Non, on
attendra pas le retour à la maison !
Il y a des jours que Monsieur se
réveille avec une virilité en pleine expansion. Cette superbe
érection je la sens bien, car il se colle derrière moi, entre mes
fesses toutes nues, pour me faire mon bisou du petit matin dans mon
coup. C'est le frisson assuré. Non, pas de galipettes au réveil,
nous y reviendrons plus tard. J'ai l'impression que ce
phénomène naturel le rend nerveux. Comme il devient tatillon.
T'as intérêt
à te tenir au carreau aujourd'hui, isabelle !
Tu
as la main qui te démange mon chéri... ou autre chose ?
Une isabelle prévenue en vaut deux.
Quand Monsieur est nerveux j'ai des sérieux soucis à me faire pour
mon fessier. Habituellement cela se finit toujours mal pour moi.
Avec comme résultat de me trouver dans un coin, mes fesses à l'air
et douloureusement sensibles. Je me pose souvent la question si
l’émoustillement sous-jacent aiguise le sixième sens de mon homme
pour trouver infailliblement mon écart du droit chemin. Ou encore si
sa « nervosité » se révèle contagieuse me poussant la
faute.
Ce matin au programme les grandes
courses de la semaine. Donc un déplacement conséquent, car nous
habitons à la campagne. Avec un temps tristement gris, j'opte pour
un jeans qui semble énerver encore plus mon homme.
Tu peux pas
choisir quelque chose de moins voyant, isabelle ?
Quoi ?
C'est un simple jeans...
Deux tailles
trop petit avec tes jarretelles qui se dessines au travers du
tissu.
Ce
n'est pas ma faute. C'est toi qui me dit toujours de préférer les
bas aux collants...
Tu me cherches
ou quoi...
Tout compte fait, il a raison. Je crois
que mon inconscient (...qui a bon dos,
isabelle!) s'est mis au service de son érection matinale.
Je me dépêche pour enlever mes porte-jarretelles. Manœuvre qui
prend un certain temps. Il n'est pas facile de se débarrasser d'un
jeans moulant, de retirer sa belle lingerie et de remettre le
jeans.
Dépêche-toi, isabelle...
Tu
veux que je sorte toute nue...
Pas de réponse. Connaissant mon chéri,
il doit être en train de bouillir. Non, je ne ferrais pas un détour
au rayon maquillage aujourd'hui. Sinon il risque l'infarctus si je
lui remplis « son chariot bien rangé » avec un bras
plein de produits auxquels il n'y comprends rien. Au contraire, je
veille sur sa santé.
Pas
de charcuterie, mon chéri. Nous allons faire une semaine de légumes.
Mais,
isabelle, j'ai un excès de bon cholestérol...
Alors
nous prenons un peu plus de munster et de chaumes...
Pour avoir
cette odeur de fromagerie le matin dans la cuisine.
Mauvaise
langue, c'est grâce au fromage que tu t'es levé ce matin en si
bonne forme.
Là, il bout encore plus. En gros, lui
c'est plutôt charcuterie et moi c'est plutôt fromage. Toutefois
depuis plus de 18 ans je lui colle une tartine au fromage tous les
matins dans son assiette. Il est bien connu que le fromage fort entretient la libido et je veille
scrupuleusement qu'il mange sa tartine.
Pour l'égayer un peu je lui propose en
chuchotant quelques gâteries. Une bonne sucette ou encore un long
massage à la vaseline dont il raffole habituellement en prélude
d'un plaisir de plus indécent. Mes paroles tombant sur un terrain
particulièrement favorable ne manquent pas d'effet. Je ne peux
m’empêcher de glousser joyeusement en voyant la déformation qui
commence à se dessiner sous le pantalon de Monsieur.
J'ai horreur
que tu me provoques en public, isabelle...
Je
n'y peux rien, si tu ne sais pas te tenir...
Tu te souviens
du petit chemin au retour qui mène dans les bois...
Calme
toi mon chéri, sinon tu vas bander encore plus...
Évoquer la fessée ne laisse pas mon
homme indifférent. Idem pour moi quand il me menace de me corriger.
Je me sens toute frétillante dans ma petite culotte. Et bien que
nous soyons très traditionnels concernant mes punitions en passant
hypocritement sur les effets secondaires, je prend beaucoup de
plaisir d'être allongée sur les genoux de mon chéri en savourant
en dessous de moi ce qui fait la différence entre un homme et une
femme.
Promenons-nous
dans le bois !
Ma punition pour propositions
aguichantes en public n'attendra pas le retour à la maison. Monsieur
a une façon inimitable - après s'avoir arrêté dans un endroit
discret - pour me baisser mon jeans et mon string. Avec lui ce n'est
jamais la fessée gratuite si j'ose dire. La sanction est tombée
pour un vrai motif, extrait d'une petite liste que nous avons établie
au fil du temps. J'ai pris très vite habitude et goût à la fessée
en plein air, surtout quand Monsieur joue sur sa force pour me
soulever et m'installer sur ses genoux. Devant un mâle aussi
puissant je n'ai aucun mal pour me sentir frissonnante comme une ado
qui ne connaît pas encore les finesses de la chair.
Puis
il dégage l'autorité nécessaire pour que ma fessée me semble de
plus légitime.
Détail qui ne manque pas d'importance
pour déclencher le mécanisme jouissif d'une punition traditionnelle
bien mérité. Puis, ayant ainsi reçu au fil du temps une éducation
de plus stricte, j'ai su faire mienne la devise de mon chéri :
On baisse sa
culotte d'abord et on discutera après, isabelle.
Certes, cela me fait toujours aussi
drôle de devoir exprimer mon mea culpa avec mon jeans et mon string
autour de mes chevilles, mais je sais que le traitement à venir me
réussira à la merveille. Non seulement il booste ma libido, mais il
dégage également un fort effet apaisant qui me met en harmonie avec
moi même. C'est un effet à accoutumance qui a besoin de fessées
régulières pour être maintenu. Je suis préparée pour mon rappel
à l'ordre. Le prestation débute avec beaucoup de souplesse dans
l'application, aboutissant à une fessée voluptueusement sonore.
Pour qu'on
entende le loin ce qui arrive aux grandes filles pas sages !
Il y a toujours ce désir qu'il y ait
un témoin de ma punition. Détail qui semble coller au fantasme de
la fessée punitive. Expier ses fautes devant un public qui n'attend
pas moins pour m'accorder un retour dans le droit chemin. Mais faute
de témoin bienveillant, la douleur dans mon derrière se charge de
consommer ma culpabilité sous-jacente. Cette culpabilité qui se
manifeste par mon enthousiasme pour telle ou telle autre punition. Je
reconnais d'avoir mis mon chéri dans l’embarras dans le magasin et
ma correction me semble de plus méritée. En claquant fort, Monsieur
se détend ses nerf et cela lui fait beaucoup de bien. Ceci dit cela
ne s'arrange pas au niveau de la bosse sous son pantalon. Qu'importe,
je m'en chargerai une fois revenue chez nous...
Bonsoir Isabelle,
RépondreSupprimerJ'ai bien ri en lisant ce récit. Une vraie tranche de bonne humeur matinale !!!!
Ah le petit déjeuner ne semble pas monotone chez vous. L'abeille qui virevolte et titille le bourdon. Bzzzzzzzzz
Rires.
Mac-Miche.
Ben oui, on ne va pas commencer la journée en pleurant...
RépondreSupprimerHa ça, oui, Isabelle, je ne vous le fait pas dire !!! Rires.
RépondreSupprimerVotre espièglerie coutumière est le sel de votre journée et c'est tant mieux.
Mac'