vendredi 3 février 2017

980 Liens de discipline domestique (256 ème édition)

Au menu cette semaine : Vice caché


Quand l'amour est tout jeune, tout frais beaucoup de dames se sentent prêtes à tout. Peut-être une question d'hormones en pleine ébullition qui baissent le seuil de la pudeur. Je n'en ai pas fait exception et ce fut donc le moment idéal pour que mon prince charmant me fasse des confidences sur ses préférences sexuelles. Monsieur 183 en devenir, étant aussi pragmatique que moi (ce qui se ressemble, s'assemble) a su mieux faire qu'un simple blabla d'un chat coquin. Entre beaucoup de tendresse (ben oui!) et prestations... convaincantes au lit (oh ouiii), il a lâché quelques petites phrases qui ont trouvées résonance en moi. Ainsi sur un terrain préparé par quelques allusions très claires, tomba finalement ce que j'attendais avec impatience, une phrase faisant mouche du style :

Il n'y a pas d'âge pour recevoir une bonne fessée, isabelle !

Me laissant toutefois l'entière liberté de céder à la tentation ou de la décliner par un franc rire sans m'engager dans de longues explications. J'ai beaucoup apprécié l'élégance de la démarche. La suite s'est jouée au niveau des regards. Après une courte hésitation...

...j'ai accepté de baisser sagement mon jeans et ma culotte pour me présenter les fesses à l'air et un peu honteuse à un rappel à l'ordre d'un autre âge.

Cet acte s'est passé de manière aussi convaincante que nos ébats au lit. Ni trop long, ni trop court, ni trop fort, ni trop tendre. En gardant bien en vue un accomplissement de la fessée quelque peu... névrotique. L'aspect punitif détermine la surface bien que les deux partenaires ne soient pas dupes.

La satisfaction sexuelle (je ne parle pas d'orgasme!) se passe sur la peau des fesses et aussi sur la main du monsieur.

D'ailleurs on ne parle pas pour rien d'une main qui démange. Quand je me suis rhabillée un peu plus tard j'ai appris que j'allais recevoir une solide éducation pour jeunes dames, digne de l'époque victorienne. L'expression m'a beaucoup fait rire dans cette histoire d'amour si bien partie. Surtout parce que je me suis sentie rassurée sur ses étendues et l'intensité de cette « éducation à l'anglaise ».

Évidement et bien heureusement les désirs de mon chéri ne se limitent pas à la fessée. J'ai vite connu tous les petits trucs qui le font démarrer au quart de tour. Cette façon de s’accorder aux plaisirs de chair me paraît très saine. On met les cartes sur la table pour bien commencer la partie. Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de dévoiler ses rêveries les plus secrètes quand on souhaite s'engager à long terme. Une fois les débuts passés, toute confidence supplémentaire me paraîtrait personnellement comme un vice caché... littéralement.


Quand je me fie au contenu et aux chiffres de vente de telles ouvrages, il y une conclusion qui s'impose à moi :

Il semblerait que chez les dames le fantasme se mette plutôt au service de l'exaltation de la personnalité, tandis que chez les messieurs il se mette plutôt au service de la libido.

Je pense par conséquence qu'Anna Freud tenait le bon bout avec sa théorie des belles histoires qui cachent des fantasmes de punition et plus particulièrement de la fustigation sous des apparences joliment narratives... dans un but de renoncer à la masturbation.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !







Constat et résultat (en bas de l'écran)











La touche érotique (petite série)








5 commentaires:

  1. Bravo Isabelle, tu as réussi à trouver la suite de la petite fessée que je trouvais si charmante... et le coin, j'aime bien... mais pourquoi la fait-il déshabiller après ? :-D

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  2. Que veux-tu Amandine ? Les chemins des fantasmes de certains messieurs sont impénétrables !

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  3. au coin il faut et il suffit seulement que les fesses soient nues, rouges et chaudes ; pas la peine d être nue .. du moins c est ainsi que je vais au coin après une fessée ... a genoux, jupe/robe remontée, culotte baissée, fesses nues et sans me retourner ni les frotter !!!

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  4. Bonsoir Isabelle, bonsoir Amandine,

    La seconde partie du titre du récit m'a fait penser à cette expression entendue à propos de je ne sais quel personnage de roman, du style : Son genre ? Vertu publique et vice caché !!
    Ce qui supposerait une manipulation de son monde, sous une forme plus ou moins hypocrite. Dans le but de servir ses propres intérêts.
    C'est une manière de parvenir à ces fins vieille comme le monde. Rires.
    Mac-Miche.

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    1. Sans aller vers la manipulation, un partenaire qui n'ose pas reste pour moi... impardonnable. Enfin en cas de manipulation je coupe sans états d'âme qui me manquent complètement selon mon entourage.. rire! Voila qui évite les déceptions ou mauvaises expériences.

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