Un
petit sujet qui est de saison !
Il n'en faut pas beaucoup pour faire tourbillonner la tête de mon homme (petit
clip). Étant pragmatique et surtout réaliste, j'ai vite compris
qu'il ne m'offre pas des petites robes légères parce qu'il aime les
fleurs. Selon lui c'est un vêtement qui met particulièrement en
valeur une dame. Sa féminité surtout, en comprenant littéralement
par ce qualificatif ce qui se cache sous la petite robe. Le sexe biologique,
celui qui n'est pas une construction sociale et qui est la cible de
sa convoitise et fascination.
Un
homme à l'ancienne en quelque sorte ?
Pas vraiment. Chez Freud le féminin
désigne une qualité psychique qui se trouve autant chez les hommes
que chez les femmes. Dans des proportions variables bien entendu.
Mon
homme se considère comme un amateur du féminin chez la femme.
Conscient que sa vision fantasmatique
de la féminité chez la femme met en relief d'un rôle traditionnel
de genre. Enfin, il n'est pas toujours aussi complexe dans ses dires.
Il sait aussi être poétique quand il le faut. Il parle avec
enthousiasme du mouvement quand je me promène en petite robe. Des
ses émotions au moindre coup de vent. De l'effet des tissus fluides
qui épousent mes formes et qui avec mon parfum du jour me donnent
une aura envoûtante. Le joie de me glisser sa main sous ma robe
pour explorer mes rondeurs à peine voilées par un string de rien du
tout.
Quand je l'entend parler se réveille
en moi le charme d'antan d'un monde en apparence parfait avec les
robes soigneusement repassées comme les miennes. Avec des culottes
en coton, plus blanches que blanches.
Désolée
mon chéri que je n'en porte pas !
Un ensemble de bien-être où tout va
pour le mieux. Seulement dans cette symphonie de kitch, inspirée et
revalorisée directement par une connaissance perdue, définitivement
perdue dans inconscient, le mien ou celui de mon homme, peu importe,
se pointe quelque part une ombre. Un fantasme de fessée qui paraît
incompréhensible et incite aux spéculations les plus folles sur sa
provenance. Théorie sexuelle enfantine dont on a perdu la trace de
sa genèse et aussi sa signification exacte. Elle se manifeste sous
forme d'un sévère rappel à l'ordre. Une robe est troussée, parce
qu'une insolente a osé se comporter de manière indécente.
En
montrant sa culotte a un garçon curieux.
Par conséquence elle sera punie par où elle vient de
fauter. Penchée en avant, sa culotte descendue autour de ses
chevilles, émerge un fessier, joliment blanc et surtout tout nu. Ce
beau popotin a du souci à se faire. Il sera le lieu du châtiment,
censé de se tendre à la discipline. Et bien qu'il reste immobile à
l'assaut des premières claques, il s’adaptera vit à un rythme
imposé d'une danse ardente. Une forte sonorité se fait entendre.
Une dame pantelante qui se découvre subitement sans âge. C'est un
des mystères de la fessée déculottée. Un autre consiste dans la
perte de toute fierté. Notre dame implore le pardon et souligne sa
volonté de s'améliorer par ses larmes. Déchaînée par la vive brûlure, elle lance ses jambes pour
donner entrevu de ce qui se cache entre ses fesses. Bien
qu'expérimentée dans l'art des portes magiques, grande ou petite,
elle prétend subitement de vouloir redevenir une fille sage. Éhonté
mensonge, car impossible de cacher cette luisance qui émane de son
entrejambe. Nous y sommes. A la matrice du fantasme. Au chemin où se
croise le plaisir d'adulte et le souvenir de cette pudeur qui se
limite encore à une exposition honteuse d'une nudité qui vient de
découvrir la volupté.
L'image s'efface. Mon homme me tient
une main. L'autre s'est glissée sous ma petite robe et explore un
terrain doux et accueillant. Moment d'une confidence.
Quand je te
vois dans cette robe, j'ai envie de te fesser, isabelle ! Puis
de te...
Il me chuchote la suite dans l'oreille,
sachant que je sais rougir avec une facilité déconcertante.
Oh !
Heureusement il n'y a pas ta Maman pour t’entendre. Elle t'aurais
mis une sacrée fessée...
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerHa ha ha quel coquin, votre compagnon !
C'est un Benny Hill qui s'ignore ! Rires. Le récit est digne d'un des fameux sketchs de ce grand fantaisiste. Je l'imagine bien vous courant après, prêt à vous pincer les fesses...
La dernière phrase est compréhensible dans les deux sens.
Chacun évoque la réaction de la Maman du conjoint face aux propositions éhontées de celui-ci. Ou bien ai-je mal compris la fin du texte. Enfin à mon avis.
Tenez: il y a une chanson de Alain Souchon intitulée "Sous les jupes des filles " dont le texte vient à propos de votre récit. Rires. Bonne lecture.
Mac-Miche.
Vous avec bien compris cher Monsieur Mac-Miche. Nous sommes dans un registre de bonne humeur et de taquineries. J'aime bien faire intervenir la belle-mère dans mes plaisanteries. ceci dit, comme moi mon homme adore Benny Hill. Ce grand Monsieur a su garder vivant la sexy attitude dans les années 70, époque résolument tue l'amour...
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerJe n'ai rien à ajouter. Sinon, de vous encourager à profiter de ces tous petits moments complices et irremplaçables. Et amusez-vous bien. Rires. Et merci de nous en faire profiter par votre prolifique prose.
Mac-Miche.