lundi 27 juin 2016

899 La poésie de la pompon girl (Lundi cinéma)

...qui exerce une étrange fascination sur certains garçons !

Fesser une pompon girl me semble une fantaisie qui se met en place vers l'adolescence chez certains garçons dans un contexte culturel dans lequel interviennent bien évidement ces filles. Je sais de quoi je parle. Enfin, je n'ai pas été exactement une pompon girl, mais son correspondent allemand, une majorette du carnaval. L'activité consiste non pas à encourager les sportifs (les hommes en général ; comme c'est étrange !), mais à contribuer à l'ambiance traditionnelle de la fête, surtout dans la région du Rhin du Nord. N'ayant pas été destinée à une grande carrière de danseuse classique, j'ai su ainsi trouver un terrain favorable pour danser devant un public. On apprend non seulement à être à l'aise avec son corps, mais aussi...

...on se rends compte du pouvoir de séduction d'un corps en mouvement.

Bref mon activité a été un atout non négligeable auprès des princes charmants. Il m'est arrivée à plusieurs reprises d'être menacée de fessée sur un ton de plaisanterie par certains garçon dont j'ai refusé les avances. Idem pour mes copines majorettes dans des situations identiques. Peut-être parce que l'ambiance festive du carnaval permet de délier facilement les langues sans que personne n'y suppose une mauvaise intention.

Je dois avouer qu'une telle menace, prononcé par un jeune homme charmant, a été pour moi souvent une source d’émoustillement.

Ceci dit, je n'ai pas écouté mon fond fantasmatique comme seul guide pour débuter une relation. Puis il y a aussi à considérer le phénomène « parole, parole » qui veut que les promesses masculines sont rarement suivies d'actions. Difficile alors d'attribuer une place à la fessée dans l'imaginaire d'un jeune prince charmant. Les choses me semblent plus faciles chez les hommes, déjà bien ancrés dans la vie. Ils connaissent à priori leur désir et savent comment faire pour le réaliser. Malheureusement je n'ai pas eu de menaces par ces hommes, des vrais, style les papas de mes princes charmants. Car fréquemment je me suis sentie plus attirée par les papas que par les fistons.

En fin de compte, je suis donc restée devant une énigme sans solution :

Pourquoi ces menaces sans suivi ?

8 commentaires:

  1. Chère Isabelle,

    Voilà plusieurs semaines que je ne trouve que seulement le temps de survoler vos billets et encore. Pourtant, il y en eut pour lesquels j’ai eu envie de faire quelques commentaires : je vais essayer de le faire sans trop tarder.

    La faute en est que j’ai été plus que débordée, entre mon travail dans l’entreprise, tenir mon rôle de maitresse de maison même si pour cela je suis bien secondée, et mes cours de burlesque chaque semaine, surtout que mes beaux-parents nous ont fait une longue visite avec un séjour de près d’un mois ! Plus mon regret que le temps maussade comme partout ne m’a pas permise de profiter de notre piscine pour me relaxer ….

    Ce que j’avais envie de vous dire, c’est que notre « spectacle » a eu lieu, et qu’il s’est fort bien passé, devant les conjoints des « cougars », auxquels s‘étaient joints notamment nos amis (du club), et quelques autres amis (et amies surtout) des cougars et des gamines. Mon trac a pu s’envoler assez vite une fois sur scène, et mes craintes pour le cocktail d’après le show (de nous avoir vues en tenues légères !) n’ont pas été justifiées.

    Notre prof de danse a aussi fait un numéro, en véritable professionnelle. Est ce cela qui en a donné l’idée à nos amis avec la complicité de mon mari, mais ils ont proposé (et décidé !) qu’en septembre ou octobre, je ferai un numéro au club : pour cela, mon mari m’offre une série de cours individuels, ainsi qu’une vraie tenue de danse burlesque. Il me reste à entretenir ma forme physique ….

    Quant aux deux « gamines », elles sont très contentes d’avoir un premier vrai contrat de « skin burlesque ».

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    1. Excellente nouvelle, chère Christine. Mes félicitations. Vous voilà partie pour vous produire sur scène devant un vrai public. Personnellement je trouve que c'est une expérience très valorisante et bien que l'on essaye de nous faire croire que la séduction passe par les qualités humaines, il ne faut pas sous-estimer le plaisir de pouvoir séduire en mettant en valeur son corps. J'en était sure que vous arriveriez au bout de votre stage. Vous avez la chance d'avoir un mari qui vous soutient avec amour et fermeté et visiblement cela vous réussit. Feuilleton passionnant à suivre !

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    2. Au club de nos amis, il n’y a pas de scène : les numéros se produisent sur la piste de danse libérée à cet effet. Sur trois cotés de cette piste se trouvent les tables des (comment faut-il les nommer ?...) clients (Non, ce n’est pas bon !) plutôt des clubbeurs, ou mieux des membres puisque c’est un club privé avec une cotisation et un parrainage, et où on se connaît presque tous. Le quatrième côté n’est qu’une grande ouverture pour l’accès au bar, au bout duquel se trouve le couloir menant au vestiaire où on peut se changer et se préparer.

      Du fait de cette absence de scène, il n’y a pas de « distance » entre les artistes et les spectateurs. C’est plus intime, sans chiqué, mais en même temps, j’ai peur que ce soit plus intimidant pour moi, d’autant plus que je n’aurai pas l’anonymat de la plupart des filles qui viennent y faire leur show. C’est pourquoi je compterai beaucoup sur l’aide et le soutien de notre ami du club car je ne voudrais pas décevoir mon mari. Quand ? en septembre, ou plutôt en octobre je crois.

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    3. Je pense que vous vous en doutiez, chère Christine,ma dernière phrase a été une pure expression de ma curiosité. Donc une grand merci pour vos explication supplémentaires. Comme je vous ai demandé dans un commentaire antérieur j'ai bien envie de publier un « post témoignage » de votre aventure dans le monde du burlesque. Toutefois le matériel que j'ai déjà soigneusement rangé commence à se faire important. Ce sera donc avec grande probabilité un message à suite. Notez que jubile car il est rare que je me trouver devant un joli sujet déjà prêt à poster.

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  2. Bonjour Isabelle,

    Merci beaucoup pour cette rafraichissante parenthèse musicale et festive. Quelle santé ! Evoluer sur scène pendant prés de quatre minutes sans arrêt! Châpeau bas !
    "Les chasseurs de lions " savent s'amuser. Rires.
    Ah ce "French Cancan" parisien ! Une référence, n'est-ce pas ? Toujours imité ! Jamais égalé.
    (d'ailleurs un film intitulé "French Cancan" et daté de 1955 réunit à l'affiche le grand Jean Gabin et Françoise Arnoul et retrace les débuts de la célèbre troupe de danseuses, emblèmes des plaisirs nocturnes parisiens)
    C'est vrai que les Carnavals et autres réjouissances
    collectives permettent toutes les libertés. L'anonymat de la foule en liesse, je suppose.
    La tenue même de ces espiègles majorettes appelleraient-elles à la fessée ?? Certes, elles arborent un uniforme plus habillé que leurs consoeurs du Conservatoire.
    Imaginons un instant ces demoiselles dansant sur scène pour atténuer la cuisson d'une belle fessée administrée de main de maitre/sse par leur "Kapellmeister" attitré/e
    En effet, pourquoi aucune menace sans suivi ?
    Pour les jeunes gens, cela leur parait peut être futile dans leur idée de séduction, voire peu viril (quoique...)
    Pour leurs pères, ils ne voudraient pas passer pour des rétrogrades, des "Pères la-Pudeur" d'un autre âge.
    Enfin, à mon avis.
    Mac-Miche.

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  3. Vous connaissez visiblement par le carnaval allemand cher Monsieur mac-Miche. Quatre minutes de danse ce n'est pas beaucoup. Il reste le lundi du carnaval le cortège à faire. Donc une marche de quelques kilomètres qui dure quelques heures et ceci avec des prestations de danse dans la rue, certes moins intenses que le spectacle sur scène. Mais tout de même il faut avoir une excellente condition physique. Ce n'est pas pour rien que c'est considéré comme un sport en Allemagne.

    Quand aux jeunes princes qui promettent sans qu'il y ait suivi personnellement cela m'évoque l'association .. de na pas voir des coui...les...

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  4. Bonjour Isabelle,

    Je n'ai pas eu souvent l'occasion de voir un défilé de Carnaval de prés. Et je comprend que c'est un véritable marathon dans le temps et dans l'effort. Réservé aux sportifs et autres habitués. Il ne faut surtout pas être allergique aux mouvements de foule. "Agoraphobe" selon le terme scientifique.
    Mac-Miche

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  5. Certes, pour les personnes qui ne supportent pas la foule, le carnaval n'est pas indiqué, car rassemblant entre 500 000 et un million de personnes dans ses hauts lieux. Enfin, il y a aussi ceux qui adorent le bain de foule et qui se languissent de l'arrivée du carnaval.

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