mercredi 16 juillet 2014

546 En mauvaise posture

Difficile de faire la fière surtout quand...


J'adore ce petit clip. Normal, adolescente j'étais de toutes les fêtes avec une prédilection pour celles avec un déguisement ou des jeux indécents. Fêtes sans alcool et autre remontants, bon enfant et plutôt branchées sur la drague dans tous les sens. La chasse au prince charmant en le laissant croire qu'il sait s'y prendre en séducteur hors pair. La compétition entre filles quoi, où tous les moyens sont permis. A bien y réfléchir, devoir tendre son derrière tout nu pour une claquante fessée à un prince charmant devant une bonne copine, ne manque pas vraiment de charme. Tout compte fait, c'est moi la cible de la convoitise, l'élue en quelque sorte et bien que la copine fasse semblant de bien s'amuser, restera toujours le doute si elle ne souhaite pas se trouver à ma place. Alors pourquoi ne pas lui tirer la langue tant que l'ion ne se trouve pas encore en trop mauvaise posture. Puis arrive le moment de la vérité. Prendre son courage en main et essaye de se montrer le plus dignement possible dans cette délicate situation. Car un prince digne de ce nom, se réjouissant de son pouvoir presque royal, fait rarement semblent dans une telle situation. Cela doit être également une question de fierté pour montrer de quoi que l'on est capable avec... ses mains. Par conséquence il souhaite également impressionner la bonne copine. Résultat : Quelque chose qui ressemble au 14 juillet et qui monte en crescendo. Associée à un popotin féminin qui brûle de plus en plus. Difficile de garder la morale et se dire : Rira bien qui rira le dernier.

Par contre quelle horreur de devoir tendre son derrière tout nu à une bonne copine ou pire encore à son ennemie juré.

Si tu savais depuis quand la main me démange isabelle !

(Comme si je souhaitais vraiment à le savoir, espèce de bécasse ! )

Évidement je ne vais pas essayer d'envenimer la situation encore plus. Alors je garde mes commentaires pour moi. Je me sens déjà assez punie avant que commencent les festivités. Ayant atterri sur les genoux de celle qui va se faire un plaisir de me tanner la peau, relève de la bêtise pure, de la mienne. Que ce soit un pari perdu ou une sorte de chantage, ce n'est pas le moment de philosopher. Un visage reflétant une profonde satisfaction, l'autre surtout une profonde blessure de l'amour propre. C'est là qu'intervient notre témoin :

Mais je connais ce fessier !

Cri jubilatoire et jouissif à la fois, facile de reconnaître la voix d'une autre copine qui ne nous souhaite pas de bien. Genre qui rapplique toujours au pire moment. C'est fou les nombre d'ennemies que l'on peut se faire dans une vie de célibataire. Je me retrouve bien dans les allures de la fille punie du clip. Le coup du pied, c'est tout moi. Notons la jolie allusion à la main de fer.


Reste un seul regret : De ne pas voir le paddle entrer en action.

4 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle

    La place du témoin peut avoir un double sens. Il peut s'agir d'une présence inattendue, accidentelle où le témoin assiste bien malgré lui/elle à la punition.
    Il peut prendre une mine contrite et se confondre en excuses. Et s'esquiver...
    Dans le cas contraire, c'est la présence volontairement déguisée. Le témoin cynique dont on se passerait volontiers de sa présence. Dans ce cas, le ou la bon/ne ami/e trop content/e de votre déconvenue. Elle/il savoure une petite vengeance.
    Alors que parfois on souhaiterait que ce rituel reste dans le domaine privé , "entre quat' z'yeux" comme l'on dit. Moment qui permet alors d'ouvrir les vannes de ses émotions. Sans un œil indiscret... Un peu comme se faire fesser par la mère d'un camarade... devant le dit-camarade qu'on ose plus regarder en face. La honte absolue, quoi ! Souvenir curieux.
    Bonne journée. Mac-Miche

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  2. Cher Monsieur Mac-Miche,

    quelle jolie analyse. Niveau témoins accidentels je classerais le postier et le voisinage quand nous étions à la campagne. Il en doit être de même pour les personnes faisant leurs aventures de fessée dans des hôtels. Il y a forcement témoin involontaire. Je pense également qu'il existe « une catégorie de témoins » spécifiques pour chaque personne selon son monde intérieur et dont on s'en passerait bien et qui procurent un effet de ne plus pouvoir les regarder dans les yeux … après. Mais dans la fantaisie, ils ajoutent une belle ampleur qui rend la mise en scène encore plus chargée de suspense.

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  3. Bonjour Isabelle !

    Votre dernière phrase donne à la situation un côté un peu "fruit / plaisir défendu". Rires. on sait ce que notre recherche du frisson nous fait prendre comme risque mais, on s'en fiche, on continue quant même. "Le jeu en vaut la chandelle". Qui adolescent/e, ou adulte, n'a pas connu ce moment à la fois dangereux et vibrant. Un peu comme dans ces comédies de boulevard , style Feydeau ou Courteline, où le comique de situation est sublimé par le jeu des amours extraconjugales. Source de quiproquos qui, neuf fois sur dix, se conclue par la fessée de l'imprudente épouse (?)... pour infidélité notoire !
    ( cf ."La Fessée" pièce de théâtre avec Marco Perrin , diffusée dans "Au théâtre ce soir" série produite par Pierre Sabbagh, dans les années 1975 - 1980. Si mes souvenirs sont bons...) Tout un programme.
    Bonne journée. Mac-Miche

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  4. La fessée de l'infidèle épouse et tout ce qui concerne cette thématique est - selon mes statistiques - un sujet particulièrement apprécié. Mais bon, inutile de faire un blog pour s'en rendre compte dans la vie de tous les jours que l'association de fesser la dame pour ses écarts, hante bien d'esprits masculins. Notons aussi la dame qui en cachette de son mari va à la rencontre d'un monsieur pour se faire fesser. Quoi de mieux pour montrer à quel point le fruit défendu et la punition arrivent à s 'entremêler pour se transformer en un cocktail explosif. En gros le suspense me semble une caractéristique de la mise en scène d'une fessée...

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