vendredi 10 mars 2017

989 Liens de discipline domestique (261 ème édition)

Au menu cette semaine : Ces charmants messieurs du voisinage


C'est à l'adolescence que mon regard s'est détourné des garçons de mon entourage vers les messieurs d'un certain âge. Notion tout à fait subjective qui concernait à l'époque les hommes de 35 à 45 ans, dans la force de l'âge. Comme « disait » Hannibal Lector, on convoite ce que l'on voit tous les jours. Je trouvais subitement que les pères de certaines de mes copines étaient tout simplement canon. Notamment quand un physique avantageux se jumela à une élégance vestimentaire. Toutefois mon regard alla vite plus loin que les simples apparences et un de mes critères favoris devenait le... caractère et plus précisément le parfum enivrant d'une certaine sévérité. Qualité ô combien manquante à mon Papa qui pour les reste représentait et représente encore pour moi une personnalité de plus avenante.

Il en va de soi pour moi qu'un fantasme comme la fessée travaille en grande partie une ado de manière inconsciente. On ne se rend pas encore compte que nos choix sont moins le fruit d'un hasard, mais expression de nos désirs charnels le plus profonds. Bref l'appel d'un monsieur, en apparence compatible avec mes fantasmes, un Monsieur Pan-pan cucul ne me laissait pas indifférente. Quand alors ma meilleure copine me parlait du « caractère rigide » de son géniteur et de ses « élans de sévérité » mes pensées tournèrent moins autour de la compassion, mais prirent la forme d'une rêverie de plus érotique. Dans une je me voyais grondée avec ma copine par son père qui jugea notre comportement inadmissible et décida par conséquence d'un recours à la bonne veille fessée. L'une après l'autre, déculottées bien évident, mais sans dépasser un registre purement punitif et chaste. Dans une autre rêverie je fus témoin d'une fessée appliquée à sa fille, tandis que moi je me tirais par un avertissement :

Estime-toi heureuse que tu ne sois pas ma fille, isabelle !

Enfin non, je ne m'estimais pas heureuse du tout. Plutôt lésée d'une satisfaction particulière. Puis il y a avait la rêverie, moi et le monsieur, seuls... Bien que ce brave homme a toujours eu une conduite irréprochable à mon regard, il devenait dans mes rêveries l'objet de tous mes fantasmes. D'ailleurs ma fessée ne fut qu'un prélude à une torride érotisme, mélange subtil de mes expériences avec les princes charmants de mon âge et mes projections concernant un vrai homme.



Chacun voit midi à sa porte ! L'article montre une visions moins limité que la mienne, car il aborde le BDSM dans une sens large. Effectivement faire une sortie du placard ne me gênerait pas vraiment devant certaines personnes de confiance et avec l'esprit ouvert comme ma famille ou des amis/amies très proches. En fait ma réticence concerne moins une métaphysique de la honte, mais des conséquences néfastes ou irrémédiable sur mes relations sociaux. Et comme je constate, mon « inhibition naturelle » se justifie aussi parfaitement à cause des textes de la loi. Comme explique bien l'article...

...la fameuse notion du consentement n'a pas de valeur juridique.

Par conséquent il me semble futile par exemple d'argumenter avec des personnes qui voient dans la discipline domestique une forme de violence conjugale. La loi est de leur côté et c'est seulement un changement de la loi qui pourrait changer le regard. Ceci dit, l'appréciation dépend des pays. Je me souviens d'un fait divers de BDSM extrême, survenu il y a une vingtaine d'années en Allemagne qui a occupé la plus haute court de mon pays pendant un moment. En fait, la loi définit certains méfaits graves justement par leur caractère oppositionnel à tout consentement...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !





















4 commentaires:

  1. Très intéressant cet article sur le rapport des pratiques bdsm et la loi. Depuis Internet la formule "entre adultes consentants" semble le sésame magique qui permet tout. Encore faut-il que l'adulte soit responsable. On peut faire beaucoup de choses par amour, qui ne sont pas raisonnables ni très responsables. Sans parler des cas limite évoqués dans l'article qui sont de la pure violence, comment déterminer le degrés de consentement pour une simple fessée ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'avoue que ces textes de loi m'ont surprise. En Allemagne par exemple le consentement est pris en compte et dans ce cas une fessée , mais aussi une blessure ne constituent pas une infraction envers la loi. Notons que le "safeword" exprime l'annulation du consentement. C'est du bon sens je trouve sur un terrain pour le moins que l'on puisse dire... délicat!

      Supprimer
  2. article intéressant sur la légalité et bdsm. En Espagne, depuis 2006 est en vigueur LIVG appel (loi intégrale contre la violence de genre). Cette loi viole la présomption d'innocence chez les hommes dans les cas de violence de genre et de toute évidence ne supporte pas le consentement dans les cas de violence physique, dans lequel le destinataire est une femme. La plainte simple, à partir d'un bruit voisin par exemple, peut être une raison suffisante pour la police à la maison actuelle et le moindre soupçon suffit pour les procédures judiciaires soient ouvertes, bien que les femmes expriment le consentement, le ministère public a l'obligation d'agir d'office.

    RépondreSupprimer
  3. Merci pour ces précisions. Je n'étais pas au courant de la législation espagnole. Il en va de soi que je suis étonnée. Loin de moi de vouloir critiquer qui que ce soit, je me contente de constater la différence de la législation d'un pays européen à un autre. Mais je trouve que dans certains pays il est plus difficile que dans d'autres de vivre librement ses penchants...

    RépondreSupprimer