mercredi 6 septembre 2017

1042 Canicule (Petite fiction ou non)

Un peu de discipline nous ferra du plus grand bien !

Dit-il mon homme lors d'une longue promenade en amoureux sous une chaleur torride. J'aime cette attitude qui fait de lui et de moi « un nous » où il se permet de parler à ma place, de décider pour moi par dessus de ma tête. Non, je ne me sens pas dévalorisée, ni vois-je dans son comportement une attitude machiste. Je ne serais pas gênée non plus, s'il tenait un discours « nous » devant public. Mais en vrai gentleman il est trop discret pour cela. Peut-être se manifeste-t-il dans sa façon de parler un lien qui nous unit, car moi aussi j'ai tendance de faire pareil. Seulement en véritable pipelette je ne sais pas...

...fermer le clapet quand il le faut !

Rien n'agace mon chéri de plus que mes éternels « nous aimons », « nous aimons les cheveux courts », « nous aimons les cravates », « nous aimons les strings », « nous aimons les bijoux », « nous aimons changer souvent la déco de la maison », nous aimons..., nous aimons...

Bref je ne me prive pas dans un contexte social de dicter ce que Monsieur doit aimer.

Ajoutons qu'il m'arrive fréquemment de payer cher un « nous aimons » prononcé à la légère. Enfin, ce jour-là j'ai été sage et la proposition de monsieur se portait sur une subite envie d'une bruyante improvisation en pleine nature. Peut-être inspiré par ma petite robe fleurie et mes jambes toutes nues. Peut-être par le fait que je n'aie pas mis de culotte. Ou était-il simplement victime d'une main qui démange. Je crois que c'est un truc typique de certains grands garçons. Il ne peuvent résister à la tentation du fessier rebondi de leur dame.

Considérant la fessée comme un acte d'amour, Monsieur a décrété depuis quelque temps que je me présente toute nue pour la recevoir, à moins qu'il en décide autrement. Peu importe le lieu, peu importe mon appréhension de nous faire surprendre. Appréhension n'est peut-être pas le bon mot. Parlons plutôt d'un fort émoustillement. Le fait que l'on me voie dans une position peu glorieuse, les fesses en l'air, toutes rouges sous un ferme coup de main pendant que je crie, jure ou implore le pardon ne me laissé pas indifférente. Surtout que mon homme sait poser de strictes conditions « au cas où », gardant ainsi ma tension nerveuse à son comble. Il m'est formellement interdit de me lever de ses genoux sans autorisation. Idem de quitter mon coin et de priver Monsieur des fruits de son travail éducatif. Il ne me restait donc qu'à enlever ma petit robe. Ce qui me prit d'un fraction de seconde.

Tu peux garder tes sandales, isabelle !

Trop généreux.

Une fois allongée sur ses genoux, étant en étroit contact avec le corps de mon homme, j'ai senti sous moi la prouesses d'une virilité décomplexée. C'est une quasi habitude quand il s'apprête à me fesser. Mais ce jour-là, c'était particulièrement dur. Son excitation était déjà à son comble avant de commencer à me claquer le derrière. J'aime le sentir si mâle. Cette force si particulière flatte mon ego et j'aime surtout les petits accidents de parcours, hélas fort rares. Style :

Regarde ton beau pantalon comme il est taché.

Voila qui le vexe a chaque fois. Parfois il lui arrive même de bouder. Passons. Ce jour-là, jour de canicule il a su me dicter un rythme soutenu sans ménager mes fesses. Mais il a dû sentir à ma façon de bouger et surtout à ma façon de le titiller par mes « bruitages » que j'étais d'humeur taquine pour provoquer un relâchement de sa concentration.
Il a subitement arrêté la fessée.

J'aimerais éviter tout incident fâcheux ! J'ai besoin de me détendre complètement avant de continuer.

Ayant déjà encaissé une sacré dose, j'avais les fesses en feu. État qui me désinhibe complètement. Il ne me restait donc qu'à déboutonner la braguette de mon chéri pour lui procurer cette « détente complète ». Pratique que je trouve littéralement délicieuse et qui me paraît encore plus savoureuse après avoir fondu en larmes sous une sévère fessée punitive. La vilaine fille réhabilitée par sa correction et qui maintenant est récompensée d'une bonne sucette.

Il fait terriblement chaud ce jour-là et monsieur avait beaucoup transpiré. Voila qui a donné un goût légèrement salé que je trouve très agréable. J'ai une bonne expérience dans l’exercice qu'il fallait accomplir et habituellement c'est moi qui décide du déroulement de la cérémonie. Seulement, Monsieur tendu au maximum, il n'a fallut que quelque courtes minutes pour le faire jouir. J'avais encore « la bouche pleine » quand il m'a remise sur ses genoux. Débarrassé d'une terrible pression, il m'a offert un feu d'artifice de tout son savoir faire. J'ai vécu une chevauchée d'un rare intensité. Mon fessier à vif, il n'était plus question que je fasse du cinéma sonore. D'ailleurs je ne sais pas trop ce qui s'est exactement passé. J'ai senti à un moment la main de mon homme dans mon entrejambe. Sous ses doigts ma brûlure se transforma dans une toute autre sensation, presque violente qui m'a laissée après un long tourbillon de plaisir toute pantelante. J'ai payé cher cette belle expérience. J'ai dû manger debout le soir venu, puis dormir sur le ventre. Malgré un massage avec une crème apaisante.

5 commentaires:

  1. Il fait chaud, là, d'un seul coup...Je vais ouvrir la fenêtre, si ça ne vous dérange pas.

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  2. Mes textes ne sont pas faits pour être lus en toute discrétion en classe, cher Professeur Max.

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  3. Hé bien ! Je suis toujours admirative devant celles qui osent se faire fesser à l’extérieur, avec le risque d'être vues. Je comprends que vous ayez du dîner debout, ma pauvre...

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  4. Ne surestimez pas ma prise du risque...rire ! Je suis une personne extrêmement discrète. Nous vivons en région rurale et il est possible de trouver des endroits parfaits pour la fessée surtout en dehors des périodes touristiques.

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