mercredi 23 août 2017

1038 Convocation au bureau de monsieur (Petite fiction)

Dans mon bureau, jeune dame. Tout de suite !

Hou-là ! Monsieur a des choses à lui dire et le fait bruyamment savoir. Il arrive toujours à étonner sa dame par la portée de sa voix. Mieux encore, il sait lui procurer l'impression oubliée depuis son enfance de risquer de « se faire pipi dans sa culotte ». Certes, Madame ne perds pas le contrôle de soi, mais il ne s'agit pas d'une vaine formulation. Plutôt d'un phénomène bien réel, bien physique. Une stimulation des voies urétrales comme quand ses petites et grandes angoisses s’accompagnaient encore d'un état terriblement tendu dans sa petite culotte. Par cet effet elle se sent étrangement gamine grondée et baisse ses yeux.

Ah, l'univers enfantin quand tu nous rappelles à l'âge adulte notre ressenti de jadis.

Madame pense avec nostalgie à l'époque quand elle se coinçait sa serviette de toilette entre ses jambes pour retarder le plus longtemps possible le moment d'aller au coin pour les petites pisseuses. En surveillant soigneusement que personne ne soit dans les parages pour observer son petit ménage.

A croire que depuis toujours le plaisir par sa simple existence lui donne mauvaise conscience.

Ce jour-là, des années plus tard Madame se sent coupable à nouveau. Coupable d'un plaisir gourmand pris en cachette et qu'elle a cru orgueilleusement impossible à découvrir. S'exposant ainsi au risque de compromettre son régime dont elle a confié la surveillance à son mari. Celui-ci prend très au sérieux cette mission. La supercherie de sa dame l'a fait sortir des ses gonds. Colère bien visible, créatrice d'angoisse.
L'atmosphère devient envoûtante. La magie opère, car du comportement de Monsieur émane un mélange d'autorité et de virilité qui fait craquer Madame sur le champs. Terrain propice pour que l'étincelle passe de l'urètre sur le petit bouton qui amplifie la tension sous la dentelle.

Avant de passer dans son bureau, il y a l'inévitable halte aux toilettes. Monsieur y tient. Il faut évacuer d'abord la pression de la vessie pour que Madame puisse se concentrer pleinement sur son mea culpa. Il n'aime pas quand elle sautille devant lui d'un pied à l'autre en se serrant les cuisses. Malheureusement pour Madame, l'intimité aux toilettes est un privilège des grandes et perdue pour l'instant par un comportement indigne d'une adulte. Sous le regard amusé de son homme, elle trousse sa jupe et baisse sa culotte. Madame est intégralement épilée. Monsieur tient à un entrejambe lisse qui est indispensable selon lui pour une hygiène rigoureuse chez les filles. Madame a fait sienne les maximes éducatives de son mari. Et bien que dans une séance de bonne vanille elle reconnaît l'avantage de l’absence des poils, elle n'est pas vraiment à l'aise maintenant de se savoir sans le moindre rempart de pudeur. Elle est honteuse en rougissant tout naturellement. Mais habituée à cet exercice, elle s'applique vite.

Pourquoi remonter ma jupe et ma culotte ?,

pense-t-elle. Il est convenu depuis longtemps qu'elle se dirige dans le bureau de son mari vers un fauteuil pour visiteurs pour se débarrasser de sa culotte ou de mon string selon l'occasion. Pour ce il faut d'abord trousser les robes ou jupes amples. Quand aux jupes droites -comme aujourd'hui- il convient de les enlever et de les plier soigneusement. Au cas où elle se trouve en jeans, l’exercice est le plus difficile. Le baisser ainsi que son string et d'avancer avec cet attirail autour de ses chevilles vers le bureau de travail de son chéri qui se trouve derrière et qui ne la quitte pas les yeux. Il savoure le spectacle qu'elle lui présente. Son déculottage sur ses talons hauts spécial « maison » est toujours un exercice difficile qui offre une multitude d’aperçues indiscrets pour une âme de voyeur.

Nous allons avoir une discussion sérieuse jeune dame !

Il n'est pas évident d'envisager une discussion sérieuse quand on se trouve partielle dénudée devant une autre personne. Mais comme son homme se passionne pour le voyeurisme, pour sa part elle n'est pas insensible aux charmes de l'exhibitionnisme. C'est un élément essentiel de leurs rituels punitives.

Est-ce que tu poursuis toujours ton régime ?

Bien entendu mon chéri !

Madame a l'audace de lui rappeler la pesée du matin, instaurée sur son initiative pour que Monsieur surveille son régime. Tout était en ordre. Elle se montre triomphante malgré ses fesses à l'air. Monsieur reste silencieux.Un silence qui pèse. Puis il ouvre son tiroir de bureau et sort le martinet en le posant délicatement bien en vu de Madame.

Tu n'a rien oublié ?

Euh...non...

J'ai fait un tour dans la réserve. Tu as osé remplacer au frigo...

Madame se dépêche pour confirmer les faits. Mieux vaut avouer tout de suite sous peine de voir sa sentence alourdie. Elle n'oublie pas non plus de mentionner son lavement très matinal pour intervenir favorablement au niveau de la balance. Monsieur se réjouit de cette coopération dans laquelle Madame sur sa lancée confesse deux autres erreurs non découverts et survenus dans les derniers jours.

Puis derrière une porte ferme une vilaine fille expie son péché. Le martinet claque plus fort que d'habitude sur ses fesses et elle ne sera pas congédié avant que tout son fessiers ne sera striée en long et en large. Monsieur laisse libre cours a son besoin de punition en jouissant de sa toute puissance. Maintenant c'est lui qui se sent tendu... au niveau de son pantalon. En fait, il prépare soigneusement le terrain pour le devoir conjugal, plus tard, le soir. Il est friand du popotin rouge et brûlant de son épouse. Toutefois pour se récompenser de sa vaillance pour déjouer las mauvais tours, une fois la martinet posé, il enverra Madame dans un coin de son bureau. C'est là qu'elle méditera sur ses méfaits en exposant son fessier fraîchement châtie au regard de son mari. Enfin, nous n'en sommes pas encore là. Pour l'instant Madame implore le pardon de son mari en promettant de ne plus jamais mentir. Le tout en bougeant - malgré elle -obscènement son derrière au rythme des lanières faites dans un solide cuir. Monsieur sourit en éducateur comblé !

19 commentaires:

  1. Houlala !!! Ca va chauffeeeeeeer !!! Mais ne craignez rien , Dame Isabelle ! Le preux chevalier Mack croisera le fer pour vous s'il le faut !!!! Morbleu !!! Montjoie et Saint-Denis !!!
    Mac-Miche.

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  2. Merci pour vos bonnes intentions cher Monsieur Mac-Miche! Mais n'ayez crainte! La dame de mon récit n'a pas peur des grands garçons et leurs vices... rire!

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  3. Quand je trouve que madame fait sa pisseuse, je sors un pot de chambre émaillé et lui demande de faire devant moi comme une petite fille... ou une dame du temps jadis!

    Un gant de toilette imbibé d'eau bien fraîche passé sur les parties sensibles peut aider chez une dame qui serait "coincée" à l'idée de faire pipi dans cette posture (et après, le même gant permet de nettoyer, de toute façon).

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    1. Ah, la curiosité sexuelle des grands garçons. Tout un poème!

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  4. Malgré mon prénom de chevalier du moyen-âge je me garderai bien de venir sauver Dame Isabelle. Sans doute l'amour de la justice et une certaine solidarité avec "l'éducateur comblé".

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    1. Dans pareille situation, mon homme aurait pareille réaction que vous, cher Monsieur Bertrand. Ah ces éducateurs entre eux...

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    2. Un vrai chevalier chante au pied de la tour des ballades en s'accompagnant du luth. Et ensuite il lui claque les fesses pour l'avoir fait poireauter aussi longtemps!

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    3. Peut-être la dame fait attendre monsieur le chevalier car au lieu de s'occuper d'elle sans tardrer, il va encore lui faire le coup de la luth....?

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    4. Bonjour Isabelle,

      J'aime bien votre expression: "le coup de la luth ".
      Remarquez de nos jours , on évoquerait "le coup de la panne." Mais bon... A chaque époque, ses petites manies. Tenez une mini-BD sur le sujet ?
      Très inspiré aussi ce preux chevalier : heum... :
      "Oyez, ma douce amie / De mes songes, vous êtes la Princesse / Mais las de ma patience depuis / je jure de vous claquer les fesses / qui de ma main de chevalier en liesse / bientôt seront sévèrement rougies !!! Oyez, oyez, belle dame...".
      Sympathique ce mini-poème, non ??? Rires.
      Mac-Miche.

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    5. Vous auriez fait un malheur à l'époque des troubadours cher Monsieur Mac-Miche!

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    6. Bonsoir Isabelle,

      Ha ha ha ha !! Votre compliment me fait plaisir ! Venant de vous, qui êtes une dame de goût, c'est très flatteur. Et comme vous le savez, j'aime beaucoup le théâtre.
      Et si quelques traits d'humour amusent mon entourage, pour moi, ma foi, c'est gagné. Peut-être mon côté un peu "artiste", qui refait surface. Rires.
      Les poètes itinérants pendant tout le Moyen-Age, allaient de château en château, recherchant gite et protection en échange de chanter les amours du seigneur... Des sortes d'"ambassadeurs de la culture" de l'époque. Hommes de paix, j'imagine.
      Selon les régions, du nord au sud, on les appelait Baladins, troubadours mais aussi ménestrels et trouvères.
      Si mes souvenirs de cours d'histoire de classe de Seconde sont exacts...
      Mac-Miche.

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    7. Bravo Mac Miche pour ses jolis vers.
      Troubadours au sud, trouvères au nord, minnesänger dans le pays d'Isabelle. La légende dit que c'est Aliénor d'Aquitaine qui apporté la civilisation des troubadours, "l'amour courtois" du sud à ces brutes de nordistes. Elle a eu un fils qui s'est appelé Richard coeur de Lion qui a apporté cet art chez les anglais. C'était la minute culturel de monsieur Bertrand.

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    8. Restons pragmatique. Je doute que l'amour courtois suffise pour contenter une dame. N'oublions pas donc sa position dominante qui impose des épreuves au chevaliers...

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    9. Bonjour Bertrand,

      Merci pour ce compliment. Et pour votre érudition.
      Je vois que vous avez encore quelques souvenirs des cours d'Histoire... Ca confirmait ce que j'avançais.
      Aliénor d'Aquitaine, c'est juste. A cette époque tout le grand Sud-ouest appartenait à la dynastie anglaise des Plantagenêts qui le perdit en 1453...Bref.
      Christine de Pizan ( ou Pisan) était une poètesse de cette époque ou au siècle suivant.
      Ca me rappelle la version US de "Ivanhoé" de 1952 avec bien sûr Robert Taylor dans le rôle-titre.
      Alors... bon fil. Rires.
      Mac-Miche.

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    10. Bonjour Isabelle,

      C'est certain. L'époque est rude et sans pitié et parfois l'Eglise intervient pour imposer aux princes une trêve quant les malheurs des petites gens se font trop lourds.
      Les tournois sont des passages obligés pour quiconque souhaite conquérir le cœur de sa belle. Tournois qui, selon certaines sources, fondées ou non, auraient été rapportés d'Orient. Il y avait toute un parcours pour de simple écuyer devenir chevalier. Sans compter la fortune que demande l'équipement nécessaire et l'entretien de la monture... Une autre philosophie de vie. Un peu à l'image du guerrier japonais, le samouraï.
      Voyez, Dame Isabelle, tous les nobles chevaliers se pressent autour de vous pour déposer leurs hommages à vos pieds...
      Mais je discute et je m'éloigne de notre sujet favori.
      Mac-Miche

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  5. Décidément, Sire Bertrand, mon cœur de gentilhomme me perdra ! Mais bon...
    Puisque Dame Isabelle semble de taille à répondre aux taquineries, je m'en retourne donc occire quelques fieffés coquins ! Morbleu ! Taïau !!! Montjoie et Saint-Denis !!!
    Mac-Miche.

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  6. Taquineries?, cher Monsieur Mac-Miche. Une bonne fessée va plus loin que de simples taquineries! C'est le feu aux fesses assuré pendantt un bon moment...

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  7. Bonjour Isabelle,

    En effet. Où avais-je la tête ? De cuisantes et douloureuses "taquineries" auraient mieux convenu !!!
    Prenez des forces ! La rentrée arrive à grands pas !!!
    Damned !!! Bon courage !
    Mac'

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  8. Prendre des forces? Me reposer d'avoir me reposée? Mais non. Vivement la rentrée. Il me tarde autant que ma fille. C'est le retour des copains et copines. Reprise des loisirs extrascolaires et j'en passe..

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