vendredi 28 juillet 2017

1027 Éloge de la petite robe

Un petit sujet qui est de saison !

Il n'en faut pas beaucoup pour faire tourbillonner la tête de mon homme (petit clip). Étant pragmatique et surtout réaliste, j'ai vite compris qu'il ne m'offre pas des petites robes légères parce qu'il aime les fleurs. Selon lui c'est un vêtement qui met particulièrement en valeur une dame. Sa féminité surtout, en comprenant littéralement par ce qualificatif ce qui se cache sous la petite robe. Le sexe biologique, celui qui n'est pas une construction sociale et qui est la cible de sa convoitise et fascination.

Un homme à l'ancienne en quelque sorte ?

Pas vraiment. Chez Freud le féminin désigne une qualité psychique qui se trouve autant chez les hommes que chez les femmes. Dans des proportions variables bien entendu.

Mon homme se considère comme un amateur du féminin chez la femme.

Conscient que sa vision fantasmatique de la féminité chez la femme met en relief d'un rôle traditionnel de genre. Enfin, il n'est pas toujours aussi complexe dans ses dires. Il sait aussi être poétique quand il le faut. Il parle avec enthousiasme du mouvement quand je me promène en petite robe. Des ses émotions au moindre coup de vent. De l'effet des tissus fluides qui épousent mes formes et qui avec mon parfum du jour me donnent une aura envoûtante. Le joie de me glisser sa main sous ma robe pour explorer mes rondeurs à peine voilées par un string de rien du tout.

Quand je l'entend parler se réveille en moi le charme d'antan d'un monde en apparence parfait avec les robes soigneusement repassées comme les miennes. Avec des culottes en coton, plus blanches que blanches.

Désolée mon chéri que je n'en porte pas !

Un ensemble de bien-être où tout va pour le mieux. Seulement dans cette symphonie de kitch, inspirée et revalorisée directement par une connaissance perdue, définitivement perdue dans inconscient, le mien ou celui de mon homme, peu importe, se pointe quelque part une ombre. Un fantasme de fessée qui paraît incompréhensible et incite aux spéculations les plus folles sur sa provenance. Théorie sexuelle enfantine dont on a perdu la trace de sa genèse et aussi sa signification exacte. Elle se manifeste sous forme d'un sévère rappel à l'ordre. Une robe est troussée, parce qu'une insolente a osé se comporter de manière indécente.

En montrant sa culotte a un garçon curieux.

Par conséquence elle sera punie par où elle vient de fauter. Penchée en avant, sa culotte descendue autour de ses chevilles, émerge un fessier, joliment blanc et surtout tout nu. Ce beau popotin a du souci à se faire. Il sera le lieu du châtiment, censé de se tendre à la discipline. Et bien qu'il reste immobile à l'assaut des premières claques, il s’adaptera vit à un rythme imposé d'une danse ardente. Une forte sonorité se fait entendre. Une dame pantelante qui se découvre subitement sans âge. C'est un des mystères de la fessée déculottée. Un autre consiste dans la perte de toute fierté. Notre dame implore le pardon et souligne sa volonté de s'améliorer par ses larmes. Déchaînée par la vive brûlure, elle lance ses jambes pour donner entrevu de ce qui se cache entre ses fesses. Bien qu'expérimentée dans l'art des portes magiques, grande ou petite, elle prétend subitement de vouloir redevenir une fille sage. Éhonté mensonge, car impossible de cacher cette luisance qui émane de son entrejambe. Nous y sommes. A la matrice du fantasme. Au chemin où se croise le plaisir d'adulte et le souvenir de cette pudeur qui se limite encore à une exposition honteuse d'une nudité qui vient de découvrir la volupté.

L'image s'efface. Mon homme me tient une main. L'autre s'est glissée sous ma petite robe et explore un terrain doux et accueillant. Moment d'une confidence.

Quand je te vois dans cette robe, j'ai envie de te fesser, isabelle ! Puis de te...

Il me chuchote la suite dans l'oreille, sachant que je sais rougir avec une facilité déconcertante.

Oh ! Heureusement il n'y a pas ta Maman pour t’entendre. Elle t'aurais mis une sacrée fessée...

3 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Ha ha ha quel coquin, votre compagnon !
    C'est un Benny Hill qui s'ignore ! Rires. Le récit est digne d'un des fameux sketchs de ce grand fantaisiste. Je l'imagine bien vous courant après, prêt à vous pincer les fesses...
    La dernière phrase est compréhensible dans les deux sens.
    Chacun évoque la réaction de la Maman du conjoint face aux propositions éhontées de celui-ci. Ou bien ai-je mal compris la fin du texte. Enfin à mon avis.
    Tenez: il y a une chanson de Alain Souchon intitulée "Sous les jupes des filles " dont le texte vient à propos de votre récit. Rires. Bonne lecture.
    Mac-Miche.

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  2. Vous avec bien compris cher Monsieur Mac-Miche. Nous sommes dans un registre de bonne humeur et de taquineries. J'aime bien faire intervenir la belle-mère dans mes plaisanteries. ceci dit, comme moi mon homme adore Benny Hill. Ce grand Monsieur a su garder vivant la sexy attitude dans les années 70, époque résolument tue l'amour...

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  3. Bonsoir Isabelle,

    Je n'ai rien à ajouter. Sinon, de vous encourager à profiter de ces tous petits moments complices et irremplaçables. Et amusez-vous bien. Rires. Et merci de nous en faire profiter par votre prolifique prose.
    Mac-Miche.

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