mercredi 15 mars 2017

990 La poésie de la fessée déculottée

Une démystification de « la force de frappe » !

Un petit clip pour illustrer mes propos et qui me plaît autant pour sa touche d'esthétisme que pour une intensité soutenue sans abus. Nous sommes loin du cliché d'un monsieur qui se défoule sur le popotin de sa dame à la façon d'un règlement de compte style « Ok Corral ». Ceci dit contrairement au cliché de la femme fragile, une grande fille n'est pas en sucre. Son popotin rembourré peut résister au salves de claques du monsieur avec une aisance qui frôle l'insolence. Il suffit de voir le triomphe dans mes yeux quand Monsieur se plaint du mal à la main...

Je connais bon nombre de personnes dans la génération de mon homme qui ont reçu la fessée. Mon homme y compris. Contrairement aux histoires romancées sur la fessée enfantine, revues et corrigées par la puberté et son cocktail survitaminé d'hormones, il n'a vu rien d'érotique dans ces punitions pour en faire l'éloge de cette époque de sa vie. Si concernant le côté douleur il garde plutôt un souvenir du style même pas peur, même pas mal, son rancune se porte avant tout sur le cérémoniel du déculottage qu'il a vécu comme une grande humiliation. Idem pour d'autres personnes qui m'ont faites des confidences. Et si plus tard il y avait...

...érotisation de la fessée, elle se porte justement sur l'élément d'une pudeur mise à rude épreuve et nettement moins, voire pas du tout sur un plaisir dans la douleur.

Pour ma part je n'ai pas connu la fessée comme pratique punitive. Par contre je me souviens très bien des menaces d'une bonne fessée déculottée, notamment de la part de ma mère. « Auf de blanken » (sur un derrière qui n'est pas couvert) comme on dit en Allemagne moitié pudiquement, moitié moqueur. Avec la variante :

Man sollte dir mal géhôrig de nacktes Arsch versohlen !

(Tu mériterais une bonne fessée cul nu). Promesses vides me concernant et tant mieux ceci dit. Mais un défoulement verbal aussi peut avoir des suites. Les expressions employées se sont vite emparées de mon imaginaire. De plus le terrain était fertile. Depuis toute petite j'ai gardé un brin d'exhibitionniste qui me procure une grande volupté quand j'ai l'occasion de montrer mon derrière tout nu.

Enfin pas à n'importe qui !

Mon plaisir se décuple encore quand mon homme m'impose fermement - par une belle formulation adaptée à la situation et non pas la force - de me déculotter pour recevoir ma fessée. Sur la même longueur d'onde que moi, la sensation de la fessée se trouve reléguée au deuxième rang et notre petit ménage tourne dans sa majeure partie autour de ma nudité fessière ou intégrale avec toutes les variantes possibles. En profitant au maximum de la riche variété de tenues disponibles pour dames pour mettre en valeur la zone concernée du corps.

Ceci dit sans un certain dégrée de douleur une fessée ne sera jamais une vraie fessée et se terminerait sur une impression de promesse non tenue.

Heureusement mon homme sait me claquer le popotin vigoureusement que ce soit à la main ou avec un instrument sans qu'il ne s'installe tout subjectivement un sentiment de souffrance. Avec lui...

...je me sens punie de manière réaliste.

Ce qui est fort satisfaisant et le but de la manœuvre. En notant que la petite voix en moi n'exige pas d'épreuves particulièrement intenses et de son côté pour apaiser son besoin de punir mon homme éprouve grand plaisir à la « composante psychologique de m'éduquer » et en mettant l'accent sur le visuel après ma correction.

La discipline domestique passe avant la pudeur !

Voila pourquoi il est fervent adepte du coin et aussi du ménage punitif qui laisse mes fesses bien en vu. Comblant ainsi mes tendances exhibitionnistes et névrotiques. Je reviendrai sur ce dernier sujet une autre fois...

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