vendredi 27 mars 2015

678 Liens de discipline domestique (159 ème édition)

Au menu cette semaine : Petits non-dits de la vie intime !


Voila un truc quasi infaillible pour booster la libido de son chéri.

Se transformer en docile créature pendant un petit instant ?

Admettons que les apparences pointent dans cette direction. Mais pour ma part je verrais surtout une inversion momentanée des rôles :

Pour une fois c'est la dame qui attend.

Sachant ô combien il est jouissif de faire attendre un homme, au point parfois de ne plus s'en rendre compte de cette jouissance et de la considérer comme une donnée naturelle, il est donc facile de comprendre le plaisir de son chéri.

De toute façon il sera encore plus à nos petits soins... après !

Je veux dire après les festivités quand la vie de tous les jours reprend son cours.


On nous dit joli couple et ce compliment me va droit au cœur. Entendons par là une présentation soignée et harmonieuse dès le petit déjeuner. Mon homme, rasé de près avec une chemise impeccablement repassée (par mes soins) et moi pomponnée, sans tomber dans l'exagération. Par conséquence, s'il y a visite à l'improviste, peu importe de l'heure, nous sommes toujours présentables. Et cela se remarque. Quelle belle récompense pour des efforts continuels. Chez nous pas de tenue de détente comme des joggings ou sweats. Ceci dit une tenue correcte n'est pas moins confortable comme on essaye parfois de faire croire. Il suffit de bien choisir ses vêtements et surtout leur tissu. Et là mon chéri est champignon. Même notre petite lui fait entièrement confiance.

Sommes nous des clichés ambulants de la discipline domestique dans la pure tradition des années 50 ?

Je pense que oui. S'attribuer une place pour ses fantasmes les plus intimes, émane du même esprit que nos efforts vestimentaires :

S'embellir la vie !

(Le non-dit : Les personnes comme moi avec un sourire quasi permanent et de la bonne humeur dès le petit matin semblent agacer pas mal de monde...)


Sans me trouver vraiment une âme d’exhibitionniste, j'aime beaucoup exposer ma nudité intégrale ou partielle devant mon chéri. Sentir son regard parcourir mon corps. Voir la joie dans ses jeux quand mon entrejambe commence à briller. Surtout quand c'est involontaire. Pendant que je trépigne de colère parce que je vais être corrigée. Quand je jette le martinet contre le mur au lieu de le ranger sagement à sa place. Quand j'ai mal aux fesses au point de me demander si je peu déjà remettre mon jeans ou s'il ne serait pas plus prudent de continuer ma journée en jupe.

Bref c'est une histoire d'une petite brillance qui fait tant rêver certains hommes !


Le fonctionnement d'un besoin de punition me semble bien différent de la fessée ludique.

Il ne s'agit pas d'atteindre les sommets de la jouissance, mais de rétablir un bien-être psychologique.

Pour arriver à ces fins, les questions techniques prennent une moindre importance. Il y a moins le souci de « bon fesseur », mais de bon metteur en scène qui sait faire monter la tension psychologique et lui proposer un dénouement adéquat. Dans ce mécanisme la présence d'un témoin, du moins sur un niveau fantasmatique, me semble fort important comme stimulant supplémentaire. Avec un certain comble se trouvant dans les réactions supposées de ce spectateur...


Le rituel permet de mettre en phase les émotions. Parfois, même si je sens bien méritée la correction qui m'attend, je n'ai pas envie de me choper une paire de fesses chaudes. Mais au fur et à mesure que notre rituel avance, sans parler de la préparation verbale, il y a une tension qui se crée en moi et qui demande une décharge cuisante. Alors à chaque fois quand je vois un clip qui se limite à l'essentiel, c'est l'histoire autour qui m'intrigue.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !



















Le strap au bureau (petite série)




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