Vas-y,
prend moi par l'entrée du service. Sur le champs !
Le miroir me renvoie mes premiers pas
au pays des garçonnes. L'entrée dans la vie professionnelle en
essayant de me donner des
allures de femme très déterminée avec les cheveux taillés
très courts et les lunettes marquantes pour mieux cacher cet éternel
sourire qui semble être indissociable de mon visage. Et - comble de
bonheur - l'imposture fonctionne avec mon entourage qui se plie
devant mes attitudes quelque peu autoritaires, rigides et austères.
Apparence subtilement contrastée par la touche girly qui tue.
L’inévitable jupe droite qui met en scène une féminité
« glamoureuse », constituée de petits pas dus à la
coupe du vêtement, de mouvements prudents pour ne pas dévoiler le
haut de mes jambes et une technique adapté pour me baisser. Sans
oublier l'effet principal de ce grand classique de la garde-robe
féminine: mettre en valeur les rondeurs d'un postérieur de dame.
Expression de fierté de mon corps et de son impacte sur le gente
masculine. Tout va au mieux sauf qu'à l'intérieur de moi grandit un
indomptable besoin de punition. Notamment le soir quand je rentre à
la maison. L'envie que quelqu'un découvre « la face cachée »
de notre garçonne, lui enlevé sa belle jupe droite pour dévoiler
un petit string. Habituellement objet de convoitise sexuelle par
excellence qui dans le contexte qui s'annonce perds son mystère pour
laisser place au ridicule :
Cette
bonne fessée qui n'a jamais fait du mal à personne !
Bien entendu, elle s'applique cul nul,
le string autour des chevilles. Bien entendu ce dernier n'y restera
pas longtemps et suivra le même chemin que mes escarpins quand je
commence à gigoter sérieusement sous l'influence d'une chaleur
croissante. Bref, déjà ma première fessée met fin à mes nobles
aspirations de garçonne (Dans le sens du cliché d'un garçon qui ne
pleure jamais sous aucun prétexte !) Je baisse plus vite qu'imaginé
mes gardes pour m'effondrer en larmes en apprenant qu'une bonne
fessée fait très mal.
C'est
douloureux d'apprendre la vérité sur ses propres surestimations.
Et même si je ne pleure pas de douleur
grâce au rembourrage naturel de la partie concernée de mon
anatomie, c'est ma fierté qui accuse le coup car elle a sous-estimée
l'effet psychologique d'un châtiment corporel. Cette rigoureuse
remise en place qui attribue justement à chacun sa place
fantasmatique. Qui détermine qui porte les pantalons et qui baisse
sa jupe. Nous sommes dans cette vérité qui vient des profondeurs de
notre âme et qui est difficile d'admettre. Avoir dépassé l'âge de
la majorité depuis quelques années et et se souhaiter reléguée au
rang d'une ado d'un autre époque.
Drôle
d'impression de me
retrouver devant la glace la jupe baissé. Un châtiment digne
d'une... garçonne. Car habituellement un jupe se retrousse. Et une
insolente fille, pour la corriger, on la mets sur ses genoux ou on la
plie sur une table, un canapé, un fauteuil. Tandis que notre
garçonne, à l'égal d'un garçon, est invitée de se pencher en
avant pour tendre son postérieur. Je pense à cet étrange besoin
que l'on me baisse ou me fait baisser jupe et culotte encore à mon
âge pour m'appliquer le martinet. Pour qu'un éventuel témoin de ma
honte comprenne bien ce qui se passe chez nous. Preuve que la
discipline n'est pas un vain mot chez nous et qu'il ait des limites
qui ne se dépassent pas à la maison sans que sanction s'ensuive.
A vrai dire j'ai surtout honte du fait
que je suis fière de payer mes écarts dans un mode « sévère
éducation d'un autre âge ». Il
suffit de me voir quand mon chéri fait éloge de mes bonnes
manières. Quand il se laisse aller de dire :
Elle
a reçu une excellente éducation, isabelle !
Et moi, tout de suite, je bois ses
belles paroles. Je me pare de mon plus beau sourire et je me mets en
pose. Très glamour et féminine jusqu'au bout de mes ongles.
S'impose alors une question :
Que
voit-il ce spectateur qu'il ne devrait point voir et qui me cause ce
profond sentiment de trouble ?
Peut-être la
vraie nature de mon fantasme. Un autre versant de la garçonne.
L'imposture que j'essaye résolument à cacher. Par exemple par une
chevelure opulente, avec des extensions pendant une longue période.
Tenue bcbg avec la touche sexy qu'il faut pour capter le regard. Une
aisance sur de très hauts talons. Évidement la garçonne en moi
sait que l'égalité entre hommes et femmes n'est ni l'identité, ni
l’absence de différences. Mais entre la raison et les
irrationalités, c'est un dialogue de sourd. Il y a de fausses
connections partout. C'est leur présence et non leur nature exacte
qui crée cette garçonne en moi qui se voit jouir en égal d'un
homme sous forme une identité impossible. Et pour arriver à ses
fins, elle se donne du mal... ou plutôt elle cherche ce mal qui fait
du bien. C'est elle qui prend la partie active dans un jeu de
séduction qui vise à mettre le monsieur hors de lui :
Se
montrer insolence pour recevoir le martinet !
L'insolence comme
expression de révolte contre la condition féminine, souvent conçue
comme devoir se soumettre au désir de l'autre, comme devoir se
« faire mettre », comme devoir subir la loi du martinet.
Sorte de rite initiatique pour obtenir la pièce du puzzle qui
manque. Le martinet devient plus qu'un instrument de punition. Il
devient l’objet de tous les désirs. Un objet qui symbolise le
plaisir. Il s'incruste dans la pensée, il devient obsédant. Mais on
oublie l'autre versant de la garçonne, son abécédaire de la fille
sage qui se flatte de séduire autrement qu'avec son sexe. Et du
coup, même dans un contexte qui vit de la séduction physique pure,
s'installe une inhibition de taille qu'il faut vaincre.
Faire
de la soumission sa condition de jouissance ou attendre l'absolution
par la fessée pour se sentir prête pour marquer les ébats d'un
rythme actif que certains qualifient de sal*pe.
Et effectivement
quand je suis arrivée à pousser assez loin le bouchon pour que mon
homme m'applique le martinet, je me sens transformée. Pas que je
sois autrement active qu'avant, mais je me sens déculpabilisée dans
mes actions. Femme qui prend l'initiative sans se poser des
questions, sans être harcelée par une mauvaise conscience. Épanouie
en profitant du silence de mon besoin de punition...
Bonjour Isabelle !
RépondreSupprimerUne ambiance , sil vous le permettez, très ambiance "Betty Page" au ton de votre récit. Au fond, c'est surement vous, Isabelle, la grande gagnante de ce jeu de séduction. Et cela participe à l'harmonie de votre couple, j'imagine.
Bonne après-midi. Mac-Miche.
Je crois qu'il existe des hommes passionnés par leur femme et leurs enfants. Mon homme en fait partie. C'est le centre de leur vie et tous le reste devient secondaire. Puis il y a sa passion de m'éduquer. Il en va de soi que dans de telles conditions il est facile de séduire.
RépondreSupprimerBonjour Isabelle ,
SupprimerJe suis tout à fait d'accord avec vous. Pour chacun des conjoints, son "autre moitié" et ses enfants sont comme les deux plateaux d'une même balance : de leur équilibre dépend l'harmonie du couple. Et souvent les enfants restent le moteur de leur existence respective. Elle est pas belle la vie ?
Bonne journée. Mac-Miche.
Comme on dit: Un enfant cela embellit la vie!
SupprimerOUI !
SupprimerPardonnez ma curiosité, Isabelle, mais à partir de quand/dans quelles circonstances avez-vous commencé à expérimenter "l'entrée de service"?
RépondreSupprimerPour notre part, nous avons commencé par des petits jeux "médicaux": thermometre, lavement, suppo, examen ganté. Madame a très vite compris l'exquis embarras dans lequel un homme se trouve s'il est simultanément stimulé par son membre viril et par un doigt qui le fouille de façon à maximiser sa honte. Madame ne restait pas non plus indifférente au doigt par l'orifice inhabituel, mais de là à passer à la taille supérieure... non que je me vante éhontément, mais cela lui faisait peur. Un petit plug mais sans plus.
J'ai fini par sauter le pas et par vouloir subir cette action que je n'avais jamais connue, à l'aide d'un ustensile à passer autour de sa ceinture. Elle a trouvé cela très amusant. Avouons-le, c'était fun de prendre l'objet au sex-shop, mais quand madame l'a déballé et m'a dit de me déshabiller, j'étais moins rassuré, et quand je suis revenu des WC après le petit nettoyage administré par madame, que je l'ai vue avec l'engin installé et qu'elle m'a demandé de me mettre en position sur les coussins, j'ai eu un moment d'hésitation. Elle y est allé doucement et progressivement, en commençant par bien lubrifier avec un doigt ganté, et j'ai apprécié cette sensation spéciale. Quant à elle, elle a apprécié le sentiment de "domination" mêlé de sollicitude, "comme un homme qui pénétre une vierge mais ne veut pas lui faire mal". Comme l'engin utilisé était conçu pour la stimuler elle aussi, l'expérience a été fort excitante pour elle.
C'est ce succès qui l'a décidée à elle aussi expérimenter son "entrée de service" (c'est elle qui l'a demandé!)... puis, par souci d'égalité, à acheter un ustensile de mensurations comparables aux miennes, le premier étant notablement plus fin. C'est devenu un peu rituel: d'abord le doigt vaseliné, puis...
Notre préférence va à la voie "classique" (madame est très attachée à un usage quasi quotidien, qu'elle qualifie en riant de "droit de la femme mariée"), mais nous pratiquons de temps en temps "l'entrée de service" dans un sens comme dans l'autre, souvent après une petite fessée et presque toujours après un "nettoyage".
J'encourage vos lecteurs qui n'auraient pas essayé à expérimenter, avec l'avertissement que c'est plus délicat que la "voie naturelle" et que cela demande un peu de préparation.
Bonjour Pecan,
SupprimerJ'avais cru comprendre que cette pratique était utilisée à votre égard non dans un contexte ludique mais dans un contexte punitif, précisément lorsque vous vous étiez montré par trop machiste. Ce que au demeurant je comprends très bien au titre de ce que j'appellerais "l'humiliation pédagogique", partie intégrante de la punition qui ne vise pas à avilir la personne punie mais au contraire à lui permettre de s'élever en la dissuadant de recommencer. Ça passe par une situation spécifique d’impuissance très cuisante pour l'ego mais la personne punie sait l'avoir mérité et c'est diablement efficace, là où l'on aurait éventuellement cru "s'en tirer par une fessée". On pourrait ranger dans cette catégorie le fait d'être fessé devant une femme mûre : il ne suffi pas d'assumer mais bien d'assumer devant un tiers ! A ce titre, bonne chance dans vos recherches si vous voulez concrétiser le fantasme.
Doumik
La plupart du temps, c'est à des fins ludiques, mais j'y ai quelquefois eu droit pour cause de réflexions machiste... ou de masturbation qui m'avait laissé hors d'état d'honorer madame.
SupprimerMerci pour ce riche témoignage, cher Monsieur Pecan. Comme vous je trouve que d'expérimenter cette « voie du corps » ne manque pas de piment. Et comme vous je suis une adepte de la délicatesse et d'un terrain bien préparé. A légal de la vanille d'ailleurs. Je n'aime pas les comportement bestiaux, les amants affamés qui « défoncent » ou font les choses « à sec ». Ni en mot, ni en acte.
RépondreSupprimerDisons que j'ai commencé à explorer cette voie très tôt dans l'enfance avec mes doigts et à l'adolescence avec le frisson de me comporter en fille sage et bien élevée qui se préserve pour le prince qui va venir. J'ai pris goût à cette sensation étrange et en fouillant dans les affaire de ma maman j'ai pu trouver de jolis bouchons pour découvrir la plaisante sensation de les porter en toutes discrétion sous un vêtement. Ajoutons à ceci que je suis de la « génération P ». Par conséquence je savais que la sexualité ne se limite pas forcement à la fellation et aux rapports classiques. Alors pour me préparer aux éventualités de la vie quand j'étais célibataire j'ai fait l'achat d'un kit de « rectal dilators » pour m’entraîner. Ceci dit, je ne suis pas passée à l'acte avant de tomber sur l'homme de ma vie. Le rapports par la petite porte font pour moi partie du « mythe du vrai homme » qui dans un contexte amoureux décide par où les choses se passent. Style:Madame propose, Monsieur dispose. L'acte représente donc pour moi un comble de virilité. Toutefois cette forme d'ébat reste rare chez nous bien que je sache parfaitement jouir de cette façon. Un tel rapport se décide souvent au petit matin et Monsieur se fait un plaisir de préparer le terrain, puis de procéder à me passer des bouchons de plus en plus grands.
Nous n'inversons pas les rôles comme vous. Ce n'est pas une question de principe, mais une question de manque d'envie de la part de mon homme. Par contre quand je lui fais son épilation mensuelle à la cire, je finis toujours mon chantier par un bon lavement. En utilisant son propre argument du bienfait d'une hygiène rigoureuse pour l'organisme.
Notons que nous avons de jolis embouts pour procéder à cette action, créations de mon chéri qui a su transformer un kit de « rectal dilators » à ce propos.