lundi 23 mars 2015

675 Invitation à la discipline domestique (Lundi cinéma)

Il ne faut pas rêver !

Ce n'est que dans les clips que cela se passe de cette manière. Malheureusement l'extrait est très court et il n'y a pas la suite des aventures de cette aguichante dame. En couple c'est moins glamour et aussi nettement moins glorieux. Normal, nous ne posons pas pour vendre une vidéo.

Nous aimons les situations écrites par la vie.

Parfois pour une faute de taille, veut dire une bêtise si monumentales que j'aie honte de ma propre bêtise, j'ai la glorieuse idée de vouloir la cacher. Et en plus, perdue dans une sorte d'entêtement je commence à mentir à mon homme. En oubliant qu'il n'a rien d'une personne dupe et très vite je m'égare de plus en plus dans un tissu de mensonges pour sauver la peau de mon derrière. Après un moment plus ou moins long, mon chéri a marre de mes gamineries en me lançant une petite invitation :

Mets toi à l'aise pour une sérieuse discussion, isabelle !

Oh là, cela commençait à sentir le roussi pour moi, car derrière cette charmante et en apparence innocente expression se cache la demande de me présenter toute nue à une confession qui peut aller loin. Aussi loin qu'il faut pour que lumière soit faite dans toute l'affaire. Alors quand je commence à enlever mes vêtements, je me sens assez misérable, honteuse et rappelée à l'ordre comme une adolescente qui essayer de duper ses parents.

C'est une nudité symbolique, chargée d'un lourd sous-entendu.

Pendant ce temps, mon homme va chercher la canne pour marquer la gravité de la situation. Il en va de soi que je ne fais pas la fière du tout devant cette Rohrstockerziehung (éducation à la canne) qui m'attend.

Car une fois passée aux aveux complets, rien ne sauver la peau de mes fesses.

C'est très lourd à vivre sur l'instant, mais je sais que j'en ai besoin pour pouvoir me regarder plus tard, la conscience tranquille, dans un miroir. Puis pour intensifier la situation nous allons, moi une fois toute nue, dans le bureau de mon homme. Je passe devant lui et il convient que ce soit moi qui porte l'instrument qui sera bientôt appliqué pour parfaire mon éducation.

Cette marche de la honte ne manque pas d'effet sur moi !

Et sans penser pour le moins du monde à la coquinerie de la situation, mon entrejambe se charge de me rappeler que sans une forte composante libidineuse je ne serais pas passionnée comme je le suis pour les méthodes à l'ancienne. Évidement rien n'échappe au regard de mon homme et il ne m'épargne pas de ses moqueries :

Ah je nous vois sur la bonne voie, isabelle ! Le processus de contrition est mis route...

2 commentaires:

  1. Je suis tout à fait d'accord pour préférer des situations "écrites par la vie" - en tout cas plus vraisemblables... la dame du clip est un peu trop aiguichante pour moi. Parce qu'en fait, ce qu'on fait, c'est une mise en scène pas vraiment réaliste. E tout cas, je suis très sensible à l'aspect rituel de ce que tu racontes. Surtout la "marche de la honte" me touche beaucoup. J'aurais du mal à me décider entre la nudité complète et nos bizarreries vestimentaires, mais l'essentiel est là, et le résultat aussi!

    Simon

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    1. Concernant le rituel je pense que chaque couple devrait trouver les modalités qui lui conviennent le mieux. De plus avec un partenaire de vie des occasions pour modifier, varier, ajouter, etc ne manquent pas. Il y a donc grande possibilité d'arriver à la meilleure personnalisation possible !

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