Le
« déculottage » d'un fantasme pas à pas !
Mes fantaisies les plus anciennes ne
sont pas inspirées par des images, textes ou souvenirs réels de
fessée. La raison est simple. Quand j'étais enfant la fessée ne
faisait plus partie des coutumes sociales dans le milieu où j’ai
grandi. Mais elle est restée présente dans le langage de tous les
jours. Ce sont les allusions verbales, les petites plaisanteries
autour du sujet qui ont stimulées ma curiosité. Il est signifiant
que ces allusions furent prononcées en rapport avec mon péché
mignon de ma petite enfance, de me montrer toute nue et que j'ai
essayé de prolonger vers mes 6, voire 7 ans. Sur cette base il s'est
formé à l'adolescence un fantasme du style :
J'aime
être punie quand je présente ma nudité, intégrale ou partielle de
manière provocante !
Voyons un peu ce développement. Mes
parents étant grands amateurs du naturisme, j'ai dû sentir quelque
part qu'il existe deux formes de nudité. L'une qui est
« innocente », naturelle et sans arrière pensée.
L'autre que l'on dit biblique n'est « pas innocente » et
s'entoure d'un interdit social, car elle se lie au frisson du plaisir
charnel de se montrer nu. Bien que cette différence ne se soit pas
présentée à moi à cette époque en termes clairs, elle s'est
toutefois élaborée au niveau de mes rêveries dans lesquels l'on
imposait à quelqu'un pour une raison ou autre la nudité. Et si la
personne refusait, c'était la fessée. En tant que spectatrice, j'ai
assisté dans ma fantaisie avec volupté à des examens médicaux,
des punitions humiliantes et brimades s’acheminant toujours vers
une nudité intégrale ou partielle devant un habile public moqueur.
C'est ici précisément que s'envole en
éclat l'illusion de l'innocence enfantine. L'apparente « innocence »
n'en est pas une pour la simple raison que c'est l'enfant lui-même
qui élabore activement son fantasme. Toutefois il conçoit la
réalisation fantasmatique de son désir sur un mode passif de
sorte...
...ce
n'est pas moi, c'est une autre personne qui m'a entraîné.
Ou encore, je ne faisais que regarder.
Il suffit de lire quasiment n'importe quel récit sur la genèse du
fantasme de la fessée pour se rendre compte qu'ils suivent un même
schéma passif. La personne reçoit une fessée, appliquée par un
adulte ou du moins devient témoin d'un telle scène. C'est donc
l'adulte qui est censé d'être responsable d'avoir transmis le goût
pour notre sujet. Ce raisonnement est compréhensible. Même en
sondant scrupuleusement sa mémoire, la construction des fantasmes de
cette époque ne permet pas sans aide de retrouver le « terrain
favorable » préexistent qui par le biais d'un vécu ou tout
simplement par l'imagination a été fertilisé.
Il y avait un grand changement pour moi
à l'âge scolaire. Intervenait alors une sorte de faute, très
répandue aussi dans les récits, qui est le mauvais carnet de note
ou la perturbation des cours. A partir de maintenant c'était la
faute prétexte qui soutenait la rêverie. La nudité apparaissait
sous forme de déculottage, soit dans un cadre privé, soit devant la
classe, suivie de la punition sous forme de fessée. Là encore
difficile de détecter le plaisir de montrer ses fesses toutes nues,
car comme le rêve, le fantasme aussi utilise ses différents
éléments dans l’ordre qui l'arrange justement pour cacher le
désir. Soyons admiratif du travail de notre inconscient qui édite à
partir de ce matériel une histoire de plus cohérente de punition
pour faute réelle. Le tout dans le but de cacher un exhibitionnisme
latent. Pas étonnant que la honte s’emmêle et la punition nous
semble fantasmatiquement de plus méritée...
A suivre...
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