Silence sur
les places pas chères !
C'est la voix de mon chéri qui tel un
tonnerre résonne dans sa pièce de travail. Se croyant dieux
olympique à sa façon, il lui importe beaucoup de savoir sa parole
faisant loi à la maison. L'interjection, traduction mot par mot
d'une expression allemande, s'adresse à moi, présente sur les
lieux. Plus précisément je me trouve dans un coin de la pièce en
train de faire une pénitence supplémentaire après une copieuse
fessée...
Il en va de soi - selon les dires de mon homme - que l'on expie mieux ses fautes en exposant ses fesses nues comme exemple à ne pas suivre. Sorte de feu de rappel pour faciliter la bon conduite, mis volontairement au rouge et qui saute aux yeux de toute personne présente dans la pièce. Ceci dit, Monsieur se préserve l'exclusivité du spectacle pendant qu'il se remet de ses émotions d'une correction digne de la traduction allemande. Ô comme il bichonne notre canne pour qu'elle conserve un sifflement qui évoque un respect immédiat. Ô comme il aime d'effectuer avec moi un travail comportemental pour une discipline domestique irréprochable. Enfin, il aime se vanter, mais la réalité est parfois toute autre. Mes beaux doubles stries ne sont pas arrivés au bout de mes tendances bavardes. Une fois mes fesses un peu refroidies, je me suis lancée dans mon coin sans attendre dans des sujets très girlie. Certes, il n'est pas du tout poli de parler chiffon et maquillage en exhibant ses fesses nues, la culotte autour de mes chevilles et ma jupe, soigneusement pliée et posée sur un dossier de chaise. Peut-être est-ce que ma manière à moi pour me venger de la sacrée sanction que je viens d'endurer.
Puisque le
silence te poses visiblement tant de problèmes, isabelle...
Je sens mon homme dans mon dos. Une de
ses mains suit les stries de mes fesses. L'un après l'autre. Ce qui
prend du temps et aiguise mes émois.
Puis
je vois apparaître devant mes yeux... un de nos baillons.
Non, il ne lui viendrait pas à l'idée
de me mettre un bâillon pour me fesser un peu plus avec le son sur
« off ». Il aime trop le spectacle que je lui offre quand
je vocifère pour mieux gérer la brûlure. Puis deux fessées dans
la même journée, ce n'est pas son truc. Il préféré la régularité
punitive à raison d'une ou deux fessées (qui ne font pas semblant)
par semaine, parfois trois quand je suis intenable.
Le bâillon devant mon nez est un objet
de toute beauté, sans manquer un côté utile. Ce qui compte pour
mon homme c'est l’efficacité et à ce niveau-là aucun problème.
Cela fait quelques petites années que je m'exerce régulièrement
ainsi dans l'art du silence. Pas uniquement quand il s'agit de passer
la nuit dans un hôtel ou chez mes parents. Monsieur tient à la
discrétion de nos ébats et il est tout radieux quand ma maman me
salue au petit matin par un...
… comme tu
as changé isabelle !
Bref, le fait qu'il me mette un bâillon
me rappelle bon nombre de galipettes réussies et cela se montre
aussitôt dans mon entrejambe. J'adore sa compulsion de vérification.
Ce doigt qui se glisse entre mes fesses pour évaluer mes effets
secondaires.
Perverse
créature...
Je veux lui répondre sur le champs,
mais le bâillon m’empêche de toute parole et je sors seulement un
+bruitage sans articulation précise. Pour moi le bâillon c'est un
substitut de la sucette. Bien que sa consistante me soit agréable,
il manque le triomphe de la dame qui se manifeste par un
grossissement de la virilité d'un homme en chair et en os.
Pendant ce temps mon homme apprécie le
calme. Je sens sa bonne humeur sous forme de chaude haleine dans mon
cou. Il commence à me faire de longs bisous dans la nuque autour de
la lanière qui tient le bâillon. Je sais à quel point il
affectionne mes coiffures courtes avec une nuque rasée et les
oreilles bien dégagées. Frissonnante sous une telle avalanche de
tendresse, je ne tarde pas de me couvrir de chair de poule... jusqu'à
ce que dans mes recoins les plus intimes. En prenant de l'âge mon
pauvre chéri n'est plus aussi performant que dans le temps. Il
compense les éventuelles lacunes de la nature par une créativité
coquine qui me plaît beaucoup.
Alors jeune
dame, montre moi comment tu fais sous la couette quand je t’envoie
au lit après une bonne déculottée...
Je rougis copieusement parce que je
trouve qu'une fille bien éduquée évite ce genre de prouesses.
Notamment quand elle a été punie. C'est comme
montrer un doigt d'honneur en cachette. Ce n'est pas moi, la
femme adulte en moi qui est la plus friande de mes punitions, mais
cette grande fille au fond de moi qui se veux bien éduquée et qui
me dicte souvent sa loi...jouissive. Quelle hypocrite, celle-là !
Elle se languit d'une éducation stricte, car c'est un nom de code
pour des jouissances particulières qui mettent en scène une
punition qui n'en est pas vraiment une. La femme adulte que je suis
ne saurait concurrencer avec de tels vices qui viennent des
profondeurs de la nuit du temps. Monsieur connaît bien cette
insolente et sais lui proposer les bonnes activités :
Allez
isabelle, une partie de vilaine main pour calmer tes ardeurs. Et
n'oublie pas le doigt dans la popotin.
Habituellement mon plaisir s'accompagne
de manifestations fort bruyantes. On m'entend de loin. C'est une
qualité qui séduit particulièrement mon homme. Je ne
pose aucune résistance pour me laisser aller. Cela se fait tout
naturellement. N'oublions pas ma copieuse fessée qui a mis mon sang
en ébullition, il y a une bonne demi-heure et exige maintenant son
dû. Seulement ce jour-là j'expérimente d'autres sonorités devant
les yeux ou plutôt les oreilles de mon homme. Le bâillon me donne
un fond sonore très sauvage et apparemment très inspirant. Je
reçois une superbe claque sur mon derrière, puis Monsieur se charge
du reste du programme.
Laissons
faire le spécialiste !
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