bon sens de votre dame. J'ajoute que vous avez de la chance avec elle. Pour ma part le moindre aveu d'une rêverie extraconjugal se passerait... très mal et je pèse mes mots.

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  5. Bonjour Isabelle,

    Votre dernière phrase a du rappeler de bons souvenirs à une certaine catégorie de personnes.
    "Restriction/ punition ": quel ado de notre génération n'a pas un jour ou l'autre enfreint la mise en garde parentale: "A force de continuer avec "çà", tu finiras par devenir sourd ou complètement fou (ou d'autres arguments pseudo-médicaux, parfois aussi absurdes les uns que les autres !) ".
    Et si les arguments ne suffisaient pas à nous décourager, la "diplomatie verbale" s'effaçait devant l'action : une bonne fessée ! A l'âge de vouloir prouver qu'on devient un "homme", ce châtiment restait la pire des hontes ! Quelle époque ! Mac-miche.

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    1. Ma maman m'a je crois surpris au moins deux fois en pleine action, une fois enfant et une fois adolescent.

      Enfant, elle a eu l'air vraiment troublée, m'a demandée si j'avais appris "cela" tout seul, si personne ne me l'avais montré, peut-être un adulte? Je pense qu'elle se disait qu'un petit garçon (on reste longtemps le petit garçon de sa maman) ne pouvait trouver cela tout seul.

      Il me semble que, sur le moment, je pensais qu'elle allait me flanquer une fessée (en plus j'étais déjà à moitié déculotté), tellement elle avait l'air troublée, mais elle n'en a finalement rien fait. Elle s'est contentée de recommendations assez embarassées qu'il ne fallait pas faire cela, que je risquais de "m'abîmer".

      Il faut ici raconter un épisode assez ridicule de mon enfance. J'avais consigne de me laver les fesses tous les soirs (je prenais une douche le matin mais pas toujours, et un bain le dimanche; mais les fesses le soir c'était obligatoire), et suite à une alerte médicale (peur du phimosis et de la circoncision, qu'un cousin avait dû subir enfant pour cette raison) vers 7 ans j'avais également consigne de bien me laver le zizi en décalottant, savon et tout. Par je ne sais quelle rébellion, pendant quelques temps j'ai fait semblant de me laver le soir. Ma maman a fini par s'en rendre compte, je crois que c'était parce que je ne tirais pas d'eau normalement - résultat ce soir elle m'a fessé dans la salle de bain, lavé elle-même (la honte) et m'a re-fessé avant de me mettre au lit, et pendant quelques temps n'a pas hésité (la honte encore) à vérifier que j'appliquais bien les consignes.

      Je crois qu'elle s'est retrouvée coincée entre sa recommandation hygiénique et ses préjugés anti-masturbation... mais quel regard de désapprobation!

      À l'adolescence, elle n'a pas fait de remarques quant à mes émissions nocturnes régulières (difficile sans doute d'aborder le sujet), mais elle m'a traité de "pervers" lorsqu'elle m'a surpris en pleine action devant une revue sexy que je m'étais procurée, qu'elle a confisqué. ;-) Mais j'avais passé l'âge des fessées, même si l'idée lui a peut-être passé par la tête. Je me suis senti particulièrement ridicule, le pantalon et le slip baissés, en essayant de me rhabiller alors que maman me chantait pouilles.

      Madame se rappelle de deux épisodes d'enfance où sa maman l'a surprise la main dans la culotte de pyjama. Explications embarrassées, "tu ne dois pas faire cela et surtout pas devant des gens, c'est sale; va te laver les mains". Cependant, pas de fessée. Madame a appris à être plus discrète... mais, remarque-t-elle, c'est peut-être ça qui lui a donné l'habitude de se laver les mains en se levant après une nuitée avec touche-pipi... et aussi peut-être aussi cette impression de sale qui l'a gênée au début quand je suis descendu entre ses jambes.

      Je pense que et ma mère et ma belle-mère étaient gênées par l'idée de sexualité enfantine, quand bien même il s'agit d'autosexualité. Pour les adolescents, je pense qu'il y avait désapprobation mais tolérance, du style "ah les garçons ils ne peuvent pas se retenir".

      Et vous, M. Mac-Miche, avez-vous été fessé pour cette raison? Par qui? Vous a-t-on dit que cela rendait sourd ou fou?

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    2. Il me revient un épisode curieux. Enfant, j'étais souvent envoyé chez mes grands-parents en vacances. Une fois, ma grand-mère paternelle m'a surpris en plein tripotage pendant ma sieste. Alors que c'était une personne d'une génération avant donc a priori plus "stricte", elle est juste eu un sourire et est repartie.

      Il faut dire qu'elle avait eu plusieurs garçons.

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    3. Mes parent ont toujours été très discrets et j'adopte la même attitude envers ma fille. Ce qui me semble important c'est d'apprendre à son enfant de ne pas se donner en spectacle sans laisser naître idée de ce qu'il fait soit lié à un interdit ou un acte qui s'entoure de honte. Voila la théorie...

      Merci pour ces jolies anecdotes Monsieur Pecan. Ce que vous dites ne me semble pas seulement très explicite et clair, mais correspond surtout à des confidences que pas mal de dames attendent de la part d'un partenaire de vie. Par conséquence je suis peu étonnée que vous arrivez avec votre dame de trouver dans votre vie conjugale aussi une place pour cette sexualité « bon enfant » que je trouve subjectivement très mignonne et objectivement nuisible à personne. Je pense que vous avez parfaitement cerné le secret de l’épanouissement en couple, même si certains détails ne correspondent pas à la vision de tout le monde. C'est beau à lire...

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    4. Bonjour Isabelle,

      Je suis d'accord avec le contenu du premier paragraphe. Les enfants adorent jouer naturellement (et l'on apprend aussi en jouant ; cf ; méthode scolaire). Mais on doit le canaliser en douceur pour lui montrer que l'on ne ne peut pas tout faire n'importe quant et devant n'importe qui. Je pense qu'en imposant par le jeu , on peut peut-être amener son enfant à comprendre, à son niveau.
      Ce serait un peu comme un présentateur qui annonce une météo exécrable avec une mine de bon gros Cocker triste et la même personne qui l'annonce avec une franche rigolade: dans les deux cas, cela ne change rien au temps prévu mais ça fait mieux "passer la pilule". Non ?
      Il est vrai que plus on cache le sens des choses, et plus on attise la curiosité mais tout dépend aussi de la nature de ce qui est "caché". Qui n'a pas entendu au moins une fois ce sempiternel refrain : " ce sont des problèmes de grandes personnes et ça ne regarde pas les enfants". Il faut protéger les enfants contre leur propre imprudence.
      Perso, j'ai parfois l'impression (corrigez-moi si je me trompe) que l'on met des idées d'adultes dans la tête des enfants et parfois dès leur plus jeune âge. Souvent il y a une logique commerciale derrière tout çà et c'est dommage. Ils auront bien le temps de grandir à leur rythme : pourquoi " accélerer " le mouvement ?
      Quant j'étais gamin, il y a 40 ans de cela, on ne parlait pas de tout ce "tapage"... Evidemment, quant nous étions petits, nous avions hâte de grandir "pour faire comme les grands"? Souhait bien légitime. Mais la société évolue inexorablement... Croisons les doigts tout de même.
      Je m'écarte de notre sujet favori. Excusez moi, Isabelle, pour cette légère digression. Bon WE . Mac-Miche.

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    5. Disons que notre culture demande une certaine adaptation sociale. A vrai dire je ne saurais donner aucune explication crédible à mon enfant pourquoi on a pas le droit par exemple de montrer ses fesses nues quand on en a envie. La seule raison c'est notre convention sociale, donc ma reste réponse reste bateau comme dans les générations d'avant: Parce que cela ne se fait pas... Mais j'ajoute … pas devant d'autres personnes.

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  6. Ah, j'adore ces histoires de la masturbation qui rend sourd, aveugle ou fou que l'on racontait aux grands garçons, cher Monsieur Mac-Miche. Il me semble qu'il n'existe pas pareille menace chez les filles. Soit on considérait l’activité manuelle féminine sans la moindre importance, soit on considérait les jeunes filles plus éveillées que les garçons pour croire de telles sottises ! Puis je trouve que l'idée de la fessée comme punition d'un compagnon de vie qui « se la joue en cachette » ne manque pas de charme. Enfin ils font tous cela, ces vilains grands garçons. Sauf le mien bien sur !

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  7. Bonsoir Isabelle,

    C'est juste quant à l'importance des plaisirs solitaires (ou l'onanisme, en terme médical, je crois...) chez les filles que l'on a tendance à sous-estimer voire ignorer du style : "les grandes filles bien élevées ne font pas de telles choses ! C'est très vilain (ou vicieux) !". On a attribué parfois au beau sexe une étiquette d'individu presque asexué ! Pourtant comme disait le grand Jacques (Brel)dans l'une de ses chansons : "... mais il faut bien que le corps exulte...". Difficile de réprimer ses désirs quel qu'ils soient !
    Les hommes en revanche sont invités à toujours prouver leur virilité dans n'importe quelle circonstance de la vie : montrer que c'est lui qui "porte la culotte" (ou les bottes) à la maison. Vieux cliché qui perdure aujourd'hui. Non ?
    Bonne soirée. Mac-Miche.

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    1. Pardonnez ma curiosité, cher Mac-Miche, mais avez-vous été fessé par papa ou maman après qu'ils vous aient surpris? ;-)

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    2. Bonjour Mr Pecan,


      Tout d'abord, je pense, quelques précisions :
      j'approche de la cinquantaine et mes parents font partie de la "vieille génération" (que je respecte toujours beaucoup) qui est née quelques années avant la 2èGM.
      A l'époque, l'éducation familiale était des plus classiques et stricte : politesse, travail, obéissance, etc... Ils ont reproduit, pour ma Mère, en tout cas, ce qu'ils ont vécu et appris. Je suis le 3è et dernier enfant de mes parents. Mon père travaillait dans la Marine Marchande et ses horaires décalés l'avaient obligé à déléguer l'autorité parentale à ma mère, femme au foyer (car elle avait abandonné son travail pour "pouponner" ; un dilemme pour les femmes actives d'aujourd'hui). Souvent absent pour son travail, c'était donc à ma Mère qu'il incombait de régenter la maisonnée.
      Très Mère-poule de nature, par ses origines italiennes, mais avec une petite pointe d'autorité naturelle dans son caractère, ma Mère ne supportait aucune contradiction, surtout venant de nous, en particulier nous les deux garçons. Il fallait filer doux et mon frère plus âgé s'en ai pris quelques unes. Les "gros mots" et les obscénités étaient interdits à la maison. Et pour les plaisirs solitaires, ma mère, très sévère à cette époque, veillait à "notre bonne conduite".
      Question réussite scolaire, ma mère y tenait beaucoup, d'autant que faute de moyens financiers, elle n'avait continué sa scolarité.
      Donc pour nous, tout devoir raté était sanctionné, après explication de notre part, d'une bonne fessée déculottée sur ses genoux.
      Pour en revenir à votre question, c'est ma Mère qui nous grondait et nous fessait en cas de " vilaine bêtise". Elle m'avait surpris allongé sur mon lit en train de feuilleter un magazine érotique que mon frère m'avait prêté "en cachette". Cela peut vous faire sourire mais ma Mère avait estimé que j'étais " trop jeune ( à 15 ans passés) pour regarder les filles toutes nues".
      Naturellement, timide de nature et impressionné par l'autorité de ma Mère, très en colère de ma désobéissance, je dus accepter sans rebellion d'être fessé sur ses genoux ! Mais les punitions avaient lieu dans notre chambre ou dans celle de mes parents et sans témoin. Cependant, comprenant mon "besoin" et mon embarras, ma Mère me permit de feuilleter les catalogues de prêt-à-porter bien connus (La Redoute, Suisses...) qu'elle recevait comme cliente car elle trouvait que "les mannequins habillées donnait une meilleure image des femmes moins dégradantes que les magazines érotiques." Cependant, je jetais furtivement un œil sur les pages lingeries de ses catalogues.
      Quant au magazine incriminé, ma mère le déchira et le mit à la poubelle en me menaçant d'une autre belle correction si je recommençait "mes vilaines bêtises". Malgré ma promesse de lui obéir... Difficile pour nous les garçons de faire plaisir à sa Maman et de satisfaire nos premiers désirs naissants. Cruel dilemme !
      Voilà ma réponse. Excusez si elle est un peu longue mais je devais situer le contexte. Bon après-midi. Mac-Miche.

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    3. Il n'est pas clair, cher Mac-Miche, si ce qui était sanctionné était l'acte masturbatoire ou la revue indécente utilisée comme "support".

      Dans mon cas d'adolescence, il était clair ma maman était embarrassée par l'acte et qu'elle aurait préféré que je ne fasse pas ce genre de choses et qu'elle avait peur que je fasse pire ("et qu'est-ce que ça sera si tu nous ramènes une petite amie!"), mais que ce qui l'avait outrée était la revue "perverse". Pourtant je pense que, par rapport à ce que l'on trouve de nos jours sur le Net, c'était "soft"... Et puis, elle n'a jamais fait de remarques quant à d'éventuelles traces dans les draps ou pyjama.

      Pour vous, je ne sais pas si elle vous aurait ainsi sanctionné s'il n'y avait pas eu le magazine... Qu'en pensez-vous?

      Comme chez vous, mon père travaillait beaucoup et ma maman était "femme au foyer" (enfin, elle a aussi repris un travail à domicile qui la prenait pendant la journée mais lui laissait matin et soirée libres). Autant dire que c'est elle qui s'occupait de nous le plus souvent et qui exerçait l'autorité, mon père se contentant de gueuler un coup de temps en temps si nous débordions en sa présence. Aussi, quand nous abusions de sa patience, elle nous fessait parfois "sur place", ou nous entraînait dans une chambre pour nous déculotter. La déculottée était toujours en privé, mais la "bande son" n'était pas discrète... Il me semble que ça s'est arrêté à la puberté.

      Autres temps autres mœurs, ma belle-mère a subi un "paddling" par sa maman vers 15-16 ans pour une grosse imprudence.

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    4. Il s'agit peut-être d'un peu plus que de simples désirs cher Monsieur Mac-Miche. Nous sommes sur le terrain des pulsions et comme disait Roger Bacon : On ne commande la nature qu'en lui obéissant. Ce qui veut dire pour moi : ni s'interdire, ni s'y perdre. Pour ma part effectivement je fais partie des vilaines filles (rire!) et selon mon homme je suis particulièrement vicieuse. Ce qui semble beaucoup lui plaire d'ailleurs et donner un agréable écho à la sévère éducation qu'il a reçu.
      J'approuve ce que vous dites sur la virilité et notons que c'est devant la dame de son cœur que se passe l'ultime épreuve de la virilité. Peut-être que l'expression « porter la culotte » fait référence à un bouclier de protection pour les messieurs mis à rude épreuve par leur épouse.

      Merci pour vos confidences sur la revue érotique. J'avais déjà pris conscience de l'importance de telles publications pour la gente masculine par … mon papa et mes grands frères. Et j'ai pu découvrir d'autres facettes de ces lectures par mon homme. Bref je suis un excellent public autant pour les confidences catalogue La Redoute que pour bon nombre de magazines pour grands garçons.

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  8. Permettez, chère Isabelle, de détourner un peu votre billet pour élargir le sujet.

    Il me semble que, dans nos activités "inhabituelles" de couple, madame et moi avons un maître mot: elles sont douces-amères (bittersweet). C'est un mélange de douleur limitée ou d'inconfort physique, de honte, et de "care", d'attention et d'exclusivité.

    La restriction de la masturbation, c'est l'exclusivité, mais aussi l'attention (car je sais que madame est attachée à un coït régulier et qu'elle ne me laissera pas dans la frustration). La fessée, c'est bien sûr la douleur limitée, la honte (même dans le cas d'une fessée récréative - malgré toutes ces années je ressens encore la honte quand je m'allonge sur ses genoux, même pour de l'amusement), mais aussi l'attention (la fessée récréative est donnée avec amour et sensualité, la fessée corrective est donnée avec amour et volonté d'améliorer le comportement). Nous avons parfois recouru à des actions plus intenses en douleur, mais peu souvent. Les jeux médicaux relèvent de la honte (je me sens un peu ridicule avec le thermomètre dans les fesses, mais c'est voulu), du "care" (c'est tout de même très doux, quand on est malade ou soupçonné de l'être, de se faire dorloter) et d'un peu d'inconfort physique (le lavement, même si ça soulage après, c'est un peu inconfortable sur le moment). La main aux fesses ou au "devant" (discrète), c'est un rappel d'amour et d'exclusivité.

    Je ressens un peu les mêmes ingrédients chez Constance et Simon, bien que les recettes diffèrent. Quand je lis Constance, j'ai l'impression qu'elle pense aux fesses de Simon en se pourléchant les babines et en disant "elles sont à moi". Ils parlent surtout de fessée récréative, mais voyez comment Constance dit qu'elle en a mis une bonne à Simon parce que celui-ci avait été très imprudent (on sent bien chez elle l'attention, parce qu'elle a eu peur, et je me dis que Simon a dû avoir très honte).

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  9. Pour expliquer notre relation à la fessée "disciplinaire":

    Comme dans tous les couples, nous avons nos disputes et il arrive que l'un comme l'autre agissons mal; que ce soit par rapport au conjoint, à des tiers (par exemple, j'étais assez prompt à la colère ou à des remarques désobligeantes) ou à notre propre intérêt (par exemple, ma femme avait tendance à être imprudente au volant et oublieuse).

    Bien que nous nous étions rencontrés autour du thème de la fessée comme "excitant", nous avons vite aussi considéré la correction au sens propre. Celle-ci est administrée avec amour, mais fermeté. Sauf si nous sommes pressés (dans ce cas c'est un peu le "feu d'artifice" sur les fesses, comme j'ai parfois senti dans l'enfance), elle est longue et accompagnée de reproches. Le fesseur attend que son indignation soit un peu retombée avant de se mettre en action. Le déculottage doit être honteux.

    Ensuite, c'est sans doute très cliché, mais il faut imaginer monsieur sur les genoux de madame, ou l'inverse, recevant méthodiquement une claque alternativement de chaque côté en se faisant sermonner. Comme cela fatigue la main, nous utilisons aussi souvent une brosse (c'est surtout madame qui l'utilise), une planchette ou une pantoufle. Ou alors, nous utilisons plutôt le martinet (souvent à genoux cul en l'air) ou une position "scolaire" (penché sur un meuble, pantalon baissé ou jupe relevée).

    Est-ce que cela fait mal? Certainement, mais raisonnablement. Le but n'est pas de faire pleurer ou de dissuader ou punir par une forte douleur, mais en quelque sorte donner un support physique à la honte résultant du mauvais comportement.

    Je crois que ça a eu une influence sur nos comportements. Je me rappelle ainsi un jour avoir envie de jurer sur un autre conducteur, et là je me suis vu sur les genoux de madame qui me corrigeait pour le même acte, et je me suis ravisé - alors que madame n'était même pas dans la voiture!

    C'est tellement dans nos mœurs que nous avouons des fautes commises en l'absence du conjoint.

    La seule difficulté? Maintenant, avec les enfants, il faut être discret...

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  10. Détournez, cher Monsieur Pecan, détournez. Après mes secrets de filles, c'est l'heure des ceux des messieurs.

    Je trouve excellente votre analyse sur vos pratiques disciplinaires et je m'y retrouve bien. C'est extrêmement constructif pour donner une identité à un ensemble de pratiques pour bon nombre de personnes qui ne se retrouvent pas dans les univers ou dans l'appellation BDSM. J'aime beaucoup chez vous cette omniprésence de l'amour, toujours au rendez-vous. Plus qu'un commentaire, c'est un post à part entière que je vais garder pour la rentrée pour que ce texte ne se perds pas dans les profondeurs de mon blog.

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  11. Mes parents ou ceux de ma femme étaient encore à une étape où, certes, on ne considéraient plus que le plaisir solitaire chez les enfants et adolescents était un acte franchement dangereux et digne d'une attention médicale voire chirurgicale, mais on éprouvait encore un certain malaise, un mélange d'idées selon lesquelles "ce n'est pas de son âge", "ça mène à la perversion", "c'est honteux" etc. D'où ces réactions embarrassées, négatives mais sans pour autant aller jusqu'à un interdit fortement exprimé.

    (N'est-ce pas dans Voyage au bout de la nuit de Céline qu'une maman demande au docteur comment faire que son fils arrête de "se toucher"?)

    Il est possible que la maman de Mac-Miche comme la mienne, mal à l'aise en raison de l'acte, n'ont pas voulu le sanctionner par lui-même parce que cela aurait fait trop "vieux jeu", et ont donc reporté leur colère sur une faute plus objective, à savoir la possession d'une revue pornographique ou érotique par un mineur.

    Ma maman, je crois, a toujours eu des idées un peu étroites en matière de sexualité: pour elle, c'est entre majeurs (il ne faut pas "coucher" trop tôt) en couple stable, et certains actes sont "dégoûtants". Il n'y a pas si longtemps encore, elle remarquait avec indignation que je ne sais plus quel homme "embrassait le sexe" de sa partenaire; je n'ai pas voulu lui faire remarquer que je faisais moi-même cela fort régulièrement.

    Comme vous l'avez bien compris, mon épouse et moi nous sommes raconté ce genre d'anecdotes bien avant que je ne les raconte en ligne. Je suis bien conscient (pas besoin de rappeler Freud) que certains aspects de notre sexualité adulte s'enracinent dans des épisodes de l'enfance et de l'adolescence. Par exemple, le plaisir trouble que je ressens à me faire laver "derrière" et "devant" (en rétractant bien!) par madame renvoie à ces épisodes d'hygiène infantile. La fessée "disciplinaire" renvoie à ces temps plus simples ou mon épouse comme moi n'avions pas encore de responsabilité d'adultes et, au pire, si nous faisions des bêtises, nous subissions "panpan cucul" et étions pardonnés en ressentant la honte de nous êtes laissés aller. Les petits jeux médicaux viennent aussi de ce temps où l'on était dorloté par maman: quand j'avais 8 ans et que j'étais malade, c'était certes embarrassant de recevoir le suppo, mais au moins on s'occupait de moi! L'attrait de mon épouse pour le "paddling" en position "scolaire" vient sans doute d'anecdotes de sa famille à l'école ou à la maison (nous parlons de gens de la génération de ses parents, donc années 1950). Vous pouvez aussi considérer que ce que je raconte ici est une forme supplémentaire de catharsis.

    Sur l'omniprésence de l'amour: il y a quelque chose dont je suis un peu fier (même si mon épouse rappellerait avec raison que la fierté mène à l'orgueil qui mène aux bêtises). Madame avait eu quelques expériences sexuelles avant moi mais avait surtout ressenti de l'embarras et du malaise; ses quelques coïts l'avaient laissée peu enthousiaste, même si ce n'était pas l'horreur et la douleur comme peuvent ressentir certaines femmes. Or, avec moi, après quelques débuts un peu "étroits" et délicats, elle a très vite pris le pli et en est venue au bout d'un certain temps à vouloir son coït quotidien ("c'est pour faire dormir" ou "ça réveille" sont deux excuses valables, ou encore "c'est le privilège de la femme mariée"), sauf périodes de stress ou de fatigue. C'est pourquoi je souris en lisant ces sondages ou ces revues où les gens disent faire l'amour une fois par semaine ou trouvent qu'ils le font fréquemment en le faisant 3 fois: alors que chez nous, madame s'inquiète de ma santé ou de mes soucis si je ne suis pas au garde-à-vous!

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  12. Si j'ai bien compris, cher Mac-Miche, votre maman a poursuivi à l'adolescence la fessée déculottée, y compris pour mauvais devoirs?

    Pour ma part, je ne pense pas avoir reçu une "éducation sévère". Je ne peux pas donner de chiffres, je n'ai pas de statistiques, mais il ne me semble pas que ma maman abusait des fessées. Simplement, si nous étions trop pénibles, elle n'hésitait pas: elle avait 3 enfants à gérer, la maison, son travail, etc., donc pas de temps à perdre.

    Les fessées étaient d'ailleurs une affaire rapide: soit elle nous penchait et nous claquait le derrière sans plus de préparation (même en présence de la famille), soit elle nous entraînait dans une chambre, s'asseyait sur le lit, le plus souvent nous baissait la culotte et nous basculait en travers des genoux et c'était un feu d'artifice. Parfois, devant une situation ingérable sur le moment, elle repoussait la punition jusqu'au moment où nous serions rentrés à la maison ou au coucher (j'ai le souvenir d'avoir eu plusieurs fois le pyjama baissé pour une fessée avant le lit).

    Maman avait reçu le martinet dans son enfance, nous en a parfois menacé de l'acquisition, mais n'en a jamais acheté.

    Il ne me semble pas avoir reçu la fessée pour cause de mauvais devoir, mais il est vrai que j'étais bon élève. C'était je crois surtout la désobéissance, les imprudences, les caprices, qui n'étaient d'ailleurs pas si fréquents que cela. Ma maman pardonnait les erreurs, mais détestait que j'aille sciemment à l'encontre de ses consignes.

    Tout ceci s'est arrêté je crois vers la puberté.

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  13. Mr Pecan,

    Nous faisons peut -être partie de la même tranche d'âge qui a connu les derniers feux de l' "éducation à l'ancienne". Et le contexte de votre éducation semble avoir des points communs. Nos parents nous ont transmis leur vécu perso. Ma Mère était une femme très nerveuse et très angoissée de nature. Ses colères qui me mettaient mal à l'aise ressemblaient aux colères volcaniques : éruption puis calme car elle n'était pas rancunière. Je crois que c'est surtout la crainte qui sous-tendait sa colère ce jour-là. Et parfois une peur peut déboucher sur une "colère salvatrice".
    Avec le recul du temps, je pense que c'est surement plus le fait que je lisais une revue érotique qui la fâchait que l'acte lui-même. Car elle n'était pas dupe.
    Et puis pour ma Maman voir son plus jeune fils dans cette situation embarrassante et particulière "cassait" un peu l'image qu'elle avait de moi :
    un garçon d'ordinaire poli, bien élevé et très obéissant ( ce que je suis toujours resté d'ailleurs, car on ne refait pas son caractère. Rire). De plus, depuis ma naissance, ma santé fragile( une maladie incurable et héréditaire) avait mobilisé toute son énergie vis-à-vis de moi et j'avais une sorte de "dette morale" envers elle. C'était difficile de n'en faire qu'à ma tête, à l'opposé de mon frère et de ma sœur aînée. Je pense que, au final, c'est la revue érotique qui a motivé sa colère. Je ne lui en ai pas voulu car j'estimais que ma mère avait ses raisons. En classe, j'étais dans la moyenne malgré mes absences en cours d'années . Les matières littéraires avaient ma préférence mais ça "péchait" en Maths. D'où ses colères...
    Votre souvenir du martinet m'a fait sourire parce qu'à la maison, il trônait derrière la porte de la cuisine entre l'Almanach des Postes et le tablier de ma Mère. Mais il restait une menace potentielle. Surtout pour mon frère qui était "turbulent" selon ma Mère. Aujourd'hui, l'on dirait "hyperactif " .
    Au final, l'éducation essentiellement "maternelle" que j'ai reçu a fortement influencé mon comportement vis à vis de la gent féminine. Difficile de se détacher de son vécu : il reste chevillé au corps pour toute la vie.
    Chassez le naturel.... Bonne journée. Mac-Miche
    (NB : Mon présent pseudo est un hommage à ma Maman qui aimait beaucoup les romans de la Comtesse de Ségur dont les "petites filles modèles" mais en particulier : "Un bon petit diable" (1865) . D'où le nom de "Mac-Miche" (ou : MacMich', cela varie selon les diverses éditions.)

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    1. Cher Mac-Miche, je pense qu'une bonne partie des mamans ont du mal à voir grandir leurs enfants - pour elles, le fils reste toujours "le petit garçon". J'explique ainsi les réactions de ma maman:

      La masturbation chez un enfant (prépubère)? enfin, ce n'est pas de son âge, c'est presque un bébé! la revue érotique? Mon Dieu, il va peut-être bientôt nous ramener une "traînée" ou une "Marie-couche-toi-là" à la maison; et en plus il risque de développer des "perversions". D'où ses réactions.

      Maman ne nous fessait pas pour cause de mauvaise note, mais de toute façon nous n'avions pas de difficulté scolaire particulière. Je me rappelle cependant d'une fessée à ma sœur parce que celle-ci avait signé un faux bon d'absence en s'y prenant maladroitement (je ne me rappelle plus les détails), mais je crois que c'est plus l'aspect "faux" et "mensonge" qui prévalaient que le strict problème scolaire.

      Chez nous, la fessée ne suivait pas une colère volcanique. Soit nous avions fait une très grosse bêtise, style imprudence, en violation volontaire des consignes parentales, ou un gros mensonge comme le bon d'absence (et il me semble qu'alors maman repoussait ça au coucher); ça m'est je pense arrivé une poignée de fois. Soit nous abusions de sa patience et à un moment elle disait "ça suffit" et soit administrait une "rafale" sur place, soit nous tirait vers la chambre, soit repoussait au retour à la maison. Objectivement parlant, ce n'était pas brutal, pas très douloureux et le but visé était plus la honte et la culpabilité qu'une forte douleur physique, même si ça "picotait" les fesses après.

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  14. Mr Pecan,

    En lisant votre réponse, je pense que la sauvegarde de la morale a été le moteur principal des réactions de votre maman. C'est souvent aussi l'inquiétude pour le futur de ses enfants dans ce contexte précis et au delà dans sa vie d'adulte. qui motive ces "réflexes" de punitions et c'est sur le moment la seule parade pour couper court à la mauvaise conduite de ses enfants. C'était aussi le cas de ma maman et plus encore par rapport à ma santé fragile et un avenir incertain pour moi. Je crois qu'elles ne réagissent pas méchamment mais c'est la peur qui guide leurs gestes.
    Le cas classique est l'enfant qui, apercevant un camarade sur le trottoir opposé, traverse la rue sans faire attention aux véhicules. La réaction du parent accompagnateur est de le punir sur le moment pour lui apprendre à faire attention au danger. Réaction de sauvegarde naturelle, j'en conviens. Qui d'entre nous n'a jamais assisté à pareille scène ?
    Les mamans peuvent aussi diplomates face aux problèmes que très impatiente du bon comportement. Elles discutent du problème et si cela ne suffit elles usent de la sévérité. En majorité, c'est aux mamans qu' incombe la tâche d'élever les enfants, le père restant "en renfort au cas où..." .
    Tâche délicate s'il en faut mais au final ô combien gratifiante. Non ?
    Bon appétit. Mac-Miche.

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    1. Oui, clairement, pour ma maman ce n'était pas la mechanceté, mais la volonté d'éviter que nous ne nous mettions par imprudence ou négligence dans une situation pénible ou dangereuse pour nous.

      Je comprends parfaitement ce sentiment. J'ai précisément donné de grosses fessées à madame pour des imprudences. Nous ne fessons pas nos enfants mais c'est vrai que lorsqu'ils sont imprudents malgré les consignes (comme vous dites: traverser la route d'un coup sans regarder, et une voiture pile), nous ne sommes vraiment pas contents...

      Ma maman était parfois un peu maladroite et rigide sur ces questions, ou sur les questions de santé ou d'hygiène, mais je pense que c'était vraiment parce qu'elle voulait notre intérêt.

      Pour la "sauvegarde de la morale": oui, ma maman avait des idées arrêtées sur ce qui est "normal" ou "pervers" (peut-être un reste de catholicisme: oui à la contraception, mais le sexe c'est papa sur maman en couple stable; hors de question de saleté avec la bouche, par exemple). Mais il y avait aussi la peur.

      Pour la fois où elle m'avait vu me masturber enfant, elle avait clairement peur que j'aie rencontré des adultes qui m'aient "initié" (à l'époque on ne parlait pas de "pédophilie", mais j'ai entendu ma mère mentionner de mystérieux "ballets roses" et "ballets bleus" dans la conversation, sauf que je ne comprenais pas et que je ne voyais pas pourquoi la couleur d'un balais importait). Pour l'adolescence, je crois qu'elle avait peur que je ne "tourne mal", comme certains hommes qu'elle connaissait (films X, voire prostituées, et "copines" acquises juste pour "coucher").

      Sinon, sans indiscrétion, jusqu'à quand vous a-t-elle mis des fessées?

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    2. Bonjour Mr Pécan,

      Pour répondre à votre question, ma Mère m'a fessé jusqu'à la fin de mon adolescence et rarement au delà. Elle me punissait plus pour mes devoirs ratés (en maths malgré des cours particuliers) que par rapport à mon comportement envers elle car j'étais un garçon calme et relativement obéissant .Elle savait aussi que j'étais très sensible "à sa colère verbale" et il suffisait qu'elle hausse la voix pour que j"e rentre dans le rang".
      D'ailleurs, elle se réservait pour elle-même le soin de me corriger et savait "doser sa colère" vis-à-vis de moi. Elle ne laissait à personne d'autre (ni ma sœur aînée, ni ma Tante- sa sœur, ni mon frère ou mon père) le droit de me punir. Elle répétait souvent "Qui aime bien châtie bien" après une fessée. Cependant elle ne manquait pas de me consoler en me gardant sur ses genoux. Elle alternait sévérité et tendresse comme beaucoup de Mamans en pareille situation. Car elle n'avait nullement l'âme d'une Mère Mac-.Miche (rires) ni d'une mère fouettarde mais mon père étant souvent absent , il fallait bien assurer l'autorité à la maison et faire assurer le quotidien. Pour les achats en commun et la gestion des comptes et de la paperasse , elle préférait s'en remettre à mon père.
      Ma mère était très pieuse et dans les coups durs avec mon père (parfois au bord du divorce), la religion était pour elle une sorte de soutien moral qui lui permettait de reprendre courage.
      Avec ma Mère, j'avais un rapport filial privilégié : elle avait tendance à me surprotéger. Mais je ne lui en ai jamais fait le reproche. C'eut été le comble de l'ingratitude.
      Voilà grosso modo le contexte .
      Bonne journée à vous. Mac-Miche
      (Merci Isabelle de votre patience. )

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  15. J'ai un peu l'impression, chers Messieurs, de me trouver à la maison sur mon canapé en train de me vernir mes ongles, en faisant semblant d'être loin de ce qui se dit, de mon homme et de ses amis, sans perdre un mot. Apprendre les pensées intimes de « grands garçons » me passionne, surtout quand il y a rapport avec la fessée. Étant très discrète, il en va de soi que je ne reproduis pas ce que j'entends à la maison pour en faire un post. Puis, résumer une discussion sur des sujets aussi intimes, ne remplacera jamais une personne qui parle (ou écrit !). Alors je vais me taire pour l'instant et vous lire sans intervenir, mais je vais sortir un de ses jours un petit post sur les magazines qui ont « inspirées » mon homme.

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