mercredi 13 septembre 2017

1044 Surprise matinale

T'as mis une culotte sous ta robe isabelle ?

Tu n'as qu'à vérifier toi-même, mon chéri !

Parfois mon homme a un air gentiment vicieux dans sa voix quand il me demande un truc. Je sens qu'il prépare quelque chose. De nature peu méfiante quand je connais bien une personne, je suis toujours partante pour les surprises. Puis ma bonne humeur contagieuse semble stimuler la créativité coquine de monsieur. Disons qu'une dame en bonne compagnie ne risque que très peu de choses. Ce peu de choses tourne invariablement autour... d'une pénétration. Que ce soit avec un doigt, un objet ou par l'objet même qui perpétue ce monde et dont « une dame bien éduquée » ne prononce point le nom. Voila qui rejoint le conseil de ma maman quand j'étais ado :

Méfie-toi des garçons, isabelle, ils n'ont qu'une chose en tête !

Par conséquence mon chéri est d'une banalité à toute épreuve. Un compliment pour ma belle robe, puis il me demande de la trousser. Un regard inspiré sur mon nouveau porte-jarretelles à 8 attaches et la petite remarque qui tue :

T'en fais pas un peu trop isabelle ?

Pfff... je vois que ce n'est pas toi qui se bat avec les coutures qui tournent.

Dans mon imagination je me vois déjà penchée sur la table du petit déjeuner mon nez dans la confiture. J'aime beaucoup quand il s’occupe de moi de cette manière pour bien débuter la journée. Ce n'est pas une coutume, un droit de cuissage systématique, seulement un extra qui change agréablement nos habitudes quotidiennes. Mais ce matin mon chéri prévoit autre chose. J'ai un peu de mal à retenir un de mes fameux rires bêtasses qui mêlent gêne, émoustillement et surprise. Je vois ce machin d'homme, parfaitement imité et apparemment de la même taille que celui de mon chéri. Tenu sur ma chaise par une ventouse. Le tout déjà copieusement enduit d'un lubrifiant. Mon homme, fidèle à ses habitudes s’apprête pour m'aider à m'installer. J’hésite encore comment m'y prendre quand je sens une main désireuse pour me faciliter le choix.

Dans le derrière ma chérie, j'aimerais connaître les expressions de ton visage.

Voila qui se tient en quelque sorte. Difficile de voir mon visage quand il me prend par derrière. Alors pendant que je m'y prend doucement pour installer confortablement, Monsieur se met sur sa chaise habituelle en face de moi.

Tu ferme tes yeux, isabelle quand je me glisse en toi ?

Ben oui, j'aime savourer la sensation. Puis c'est un endroit délicat...

Je ne lui dit pas que je me sens un peu gênée de me faire « prendre » devant lui par un objet souple. C'est doux certes, mais rien à voir avec de la chair vivante qui pulse en moi quand c'est lui.

Passons au petit déjeuner !

Je n'arrive pas au bout de mes surprises. Je n'y avait pas pensé du tout qu'il souhaiterait un vrai petit déjeuner qui abrite un secret maintenant parfaitement invisible. Comme d'habitude je me prépare ma tartine. Et comme d'habitude je prépare aussi une pour mon homme qui se plaint tous les matin de ce que je mets sur sa tartine. Mais il finit toujours par finir son plat. Aujourd'hui il ne se plaint de rien. Il ne me quitte pas des yeux. Son regard devient encore plus insistant quand je commence à manger. Je vois un sourire de grand garçon qui semble me préparer une mauvaise blague.

Je ne me trompe pas ! Subitement je ressens des vibrations tout au fond de moi.

Douces, agréables et si différentes d'un viril va et viens. Ma tartine me reste collée au fond de ma gorge et je me dépêche de boire mon café. Je dois faire une drôle de tête. Monsieur apprécie le spectacle. Les vibrations me procurent vite un effet berçant, plaisant qui empiète sur le terrain de l’émoustillement. Mes traits se détendent, je me sens bien.

T'avais raison isabelle. Rien de mieux pour calmer la nervosité d'une fille qu'un joli phallus dans le derrière.

Moi aussi je prend plaisir de regarder mon homme, sa curiosité d'observer ce qui se passe en moi. Il connaît la susceptibilité de ma petite porte et il lui arrive de me détendre par-là avec un habile jeu de langue.

Bref, il est difficile de se voir quand cet endroit entre en jeu. Aujourd'hui tout va bien, nous profitions d'une situation inédite. Couple de longue date, nous échangeons un tendre regard avant que Monsieur ne m'invite à me lever pour me pencher sur la table et me montrer qui commande à la maison...

2 commentaires:

  1. Pour la nervosité, mon épouse prône le coït quotidien, et en cas de nervosité excessive la fessée et/ou le lavement.

    Par curiosité, votre mari vous a-t-il pris par la voie conjugale classique, ou a-t-il profité de la préparation de l'autre orifice?

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  2. Mon homme a une suite dans ses idées. Par conséquence quand il y a préparation d'un terrain, les choses se passent alors là où il a labouré...

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