lundi 31 août 2015

758 Du plaisir de corriger une vilaine fille (Lundi cinéma)

Je déteste quand on m'annonce ma correction...

...avec un sourire moqueur. Cela me met hors de moi.

Voila qui parle en long et en large de la construction de mes petits et grands titillements. Voyons cela un peu en détail. Ma rationalité, impuissante envers le fantasme et ses méandres, essaye de racheter son honneur par une attitude insolente et quelque peu hautaine quand la petite voix de mon irrationalité a décidé que je mériterais une bonne fessée. Et comme c'est mon homme qui est censé de réaliser à la lettre les désirs de ladite petite voix, c'est à lui que je m'en prends.

Le pauvre, quelle place ingrate que je lui réserve !


C'est comme si je partais en guerre contre un immuable ordre établi à la maison - par mes soins et sur mon insistance ; voyez comme ce truc est vicieux - où règnent les bonnes veilles méthodes. Pour répondre à cette complexité psychologique, mon homme aime bien se parer d'un superbe air moqueur. Il ne se prive pas dans de tels moments de me rappeler à l'amiable avec un grand sourie jusqu’aux oreilles la présence du martinet à la maison.

Rappelle toi, isabelle dans cette maison règne un esprit de discipline !

Mais il a beau de pointer sur l'objet en question, rien n'y fait. Enfin oui, ce doigt dirigé vers l'instrument de mon déshonneur et censé d'améliorer mes mauvaises comportements, communique comme par télépathie directement avec ma petite culotte. Curieux mélange qui me rend encore plus insupportable féroce. Pendant que cela chauffe et mouille sous ma jupe, se prépare à l’extérieur un véritable orage. Par conséquence mon chéri a droit à tout. Mes pires effronteries et provocations.

Tu l'a cherche là, isabelle ?

Bien sur que je la cherche. Même si sur le coup j'ai dû mal à comprendre ce qui m'arrive. Comprendre que je suis en train de donner une forme mimique et verbale à mon excitation sous-jacente (et de nature sexuelle ; tss tss la vilaine, la voici) qui motive et accompagne mon inadmissible comportement qui dépasse toute mesure. Mon homme prend son temps pour réagir, mais j'ai la certitude qu'il réagira. Voila qui est rassurant. Seulement de me voir agir ainsi sous l'influence de mon besoin de punition ne le laisse pas indifférent. Et à mon grand chagrin, ou courroux plus justement, il ne m’échappe pas son amusement pour me rappeler à l'ordre. De plus la perspective de me corriger cul nu, pendant que je peste et vocifère, le tout en pédalant avec mes jambes en l'air le met d'excellente humeur.

J'en connais une n'a décidément pas dépassé l'âge de la fessée !

Il n'a pas tort. Il ne s'agit pas d'un appel d'un rustre, d'un homme d 'un autre âge ou d'un dominateur chevronné, mais de la petite voix au fond de moi qui réclame satisfaction de mon besoin de punition. Ben oui, j'éprouve le besoin de baisser sagement ma petite culotte et de me mettre en position pour une séance cuisante de martinet sur mes fesses. Conflit interne qui se manifeste sur moi par une réelle honte donc se délecte mon chéri.

Le malheur des une fait le bonheur des autres !

J'ai beau essayer de ne pas prendre aux sérieux les circonstances de ma fessée. Cela ne marche pas. Je me sens vraiment, voluptueusement vilaine fille. Et une fois de plus , j'éprouve l'impuissance de ma raison !

Je beau aussi savoir que le motif, la fameuse faute résulte d'une fausse morale qui me fait croire que je mérite une punition.

Rien ni fait. Voila qui est enrageant. Aussi enrageant que de devoir écouter le sermon de mon homme qui reproduit strictement mes incohérences en se moquant ouvertement de moi, reprenant les arguments de ma rationalité.

Je me sens terriblement mise à nu !

C'est bien pire que de baisser ma culotte. Puis arrive la fessée. La douleur fait taire mon irrationalité qui – pleinement satisfaite - ne me harcèle plus.

Et ma raison ?

Hein ben, elle s'est fait - comme on dit si joliment - une raison de mon étrange fonctionnement depuis longtemps...

10 commentaires:

  1. Lorsque je regarde des sites de fessée je suis toujours frappé par la mine sinistre, hautaine et qui se veut sévère de nombreuses "fesseuses". Mon épouse est plutôt la bouche en cœur ou avec un petit sourire moqueur comme la dame de votre photo quand elle annonce que je vais recevoir la fessée méritée, et ne se prive pas de petites remarques ou attitudes moqueuses, par exemple en montrant les instruments ou en me faisant signe "viens ici".

    Aussi, si la correction doit attendre pour une raison ou une autre, elle va me taquiner pour me rappeler ce qui arrivera... et ne prend pas un air pincé pour cela!

    De toute façon, il vaut mieux prendre cela avec de l'humour!

    Le seul cas où elle est plus sérieuse c'est quand c'est pour un gros problème et une "grosse fessée punitive". Mais c'est rare.

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    1. Bonsoir Mr Pecan,

      Très juste. Mais tout cela est purement commercial. Pour les puristes de la fessée, elle doit être sévère, inflexible, insensible.
      Ce qui fait mieux vendre dans ce contexte, visiblement.
      Mais un brin d'ironie entre les partenaires renforce l'effet psycho de la punition. Et... on redevient le/la gamin/e que l'on est toujours resté au fond de nous-même derrière les habits d'adultes que l'on revêt tous les jours. Et l'humour détend l'atmosphère et fait passer... la pilule, comme l'on dit. Rires. Mais c'est aujourd'hui, le rentrée... et ses bonnes résolutions. Comme chaque année. Rires.
      Mac-Miche

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    2. Oui, la rentrée c'était aujourd'hui  et il est fort instructif quand on parle avec son enfant pour se rendre compte que l'enfant on nous qui souhaite tant des punitions n'a jamais existé. Plus, il est un pure construction fantasmatique de notre part si crédible que nous croyons de retrouver l'enfant en nous. Voila qui est bien complexe. La rentrée était épuisante, j'ai besoin de sommeil...rire !

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    3. Bonjour Isabelle,


      Eh oui ! Peter Pan vole toujours dans notre imaginaire. L'enfance est... un monde perdu ! Que l'on peut réactiver à tous moments. Il n'y tient qu'à nous d'allumer le vieux projecteur. Et c'est parti." Moteur !... Action !" Rires.
      Mac-Miche

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    4. Voyez cher Monsieur Mac-Miche, Peter Pan est une création volontaire de notre esprit, ce qui n'est pas le cas de nos fantasmes. C'est là que les choses se compliquent...

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    5. Bonjour Isabelle,

      En effet, difficile de distinguer le fruit de notre imagination de nos constructions mentales spontanées. Et pourtant nos fantasmes proviennent de notre inconscient mais se projettent sans en avoir "reçu l'ordre". Hum... bizarre, bizarre....
      Mac-Miche

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    6. Peut-être faudrait-il distinguer entre Peter Pan et le ou les garçons perdus?

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  2. Bonjour Isabelle,

    Décidément, la rentrée semble cuisante pour votre épiderme fessier ! Le pauvre. Difficile de concilier raison, humeur, douleur et espièglerie.
    Même adulte, on a parfois besoin d'une remise à niveau même si on la refuse sous prétexte que l'on a passé l'âge de se faire corriger comme un/e vulgaire gamin/e. La fierté, elle, dit non mais le for intérieur", lui dit... oh oui. Quel fayot ! Et surtout quel petit vicieux !!! Rires.
    Mais passez l'épreuve de la douleur, tout le monde dit : oui. Quel paradoxe !
    Mac-Miche

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    1. Il me semble que la douleur est le prix à payer pour découvrir toute la richesse émotionnelle qu'offre la fessée cher Monsieur Mac-Miche. On a rien sans rien!

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  3. Pour monsieur Pécan:

    J'ai comme vous cher Monsieur Pecan souvent une impression de froideur en regardant la fessée commerciale. Heureusement le couple existe pour lui donner une touche bien humaine que ce soit par la moquerie, mais aussi quand on est exaspère du mauvais comportement du partenaire. Et ce qui rend ce jeu particulièrement séduisant, c'est que l'on connaît parfaitement son conjoint et on sait qu'il ne « fabrique » pas ses émotions mais leur laisse libre cours...

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