Quand
l'élégante dame devient une insolente gamine
Celle qui est dans sa vie quotidienne
une élégante dame, autonome
et indépendante, à l'aise dans ses rapports sociaux
et conjugaux,
à l'aise dans sa sexualité, devient de temps en temps
une insolente gamine qui a tendance de dépasser les bornes. Son
compagnon, adepte d'une éducation à l’ancienne sait lui mettre les pendules à l'heure. Sans égard pour
son âge et sa position sociale, comme au bon vieux temps, elle va
recevoir un châtiment corporel de plus honteux.
Une infamante
fessée sur son cul tout nu.
Non, son homme ne mâché pas ses mot.
Il sait passer à l'action quand il le faut et sur tout de la manière qui convient le mieux pour ramener sa dame à la raison (petit clip). Cette perspective
l'émoustille et la révolte à la foi. Elle émoustille une
sexualité endormie, prégénitale qui - frustrée de devoir se
conformer à la vanille - demande un retour aux bonnes vielles
méthodes qui leurrent avec de fortes sensations. La fessée en fait
partie.
Mais cette perspective révolte en même
temps l'adulte en elle qui perd subitement ses privilèges pour se
retrouver « traité comme une gamine ». Pourquoi cela arrive à moi, malgré
mon remarquable chemin dans la vie, malgré mon instruction, se
demande-t-elle. Pourquoi ce tenace désir m'enlève la tranquillité
de mon esprit. Toutefois elle n'est pas dupe. Elle ne croit pas dans
les grandes théories de certains « éducateurs pour grandes
filles » qui essayent de vanter le désir de fessée comme un
jeux autour de plaisantes sensations qu'il convient d'accepter. Non,
notre dame ne trouve pas son compte dans le plaisir d'une sensation
innocente, elle n'arrive pas à se détacher de la notion de punition
qui donne pour elle tout le piment à la situation. Un vrai casse
tête qui la fait trépigner. D'où un impression du ridicule,
entretenu par des :
Non,
pas la fessée cul nu !
Tentative de rébellion en apparence,
déjà mêlée a une « proposition de paix » qui essaye
seulement de marchander l’élément qui semble le plus honteux.
Exposer sa nudité au regard d'un monsieur qui se languit de la faire danser sur ses genoux. Qui s'émoustillera sur les
contorsions de notre dame sous ses puissantes claques. Impudique
dévoilement qui va plus loin que la simple nudité et lui offrira
une large vision des secrets d'un entrejambe féminin devant son nez.
Peut-être notre dame a-t-elle oublié sa passion pour ces désirs
particuliers quand elle était petite. Quand elle se cachait
honteusement pour écouter d'étranges sensations en elle. Quand la
vilaine main se mit à découvrir avec frisson d'étranges zones
fournissant un écho à ses rêveries. Désir de pousser plus loin
dans ses recherches avec la peur de se faire surprendre par un
adulte. De se faire punir par un adulte.
A
ce moment-là sa punition imaginée était la fessée.
Comme l'ordre des priorités a changé.
Maintenant c'est la fessée qui est recherchée, mais qui risque par
sa réalisation réactiver tout un souterrain d'une sexualité
parallèle. Fessée bienfaisante qui lui apportera une paix d'esprit,
mais aussi une audace de se laisser glisser vers la tentation.
Puisque
je viens de payer par avance le prix de mon audace, tout m'est permis
maintenant.
Mise au coin elle bombe ses fesses si
rouges, se trémousse en soupirant pour attirer l'attention du
Monsieur qui vient d'achever son œuvre et le regarde avec
délectation. Tenté par les ondulation invitantes d'un joli popotin
de femme à porté de main, lui aussi s'abandonne à un souterrain
envahissant. Difficile mission de résister et déjà sa main se pose sur un fessier brûlant, écarte les globes sans le moindre mal, car Madame est toujours aussi complice.
Elle se laisse faire sans pouvoir résister à la tentation du droit
chemin...
Analyse très fine des sentiments qui se bousculent dans la tête d'une femme éduquée et indépendante qui constate en elle un besoin de fessée bien au-delà de la simple fessée érotique. "Pourquoi cela arrive à moi, malgré mon remarquable chemin dans la vie, malgré mon instruction, se demande-t-elle". En effet, mais justement la honte (le mot est peut être un peu fort) qui naît avec ce besoin d'être traitée comme une petite fille désobéissante ne fait-elle pas partie de l'excitation? J'ai honte d'être fessée, mais qu'est ce que ça m'excite!
RépondreSupprimerJe suis ravie que ma petite histoire vous plaise, cher Monsieur Bertrand. Je suis d'accord avec vous sur le rôle de la honte dans le processus du plaisir de la fessée punitive. Il me semble parfois qu'elle soit directement convertible en excitation.
RépondreSupprimerBonsoir Isabelle et Mr Bertrand,
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec vous, Isabelle, et il semblerait même que la perspective de ressentir ce sentiment de honte "jouissif" motive, voire sous-tend, toute la construction de la fessée punitive. Toute la "mise en scène" reposerait ainsi sur cette finalité. "Tout ça pour ça" comme dirait l'autre... Rires.
Mac-Miche
Enfin, ce n'est que mon point de vue personnel. Mais il est rare que je lise un texte... français sur la fessée punitive qui ne mentionne pas cet aspect. Il en est pas de même dans les textes anglo-saxons par exemple...
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